7 research outputs found

    La crise caucasienne à travers le premier journal bulgare de Constantinople, le Carigradski vestnik, 1854-1859

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    Carigradski Vetsnik, fondé en 1848, est le seul journal bulgare publié au sein de l’Empire ottoman entre 1848 et 1858. Quelles sont ses options ? Quel rôle joue-t-il parmi les Bulgares ? En quoi popularise-t-il la crise caucasienne hors des limites naturelles de la communauté bulgare en phase de structuration identitaire et nationale ? En quoi fut-il un passeur d’idées exogènes, et plus particulièrement occidentales parmi les Bulgares 

    Russophilie ou francophilie dans la Renaissance bulgare ? [À propos d'un « activiste de la Renaissance bulgare ». L'autobiographie d'Alexandre Exarh, 1810-1891]

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    Pierre Voillery, "Russophilia" or "francophilia" in the Bulgarian Renaissance ? About an "activist of the Bulgarian Renaissance". Autobiography of Alexander Exarh. 1810-1891. Born at the beginning of the nineteenth century, in Eski Zaara (Ottoman Bulgaria), Alexander Stoilov Bey Oglou Exarhos had a life completely integrated within his period. He was a central figure of the Bulgarian Renaissance and one of the founders of the independent Bulgaria. Until now, his activity was known to us by fragmentary or indirect evidence or by incomplete archival documentation deposited in Sofia. The original text, entirely reproduced here, is his manuscript autobiography. It is of essential interest for the Bulgarian and the Ottoman history. The narration that contributes to the broadening of research in connection with this figure, offers a rare example of evidence lived by a prominent Bulgarian Ottoman Christian of the nineteenth century and also brings a new vision of the events that occurred at the time in Rumelia.Pierre Voillery, Russophilie ou francophilie dans la Renaissance bulgare ? A propos d'un « activiste de la Renaissance bulgare ». L' autobiographie ď Alexandre Exarh. 1810-1891. Né au début du XIXe siècle à Eski Zaara (Bulgarie ottomane), Alexandre Stoilov Bey Oglou Exarhos eut une vie exactement inscrite dans son siècle. Personnage central de la Renaissance bulgare, il fut l'un des pères fondateurs de la Bulgarie indépendante. Son activité nous était connue jusqu'à présent par des témoignages indirects ou parcellaires et par le fonds d'archives, incomplet, déposé à Sofia. Le texte inédit présenté ici dans son intégralité est son autobiographie manuscrite. Son intérêt est fondamental pour l'histoire bulgare et pour l'histoire ottomane. Ce récit, qui contribue à l'élargissement des recherches sur ce personnage, offre un exemple rare de témoignage vécu provenant d'un notable bulgare chrétien ottoman du XIXe siècle, en même temps qu'il apporte une vision nouvelle des événements qui se passèrent, à cette époque, en Roumélie.Voillery Pierre, Voillery Pierre, Peeva Antonia. Russophilie ou francophilie dans la Renaissance bulgare ? [À propos d'un « activiste de la Renaissance bulgare ». L'autobiographie d'Alexandre Exarh, 1810-1891]. In: Cahiers du monde russe et soviétique, vol. 22, n°4, Octobre-Décembre 1981. pp. 401-415

    Histoire d'un patronyme : l'origine et le nom d'une famille bulgare à l'époque ottomane

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    Voillery Pierre. Histoire d'un patronyme : l'origine et le nom d'une famille bulgare à l'époque ottomane. In: Revue des études slaves, tome 60, fascicule 2, 1988. Tome 60, fascicule 2. En hommage à Roger Bernard : Études bulgares, sous la direction de Jack Feuillet. pp. 507-512

    Un centre bulgare antirusse à Paris, 1836-1846

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    Pierre Voillery, A Bulgarian anti-Russian centre in Paris. 1836- 1846. Between 1836 and 1846, a homogeneous group of Bulgarians, Ottoman subjects, is constituted in Paris around Alexander Exarh. It consists of at least 21 members, most of whom belong to the class of Bulgarian notables, responsible for the revival of their people. All of them come from cities of Central Bulgaria and are studying either law or medicine. Politically, only one of them is clearly russophile, the others are supporters of prince Czartoryski, and refuse the russification of the Renaissance, which at the time is only a confused quest for a national definition within the Ottoman model. Such an analysis, if extended to all the "activists" of the Renaissance, the total number of which is low enough - 191 Bulgarians are attending University courses between 1835 and 1878, a few hundreds participate actively in the movement - would allow to better define the Bulgarian Renaissance with its internal struggles, its individual rivalries, its political contradictions and finally its real identity.Pierre Voillery, Un centre bulgare antirusse à Paris. 1836-1846. Entre 1836 et 1846, un groupe homogène de sujets bulgares ottomans se constitue à Paris autour d'Alexandre Exarh. Il compte au moins 21 membres, issus pour la grande majorité d'entre eux du milieu des notables bulgares à l'origine de la Renaissance nationale de ce peuple. Tous proviennent des villes de Bulgarie centrale, étudient soit le droit, soit la médecine. Politiquement, un seul d'entre eux est explicitement russophile, les autres sont partisans du prince Czartoryski, refusant La russification de La Renaissance, qui n'est alors que la recherche confuse d'une définition nationale au sein du modèle ottoman. Etendue à l'ensemble des "activistes" de La Renaissance, dont le nombre total est, en définitive, faible - 191 Bulgares suivent des études supérieures entre 1835 et 1878, quelques centaines participent activement au mouvement -, une telle analyse permettrait de mieux définir la Renaissance bulgare, avec ses luttes internes, ses rivalités individuelles, ses contradictions politiques et, finalement, son identité réelle.Voillery Pierre. Un centre bulgare antirusse à Paris, 1836-1846. In: Cahiers du monde russe et soviétique, vol. 23, n°1, Janvier-Mars 1982. pp. 33-43

    Un aspect de la rivalité franco-russe au XIXe siècle : les Bulgares [Pénétration française et missions catholiques]

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    Pierre Voillery, An aspect of the Franco-Russian rivalry in the nineteenth century: the Bulgarians. French penetration and Catholic missions. At the time when the Eastern question is revived in the nineteenth century because of the emerging problem of nationalities, the Great Powers have to solve the matter of control organization in connection with the Balkan populations. The Bulgarians are among the last Balkan nations to have started moving. They are also characterized by the fact that they have always been considered as Russia's supporters. From 1840 to 1861, Catholic organizations, acting more or less as French political agents, penetrate into Bulgarian territory promoting the possible alternative to the pro-Russian trends. As a matter of fact, the question of a possible connection with Rome by means of Uniatism is politically formulated. It is based on the refusal of Russian preponderance and on the development of a political project favouring the Western countries. The present study endeavours to point out that the supporters of such a choice were precisely the most important personalities of the Bulgarian Renaissance. Also that a number of Bulgarians will oppose Russia with the assistance of France so as to find an original, specifically Bulgarian solution. This evolution will come to an end only with the failure of the Uniate Bulgarian movement and the vigorous Russian intervention with the Bulgarians as well as with the Constantinople Patriarchate requested to moderate the opposition to the establishment of a Bulgarian autocephalous Church.Pierre Voillery, Un aspect de la rivalité franco-russe au XIXe siècle : les Bulgares. Pénétration française et missions catholiques. Alors que la question d'Orient connaît un renouveau, au XIXe siècle, avec l'émergence des questions nationales, les Grandes Puissances vont être confrontées au problème de la mise en place d'un contrôle sur les nationalités balkaniques. Les Bulgares offrent cette double particularité d'être, d'une part, l'une des dernières nations balkaniques à se mettre en mouvement et d'autre part, d'avoir toujours été considérés comme des partisans de la Russie. Or, de 1840 à 1861, la pénétration catholique en terres bulgares qui, de façon plus ou moins étroite, est l'agent du pouvoir politique français, permet la constitution d'une alternative à ces tendances russophiles. En effet, la question d'un rattachement à Rome par le biais de l'uniatisme se pose politiquement, en se fondant sur un refus de la prépondérance russe et sur l'affirmation d'un projet politique favorable aux pays occidentaux. L'intérêt de la présente étude est de montrer que les partisans d'une telle voie sont précisément les personnages les plus importants de la Renaissance bulgare et qu'un certain nombre d'autres Bulgares choisiront de s'opposer à la Russie en prenant appui sur la France afin d'élaborer une solution originale, spécifiquement bulgare. Cette évolution ne prendra fin qu'avec l'échec du mouvement uniate bulgare et les vigoureuses interventions de la Russie tant auprès des Bulgares que du Patriarcat de Constantinople pour qu'il atténue son opposition à la création d'une Église bulgare autocéphale.Voillery Pierre. Un aspect de la rivalité franco-russe au XIXe siècle : les Bulgares [Pénétration française et missions catholiques]. In: Cahiers du monde russe et soviétique, vol. 21, n°1, Janvier-Mars 1980. pp. 31-47

    Entre Russie et Bulgarie [Contribution à l'histoire de la première église bulgare de Constantinople (1847-1859) : Un texte inédit d'Alexandre Exarh]

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    Pierre Voillery, Between Russia and Bulgaria. Contribution to the history of the first Bulgarian church in Constantinople. This previously unpublished text of Alexander Exarh pertaining to the foundation of a Bulgarian church in Constantinople constitutes a contribution to the history of the national revival of Bulgaria insofar as it represents a testimony of one of the principal promoters of this event. The author does not supply a new interpretation of this question but clarifies some of its points. He reinstates the role played by A. Exarh in the establishment of an autonomous Bulgarian church; he points out the balance of power then prevailing within the Bulgarian community of the Ottoman capital and supplies a better understanding of the rivalry that opposed foreign Powers desirous to acquire the control of this movement; finally he throws a light on the interplay of different factions within the leading circles of the Ottoman Empire, be they Turkish or Greek.Pierre Voillery, Entre Russie et Bulgarie. Contribution à l'histoire de la première église bulgare de Constantinople, 1847-1859. Ce texte inédit d'Alexandre Exarh sur la fondation de l'église bulgare de Constantinople constitue une contribution à la connaissance de l'histoire de la renaissance nationale bulgare dans la mesure où il offre le témoignage de l'un des principaux acteurs de cet événement. L'auteur ne prétend pas apporter d'interprétation nouvelle de cette question mais en précise certains points. Il restitue la place qu'A. Exarh occupait dans le processus de la création d'une église bulgare autonome ; il explicite les rapports de forces qui existaient au sein de la communauté bulgare de la capitale ottomane et permet de mieux apprécier la rivalité qui opposa les Puissances entre elles dans leur souhait de contrôler ce mouvement ; enfin il éclaire le jeu des différentes factions au sein des sphères dirigeantes de l'Empire ottoman, qu'elles soient turques ou chrétiennes.Voillery Pierre. Entre Russie et Bulgarie [Contribution à l'histoire de la première église bulgare de Constantinople (1847-1859) : Un texte inédit d'Alexandre Exarh]. In: Cahiers du monde russe et soviétique, vol. 27, n°3-4, Juillet-Décembre 1986. pp. 417-434
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