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    Die Sieben Todsünden

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    Weshalb faszinieren und inspirieren die Sieben Todsünden bis heute – auch und gerade obwohl theologische Kommentare längst an Verbindlichkeit eingebüßt haben? In exemplarischen Studien widmet sich der Sammelband der Wirkungsgeschichte der Sieben Todsünden in den unterschiedlichen Künsten: Literatur und bildende Kunst, Film und Fernsehen. Der Fokus liegt weniger auf einer Ideengeschichte der Todsünden als auf deren Formelhaftigkeit, die gerade im Verblassen der ursprünglichen Hintergründe ihre Wirkmacht in breiter diskursiver Streuung entfaltet. Dabei reichen die vielfältigen Fortschreibungen und Transformationen weit über das frühe Mittelalter und die klassische Theologie hinaus und zeigen in der Moderne und Postmoderne verstärkt nur noch Allusionen auf die ursprünglich religiöse Ordnungsphantasie. So werden die Todsünden zu einem intermedialen Fundus für ethische und politische Reflexionen, ästhetische Transformationen und künstlerische Experimente. Der Band versammelt Studien, die sich aus literatur-, medien- und kulturwissenschaftlicher Perspektive sowohl den einzelnen Todsünden superbia, invidia, ira, acedia, avaritia, gula, luxuria als auch dem Septenar insgesamt widmen

    Goethe et le Laocoon. L’inscription de la perception dans la durée

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    Goethe occupe une place à part dans la discussion du xviiie siècle sur le groupe du Laocoon. à la différence de la dichotomie introduite par Lessing entre la contemplation inscrite dans l’instant et le processus de la représentation de cette sculpture antique par le langage, Goethe cherche une solution permettant d’apprécier autrement la différence intermédiale. Goethe thématise le processus de création lui-même. En même temps, certains aspects de la réception jouent un rôle important. Goethe est particulièrement intéressé par « l’alternance entre la vision d’aspects successifs et la vision simultanée de l’ensemble » (G. Boehm), car il considère aussi les arts plastiques du point de vue de la « lecture ». « Lire » la sculpture rend d’une part attentif aux conditions et aux limitations inhérentes à sa production, mais d’autre part aux relations de tension et d’alternance entre simultanéité et succession dans le processus de réception. Le lien entre les signes de l’écriture et les signes iconiques du point de vue des processus de « lecture » trouve aussi son actualité dans les discussions récentes sur l’intermédialité. Ce qui compte pour Goethe n’est pas le franchissement des frontières intermediales, mais la comparaison des médias artistiques.In der Diskussion über die Laokoon-Gruppe im 18. Jahrhundert nimmt Goethe eine Sonderstellung ein. Im Unterschied zur von Lessing eingeführten Dichotomisierung zwischen der momenthaften Anschauung der antiken Skulptur einerseits und der prozeßhaften sprachlichen Darstellung andererseits, sucht Goethe eine Lösung, die die mediale Differenz anders beurteilt. Goethe thematisiert den künstlerischen Schaffensprozeß selbst. Zugleich spielen Aspekte der Rezeption eine wichtige Rolle. Goethe ist besonders interessiert an dem « Wechselspiel zwischen sukzessierender und simultanisierender Sicht » (G. Boehm), weil er auch die bildende Kunst unter dem Gesichtspunkt der « Lektüre » betrachtet. Das « Lesen » der (bildenden) Kunst macht einerseits auf deren Bedingungen und Begrenzungen ihres Gemachtseins aufmerksam, aber andererseits auf das Spannungs- und Wechselverhältnis zwischen Gleichzeitigkeit und Nachzeitigkeit im Rezeptionsvorgang. Die Verbindung von Schriftzeichen und Bildzeichen unter Gesichtspunkten von « Lektüre »-Prozessen ist auch unter Gesichtspunkten der neueren Intermedialitätsdiskussion aktuell. Nicht um intermediale Grenzüberschreitung geht es Goethe, sondern um den künstlerischen Medienvergleich.Goethe has a special place in the eighteenth-century discussions of the Laocoon sculpture. Unlike the dichotomies described by Lessing between the fleeting moment of contemplation and the process of the representation of this ancient sculpture through language, Goethe seeks a solution which allows for another way to appreciate the difference between media. Goethe makes the creative process itself a theme. At the same time, certain aspects of reception play an important role. Goethe is particularly interested in « the alternation between the perception of a series of details and a simultaneous vision of the work as a whole » (G. Boehm), because he also considers the visual arts from the viewpoint of « reading ». « Reading » a sculpture implies being attentive not only to the conditions and limitations inherent in its production, but also to the tension and alternation in the relationship between simultaneousness and succession in the process of reception. The link between the written sign and the iconic sign from the viewpoint of « reading » is also a current topic in discussion on « intermediality ». What was important for Goethe was not the crossing of boundaries between media but the comparison of artistic media

    « Extinction ». . A propos de l’autoréflexion du roman d’éducation au xxe siècle chez Thomas Bernhard

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    I « La plus belle qualité de l’Allemand, sa plus fameuse, celle dont il se flatte sans doute le plus volontiers, c’est son intériorité. Ce n’est pas un hasard s’il a offert au monde ce genre artistique intellectuel et hautement humain qu’est le roman d’éducation, qu’il oppose au type romanesque de la critique sociale occidentale, en le présentant comme sa création la plus intime, et qui est toujours aussi une autobiographie, une confession. L’intériorité, la formation de l’Allemand, c’est : l..

    Goethe cosmopolite

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    L'année du 250e anniversaire de sa naissance, Goethe a cessé d'être l'icône unificatrice dont l'Allemagne du XIXe siècle avait besoin. Il est devenu l'occasion d'interrogations nouvelles dont le recensement apparaît plus que jamais nécessaire. D'abord l'écrivain s'insère dans un monde dépassant largement les frontières de l'Allemagne. Il s'inscrit dans une tension entre le Nord et le Sud de l'Europe. Nourri de philosophie spinoziste et de débats scientifiques anglais, traducteur du français, lui-même objet d'un véritable engouement chez les auteurs français du XIXe, il est devenu ce qu'il n'avait au fond jamais cessé d'être de son vivant, un écrivain cosmopolite, illustrant les imbrications culturelles qui constituent déjà l'Europe de 1800. Il est clair que Werther et Faust restent aujourd'hui des références essentielles, mais quel sens revêtent-elles désormais ? Ne peut-on souligner dans Faust la force comique qui parcourt le texte et considérer le choc des images qui s'y produit comme la préfiguration des « images dialectiques » chères à Walter Benjamin ? N'y a-t-il pas dans la théorie de la Bildung un dynamisme de l'autoréflexion qui conduit à cette obsession de l'effacement de soi dans les romans de Thomas Bernhard ? Plus généralement l'œuvre de Goethe devient une clef pour la compréhension d'œuvres apparemment fort éloignées. La théorie des couleurs permet de pénétrer les arcanes du modernisme brésilien. La question de l'autonomie de l'art rencontre des échos jusque dans les théories esthétiques de l'Ecole de Francfort. La tendance systématique à l'autobiographie est un des aspects les plus actuels de Goethe. Or sa correspondance avec Zelter, le Journal, comparable à certains égards à celui de Thomas Mann, donnent le sentiment d'être les véritables ateliers où se construit l'image de l'écrivain, une image dont les faces obscures hantent le discours freudien. L'art, la constitution des musées, le déplacement des œuvres d'art sont des manifestations de la recomposition intellectuelle de l'Europe de la Révolution et de l'Empire qui attirent de plus en plus l'attention des historiens de la culture. La position exacte de Goethe dans ce champ ouvre la voie à la redécouverte d'un cosmopolitisme artistique vers 1800. Autour de ces questions et de quelques autres se noue la possibilité d'une relecture productive de l'œuvre de Goethe

    Le laocoon : histoire et réception

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    Cinq siècles après sa découverte à Rome, le groupe sculpté du Laocoon fait toujours l'objet de discussions passionnées. Chaque époque se réfère à lui pour construire sa représentation de l'Antiquité. Véritable " icône " du musée imaginaire, constamment imité, reproduit ou cité sur le mode parodique, du Titien à Max Ernst, le Laocoon n'a pas fini de livrer ses mystères, car sa datation et son interprétation restent controversées. Dans la tradition allemande, de Winckelmann à Lessing, de Goethe à Novalis, le Laocoon a permis au classicisme comme au romantisme de prendre conscience de sa norme et de sa modernité. Rassemblant les contributions des meilleurs spécialistes, archéologues et philologues, historiens de l'art, philosophes, germanistes et comparatistes, le présent volume fait le point sur une des oeuvres les plus célèbres de notre tradition culturelle
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