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    Ablation par voie endo-buccale d’une volumineuse lithiase siégeant dans la courbure du canal de Sténon

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    Les lithiases parotidiennes sont beaucoup moins fréquentes que les lithiases submandibulaires et elles ont le plus souvent une localisation canalaire. La difficulté thérapeutique découle de leur localisation souvent postérieure qui ne permet pas d’utiliser une voie d’abord endo-buccale. On rapporte le cas d’un patient qui présentait un tableau de parotidite chronique rétentionnelle évoluant depuis 10 ans et dont le diagnostic fut retardé car la lithiase n’était pas visible sur l’échographie. L’examen tomodensitométrique a révélé la présence d’une lithiase de 8 mm de long situé dans la courbure massétérine du canal parotidien. Son ablation a pu être réalisée par voie endo-orale

    Erratum – Sarcome de Kaposi buccal post-transplantation rénale : présentation d’un cas et revue de la littérature

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    Chez les patients transplantés, le traitement immunosuppresseur est associé à une augmentation du risque de sarcome de Kaposi. La prise en charge de ces tumeurs est difficile dans la mesure où l’immunosuppression doit être poursuivie afin d’empêcher la survenue d’un rejet. En 2009, un patient âgé de 48 ans est adressé par le service de néphrologie pour une lésion palatine droite suspecte. Le patient qui avait eu une transplantation rénale en 2008, était sous traitement immunosuppresseur. L’examen endobuccal a révélé une tuméfaction palatine droite rouge violacé, de 2,5 cm dans son grand axe, indolore et de consistance ferme à la palpation. Le vestibule en regard était libre. Il n’y avait pas d’adénopathies satellites. Une biopsie a été réalisée et a conclu à un sarcome de Kaposi. Un bilan d’extension local et général a confirmé l’absence d’atteinte osseuse sous-jacente et d’autres localisations à distance. Le traitement a consisté en une modification du traitement immunosuppresseur associée à une chirurgie d’exérèse tumorale. La perte de substance muqueuse a été réparée par un lambeau vestibulaire d’avancement et un lambeau palatin de rotation. L’examen histologique a confirmé le diagnostic de sarcome de Kaposi et a montré que les limites de l’exérèse passait en tissu sain. L’évolution 14 mois après l’intervention était favorable. L’examen de contrôle loco-régional (clinique et TDM) a éliminé tout signe de récidive. Par la suite, le patient a bénéficié d‘une réhabilitation prothétique par une prothèse partielle amovible

    Éruption d’un odontome complexe

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    Les odontomes sont généralement asymptomatiques et souvent diagnostiqués de façon fortuite lors d’un examen radiologique de routine. Leur éruption en bouche est rare. Les auteurs rapportent un cas rare d’éruption d’un odontome complexe qui a occasionné des remaniements inflammatoires douloureux et des infections récurrentes qui ont abouti à une fistulisation et une extériorisation tumorale

    Jaw malignancies: signs that should alert the dentist

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    Malignant lesions of the jaw-bones may mimic odontogenic infections and other disease conditions in the oral cavity in presentation, leading to late diagnosis by the unwary clinician. The purpose of this paper is to illustrate clinical features and radiographic appearance that should make the dentist thinking in a diagnosis of a malignant tumour of the jaw. The authors present 3 cases of malignancies in the jawbones and discuss the diagnostic lessons from each one

    Isolated lip involvement in psoriasis: an uncommon aspect of a common dermatologic condition

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    Introduction: Psoriasis is a chronic inflammatory skin disease that typically affects the extremities, trunk, scalp, and nails. Psoriatic cheilitis as an exclusive presentation is very rare and to our knowledge, only 6 cases have been reported to date. The absence of cutaneous lesions causes diagnostic difficulties that can result in misdiagnosis and inadequate treatment. Observation: We reported the case of a 21-year-old woman with a seven years history of scaly plaques of the vermillion of the lips as the only disease manifestation. Her cheilitis was associated with significant psychiatric morbidity. Oral biopsy showed a psoriasiform pattern. Local applications of betamethasone was proposed. Discussion: Although lip psoriasis is extremely rare, it can be the sole presentation of psoriasis even in the absence of accompanying skin lesions, other oral manifestations or a family history of psoriasis. Conclusion: Lip psoriasis should be considered in the differential diagnosis of chronic or recurrent treatment-resistant labial lesions

    Intérêt de la chlorhexidine à 0,12 % et de l’hypochlorite de sodium à 0,5 % en phase pré-opératoire : étude comparative

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    Le rôle prophylactique des antiseptiques appartenant à deux familles différentes, le digluconate de chlorhexidine à 0,12 % et l’hypochlorite de sodium à 0,5 %, a été étudié dans une étude prospective randomisée. La population était composée de trois groupes dont deux ont utilisé l’un des deux bains de bouche 5 jours avant l’extraction de dents de sagesse mandibulaires enclavées, l’autre groupe a servi de témoin. L’objectif était de déterminer l’effet des deux produits dans la prévention des complications inflammatoires et infectieuses post-extractionnelles. Les résultats ont été statistiquement assez concluants et l’utilisation de ces deux bains de bouche présente un intérêt, surtout dans la réduction du taux d’alvéolites, et l’amélioration de la cicatrisation après les extractions non chirurgicales des dents de sagesse mandibulaires enclavées

    Isolated lichen planus of the lips: cases reports and literature review

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    Introduction: Lichen planus is an inflammatory mucocutaneous dermatosis involving skin, appendages and mucosa. Oral mucosa is the most commonly involved in all its sites, rarely the lips especially when isolated. The aim was to conduct a literature review about isolated lichen planus of the lips and reporting two case reports of this lesion in order to highlight epidemiologic, clinical and histological features and therapeutic modalities of this lesion. Observations: Case report 1: a 34-year-old diabetic male patient consulted for an erosive, crusted and hemorrhagic cheilitis of the lower lip. Clinical and histological examination led to the diagnosis of isolated lichen planus of the lips. Case report 2: a 33-year-old female patient was referred from dermatology department for biopsy of chronic cheilitis of the lower lip. Clinical and histological examination confirmed the diagnosis of isolated lichen planus of the lips. Discussion: The review based on 34 case reports of isolated lichen planus of the lips, in addition to literature data confirmed that it is a benign rare lesion affecting mostly male patients having middle age with preponderance of the lower lip, its erosive form is the most frequent and it presents a favorable healing with topical treatment particularly corticosteroids

    Tumeur à cellules granuleuses de la langue : présentation d’un cas et revue de la littérature

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    Les tumeurs à cellules granuleuses (TCG) sont des tumeurs rares de siège ubiquitaire avec une prédilection pour la région cervico-faciale. Dans la cavité buccale, elles sont souvent localisées sur la langue. Elles sont plus fréquentes chez la femme avec un sex-ratio de 3/1 et un pic de fréquence dans la quatrième et la cinquième décennies. Elles sont le plus souvent bénignes ; des formes malignes ont été décrites dans 1 à 3 % des cas. Elles sont caractérisées par la prolifération de grandes cellules à cytoplasme abondant, granuleux et éosinophile. En raison de leur potentiel récidivant et de leur histologie semblable à celle des formes malignes, l’exérèse chirurgicale complète est recommandée. L’immunohistochimie aide souvent au diagnostic. Les auteurs rapportent l’observation d’une femme âgée de 26 ans consultant pour un nodule de 13 mm, jaunâtre, bien limité, localisé sur le bord droit de la langue et évoluant depuis un an. L’exérèse chirurgicale a été réalisée et l’examen histologique a montré la présence d’une prolifération non encapsulée, infiltrant le muscle strié, faite d’un amas de cellules globuleuses souvent fusiformes, recouverte par un épithélium hyperplasique d’aspect pseudo-épithéliomateux. Les cellules avaient un cytoplasme abondant, éosinophile, granuleux et PAS positif. L’étude immunohistochimique a révélé une positivité de la protéine S100 et la NSE. L’ensemble des constatations a permis de conclure à une tumeur à cellules granuleuses sans critères histologiques de malignité. Les suites ont été simples. Au contrôle postopératoire à 18 mois, il n’y avait pas de récidive
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