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    Les incertitudes et les contradictions d’une « bonne intégration »

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    L’article analyse les difficultés d’adaptation entre les immigrants portugais et les catholiques français, durant la quinzaine d’années d’essor exceptionnel de l’immigration portugaise en France (1960-1974). Il n’a pas été facile de dépasser les malentendus et les contradictions entre deux mondes alors très éloignés. D’une part des migrants, très majoritairement catholiques, venus de villages où une profonde religiosité populaire était étroitement encadrée par un clergé conservateur et d’autre part le monde urbain des catholiques français engagés dans l’élan de Vatican II. Jusqu’à la chute de la dictature, le 25 avril 1974, les rapprochements, qui ne purent pas compter sur la Mission portugaise en France, furent le résultat des efforts conjugués de petits groupes de prêtres, religieuses et fidèles, français et portugais, épaulés par les responsables de la Pastorale des migrants. L’avènement de la démocratie, les changements dans l’Église au Portugal et l’insertion progressive des Portugais dans la société française, ont modifié la situation, sans toutefois résorber tous les contentieux ni effacer les spécificités religieuses et culturelles des immigrants catholiques portugais en France.This contribution describes the problems and adjustments between the Portuguese, Catholics migrants and French Catholics, all along the years of exceptional development of Portuguese immigration in France (1960-1974) It was difficult to overcome misunderstanding and contradictions between these two Catholics cultures. On one side Portugueses Catholics, small farmers migrants, coming from villages where an important popular religiosity was strictly supervised by a conservative catholic clergy. On the other side, the French Catholics, mainly urban, approving with Vatican II concile. Until the end of the Portuguese dictature, the 25th of April 1974, the connection between this two religious cultures came only from little groups of French and Portuguese priests, nuns and believers. The settlement of democracy and the changes into the Portuguese church and parallely the progressive insertion of Portugueses into French society, have changed the situation. However all the problems are not reduced because Portuguese Catholics migrant’s religious and cultural specificities remains

    Soldats et travailleurs portugais en France (1916-1918)

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    Jusqu’à la Première Guerre mondiale, on ne comptait qu’un millier de Portugais en France, des rentiers aisés, des artistes puis, à la fin du xixe siècle, de petits groupes d’exilés républicains réfugiés et quelques dizaines d’ouvriers venus après avoir travaillé avec des entreprises françaises au Portugal. La Première Guerre mondiale a marqué un tournant radical en amorçant l’immigration portugaise en France. Jusque-là, les Portugais émigraient massivement vers le Brésil et, beaucoup moins, v..

    L’accueil en France des réfugiés après le 11 septembre 1973

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    La réussite notable de l’accueil des réfugiés chiliens en France repose sur un contexte particulier : la solidarité du monde associatif vis-à-vis des opposants à la junte s’est doublée de la bienveillance des autorités françaises. Le système d’accueil performant a concerné tout autant les réfugiés chiliens que les opposants latino-américains qui avaient trouvé refuge dans le Chili d’Allende. Information, hébergement, orientation professionnelle…, tout a été mis en œuvre pour que ces exilés puissent reconstruire leur vie en France

    ĂŽle-de-France

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    À la fois centre d’activités économiques, pôle culturel et destination de la grande majorité des exilés et réfugiés, l’Île-de-France, devenue une “région monde”, est un observatoire privilégié et singulier du phénomène migratoire, qui a contribué à son expansion territoriale et participé à son dynamisme économique. L’histoire de l’immigration postcoloniale en région continue, elle, à s’écrire au quotidien, et d’autres, comme celle des mouvements de sans-papiers et de mal-logés, y sont en deveni

    Les travailleurs immigrés portugais des Trente Glorieuses

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    Les années soixante voient l'arrivée massive de migrants portugais, parmi lesquels une proportion croissante de jeunes, qui sont nombreux à franchir illégalement les frontières pour trouver du travail en France, surtout dans le secteur du bâtiment et des travaux publics. Environ la moitié d'entre eux s'installent dans le département de la Seine, cadre d'une enquête sociologique, menée en 1964-65, dont cet article retrace les aspects qui concernent spécifiquement l'emploi et l'insertion professionnelle.Volovitch-tavares Marie-christine. Les travailleurs immigrés portugais des Trente Glorieuses. In: Hommes et Migrations, n°1263, Septembre-octobre 2006. Immigration et marché du travail. Un siècle d'histoire. pp. 70-83

    L’immigration des Portugais en France, une histoire de paradoxes et de contrastes

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    Volovitch-Tavares Marie-Christine. L’immigration des Portugais en France, une histoire de paradoxes et de contrastes. In: Exils et migrations ibériques au XXe siècle, n°2, 2006. Espagnols et Portugais en France au XXe siècle. Travail et politiques migratoires. pp. 57-102

    L'immigration portugaise et l'impossible accord de main-d'Ĺ“uvre franco-portugais

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    One paradox of the Portuguese immigration in France comes from the fact that it developped without any manpower agreement between France and Portugal. As a consequence, a vast majority of Portuguese were clandestine emigrants, irregularly entered in France. Why was this illegal emigration both forbidden and tolerated by the salazarist dictatorship, and how did the french governments turned into a rule the regularizing of Portuguese immigrants, these are the questions dealt with in this article.Un des paradoxes de l'immigration portugaise en France tient au fait que cette immigration s'est développée en dehors de tout accord de main-d'œuvre entre la France et le Portugal. De ce fait, les Portugais furent majoritairement des émigrés clandestins entrés irrégulièrement en France. Pourquoi cette émigration illégale fut-elle à la fois interdite et tolérée par la dictature salazariste, et comment les gouvernements français ont-ils fait des régularisations une règle pour les Portugais, telles sont les questions abordées dans cet article.Volovitch-Tavares Marie-Christine. L'immigration portugaise et l'impossible accord de main-d'œuvre franco-portugais. In: Exils et migrations ibériques au XXe siècle, n°7, 1999. Les politiques publiques face au problème migratoire. pp. 121-137

    La Grande Guerre et l’amorce de l’immigration des Portugais en France

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    Jusqu’en 1916, la France n’était pas un horizon pour les travailleurs portugais. Depuis le dernier tiers du XIXe siècle, quand les recensements français commencèrent à distinguer les Portugais, leur nombre oscillait toujours autour d’un millier. La réorientation nouvelle de l’émigration des Portugais entre 1916 et 1918, est directement liée à l’entrée en guerre du Portugal, le 9 mars 1916, aux côtés de la France et de la Grande-Bretagne. Dans ces années de retour sur l’histoire et les mémoire..

    La Cimade et l’accueil des « réfugiés en provenance du Chili », du coup d’État militaire (11 septembre 1973) au début des années 1980

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    Je me propose de présenter les grandes lignes de l’accueil en France, par la Cimade, des « réfugiés en provenance du Chili », étudiées au travers des archives que la Cimade a confiées à la BDIC. Il s’agit d’un début de recherche sur l’exil en France des réfugiés latino-américains venant du Chili, chiliens ou non, après le coup d’État mené par le général Pinochet, en espérant que d’autres investigations permettront de mieux connaître et comprendre combien la Cimade a été centrale dans cet accu..

    Du temps des baraques au temps de la mémoire retrouvée

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    Entre 1962 et 1972 , plusieurs centaines de milliers de travailleurs portugais s'installent en France ; la plupart du temps pour des motifs économiques. En l'absence de toute structure d'hébergement ; les bidonvilles vont se développer en particulier à la périphérie de l'agglomération parisienne. Dans ces conditions extrêmement précaires, les nouveaux arrivants sauront conserver ou développer les solidarités qui leur rendront la vie moins difficile , parvenant même parfois à recréer la convivialité de leur pays d'origine.Volovitch-tavares Marie-christine. Du temps des baraques au temps de la mémoire retrouvée. In: Hommes et Migrations, n°1210, Novembre-décembre 1997. Portugais de France. pp. 18-31
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