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Francisco de Quevedo, Comment doit être le favori ? Fameuse comédie de Don Francisco de Quevedo y Villegas
À la suite de la journée d’études organisée et éditée par Rafaèle Audoubert, Gilles Del Vecchio et Morgane Kappès-Le Moing, sous le titre Comprendre Cómo ha de ser el privado de Francisco de Quevedo, publiée en 2010 par les Publications de l’Université de Saint-Étienne, les trois auteurs ont publié aux mêmes éditions, mais cette fois dans la collection « Les Translatives », une traduction française de cette pièce. Cette initiative est très heureuse à plus d’un titre : comme indiqué en introdu..
Philippe Rabaté et Hélène Tropé (éds.), Autour de « Don Quichotte » de Miguel de Cervantès
Les Presses de la Sorbonne Nouvelle publient les actes du colloque international que les éditeurs Philippe Rabaté et Hélène Tropé ont organisé à Paris, en janvier 2015, dans le cadre institutionnel des Centres de recherches du CRES de l’Université de Paris 3-Sorbonne Nouvelle et du GREAC de l’Université de Paris-Ouest Nanterre La Défense. La rencontre scientifique participa des nombreuses et heureuses manifestations qu’occasionna la célébration du quatrième centenaire de la parution de la Sec..
Défense et censure d’un jésuite de cour : la controverse autour du Père Jerónimo de Florencia
Les reprĂ©sentations du jĂ©suite JerĂłnimo de Florencia ont toujours Ă©tĂ© un enjeu dans la construction de l’image de la Compagnie du XVIIe siècle Ă nos jours. La Carta de defunciĂłn du Père jĂ©suite Juan de Montalvo, rĂ©digĂ©e en 1633, au lendemain de la mort du prĂ©dicateur royal montre comment le discours posthume, vĂ©ritable projet hagiographique, rĂ©habilite cette figure controversĂ©e dont l’influence politique Ă la cour fut grandissante jusqu’à la mort de Philippe III. Les termes de l’éloge dĂ©passent l’excellence de ses qualitĂ©s pour souligner son dĂ©sintĂ©ressement ainsi que sa parfaite obĂ©issance Ă l’ordre et Ă sa mission Ă©vangĂ©lique. En creux, se dessine une dĂ©fense Ă un double niveau, Ă la fois individuel et collectif, dans un contexte oĂą l’antijĂ©suitisme fait des Ă©mules en Espagne. Ă€ l’inverse, trois siècles plus tard, le jĂ©suite Antonio Astrain, dans son Historia de la CompañĂa, fait un tout autre choix, celui de dĂ©noncer les vices du Père Florencia pour mieux rĂ©affirmer les valeurs spirituelles et morales de la Compagnie. De la louange Ă la vitupĂ©ration, la variation des images de JerĂłnimo de Florencia prouve la plasticitĂ© des arguments de dĂ©fense de la Compagnie, mais aussi sa nĂ©cessitĂ© dans une Espagne inĂ©galement acquise Ă sa cause.Las representaciones del jesuita JerĂłnimo de Florencia siempre estuvieron en juego en la construcciĂłn de la imagen de la CompañĂa desde el siglo XVII hasta nuestros dĂas. La Carta de defunciĂłn del Padre jesuita Juan de Montalvo, redactada en 1633, despuĂ©s de la muerte del predicador real, muestra cĂłmo el discurso pĂłstumo, verdadero proyecto hagiográfico, rehabilita este personaje controvertido cuya influencia polĂtica en la corte fue creciente hasta la muerte de Felipe III. Los tĂ©rminos del elogio van más allá de la excelencia de sus cualidades para subrayar su desinterĂ©s, asĂ como su perfecta obediencia a la orden y a su misiĂłn evangĂ©lica. De forma implĂcita, se dibuja una defensa a un doble nivel, a la vez individual y colectivo, en un contexto en el que el antijesuitismo llega a convencer en España. Al contrario, tres siglos más tarde, el jesuita Antonio Astrain, en su Historia de la CompañĂa, procede de manera muy distinta al denunciar los vicios del Padre Florencia para mejor reafirmar los valores espirituales y morales de la CompañĂa. De la alabanza a la vituperaciĂłn, la variaciĂłn de las imágenes de JerĂłnimo de Florencia demuestra la plasticidad de los argumentos en defensa de la CompañĂa, pero tambiĂ©n su necesidad en una España parcialmente adquirida a su causa.The representations of the Jesuit JerĂłnimo de Florencia have always been an important stake in the construction of the Company’s image from the 17th century until today. The Carta de defunciĂłn written in 1633 by the Jesuit Father Juan de Montalvo immediately after the death of the royal preacher shows how the posthumous discourse —a truly hagiographical project —rehabilitates this controversial figure, who exerted more and more political influence in the court until the death of Philip III. The eulogy goes beyond the man’s excellent qualities to emphasize his selflessness as well as his utter obedience to the order and to his evangelical mission. Indirectly there emerges a defence at two levels, both individual and collective, at a time when Anti-Jesuitism was spreading in Spain. Conversely, three centuries later the Jesuit Antonio Astrain made a radically different choice in his Historia de la CompañĂa as he denounced Father Florencia’s vices to better reaffirm the Company’s moral and spiritual values. The varying images of JerĂłnimo de Florencia, which go from praise to vituperation, show how malleable the Company’s defending arguments are but also how necessary they are in Spain, a country where support for the Company is uneven
Mise en scène d’un Memento mori dans La mayor hazaña de Carlos Quinto de Diego Jiménez de Enciso
International audienceDes comedias au thème historique de Diego JimĂ©nez de Enciso dont nous avons aujourd'hui connaissance, La mayor hazaña de Carlos Quinto est, avec El prĂncipe don Carlos et Los MĂ©dicis de Florencia, l'une des plus connues. Cette pièce met en scène en trois actes les victoires politiques de l'empereur et son triomphe spirituel Ă travers la prĂ©paration de sa bonne mort
De la théorie à la fiction : le regard de Quevedo sur le favori idéal
Acte de la journée d'étude du 18 décembre 2009 sous la direction de Morgane Kappès-Le Moing, Rafaèle Audoubert et Gilles Del Vecchio.International audienc
Sous la vision, l’insurrection…Variations prophétiques contre Philippe II
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L’intimité du roi face à l’exercice du pouvoir : l’exemple de Philippe II
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Imago Philippi : recherches sur les représentations de Philippe II au cours du premier XVIIème siècle
Mention Très honorable avec les félicitations à l’unanimité.During the Spanish Golden Century, the image of King Felipe II evolved with "public opinion". Felipe II's death meant representations of the monarch became more stable. They were, however, diverse enough to be deployed to many different subsequent ends. A part of the imagery supported the discourse of royal propaganda, which subsisted after his death. Felipe III's succession to the throne however invalidated absolutist forms of government which henceforth became considered as poorly adapted to the new realities of the Hispanic Monarchy. During this reign, new political practices emerged, following the rise of the Duke de Lerme; decision-making powers started being shared for the first time amongst the King's favourites. It is within this context that the denigration of Felipe II's image was able to flourish. The decline of an absolutist Hispanic monarchy, revealed by the powerful valido, fired conflicting theoretical debates, stoked by nostalgia for royal powers lost. The memorial program established during Felipe II's reign had been aimed at glorifying his image after his death. However, remembrance of the King was not only fostered by older contemporaries but also amongst Spanish scholars, especially following the fall of the Duke de Lerme. In the search to right the keeling ship of royalty and to reconnect with a glorious past, eyes turned once more to Felipe II and the imagery of his reign.Au cours du premier XVIIème siècle, l'image de Philippe II est soumise, en Espagne, aux variations de l'"opinion publique". L'étape cruciale de la mort du roi avalise une cristallisation des représentations du monarque, suffisamment diverses pour connaître des usages a posteriori multiples. Certaines images figent le discours de promotion royale déjà présent durant son règne. Mais la succession sur le trône invalide un mode de gouvernement absolutiste considéré désormais comme peu adapté aux réalités de la Monarchie Hispanique. Le début du règne de Philippe III inaugure, avec l'ascension du duc de Lerme, une nouvelle forme de pratique politique, dans laquelle la volonté royale, que Philippe II n'a jamais partagée, offre un espace décisionnel aux favoris. Dans ce contexte, apparaît une logique de dénigrement de la figure philippienne. Le déclin de la monarchie hispanique, révélé par la toute puissance du valido alimente un débat théorique, régénéré par la nostalgie d'une puissance royale disparue. Le programme mémoriel mis en place sous Philippe II a cherché à glorifier son image au-delà de sa mort. Le souvenir du roi ne s'incarne pas seulement parmi ses contemporains vieillissants, il trouve également une légitimité chez certains penseurs espagnols, dès lors que la chute du duc de Lerme dans la faveur royale confirme l'échec du favori. Dans la quête de remèdes en vue de restaurer une fonction royale dénaturée et de renouer avec une histoire glorieuse, les regards se tournent vers Philippe II et puisent dans son imagerie
Guerre extérieure et déchirement intérieur : des conflits dans L’Espagnole anglaise de Miguel de Cervantès
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