99 research outputs found

    Brumath – Place de l'Aigle

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    Identifiant de l'opération archéologique : Date de l'opération : 2001 (EV) La fouille conduite durant le printemps et l'été 2001 sur la place de l'Aigle, pratiquement au centre de la ville de Brumath, a été rendue nécessaire par le projet de construction d'un bassin d'orage, à l'initiative du SIVU de Brumath et de ses environs. Plusieurs fouilles dans les parages, y compris sur la place elle-même, témoignaient déjà de l'importance des vestiges archéologiques, dans ce qui a été un chef-l..

    « Palais des hôtes » ou bâtiments laïcs aux marges des abbayes, VIIIe-Xe siècles.  Comparaisons et évolutions des sites jusqu’aux XIe-XIIe siècles. À propos de la fouille du 12 rue Saint-Genest à Nevers

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    La réunion débute par une présentation de la fouille de Nevers (INRAP), axée sur la question du grand bâtiment carolingien qui semble avoir fermé le domaine de l’abbaye Notre-Dame du côté de la Loire ; de son contexte topographique, mais aussi du devenir du site jusqu’aux XIe-XIIe siècles. Cette abbaye de femmes située extra-muros jusqu’aux XIIIe-XIVe siècles au moins, fondée probablement au VIIe siècle (la fouille tend à le confirmer), restaurée ou refondée en 849, et avec laquelle ont fusio..

    Habitat et processus d’agglomération en Bourgogne au cours du Moyen Âge (Ve – XVIe s.) : l’apport des travaux archéologiques des années 1995-2005, contribution au Bilan scientifique régional

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    Cette contribution est issue d’une partie des travaux du bilan scientifique régional 1995-2005 commandé par le ministère de la Culture (S.R.A. de Bourgogne). S’appuyant en amont sur un premier état des lieux offert en 1987 par le catalogue de l’exposition « Bourgogne Médiévale : la Mémoire du sol », elle tente de dégager les principales tendances de la recherche de terrain dans les années qui ont suivi, sur les thèmes de l’habitat médiéval et des différentes formes et évolutions de son groupement éventuel, ou de son abandon. Ce travail repose non seulement sur les données de toutes les fouilles et sondages au sol traitant de ces sujets pendant la décennie 1995-2005, mais aussi, autant que possible, sur celles des études d’élévations, mémoires universitaires et publications. Les principaux acquis des années ultérieures sont également pris en compte. La première impression reste celle d’un très grand éclatement de la recherche dans ces domaines, mais quelques lignes de force se dégagent. Si la répartition géographique des opérations de terrain fait apparaître de grands contrastes au profit des principales zones d’activité économique actuelles, on constate un certain équilibre des interventions entre milieu rural et milieu urbain – quoique les études d’élévations et les mémoires universitaires privilégient le second. Approchés dans les faits de façons différentes par les archéologues, ces deux milieux se voient analysés séparément. Le milieu rural montre pour l’essentiel un contraste entre une majorité d’occurrences d’habitats en bois sur poteaux de fond privés de sols en place, antérieurs au XIIe s. pour la plupart, et une minorité de constructions maçonnées avec sols conservés, mieux réparties dans le temps mais en moyenne plus tardives. Pour le milieu urbain, l’analyse en fonction du type d’agglomération concernée paraît plus pertinente : villes d’origine antique d’une part, comprenant les cinq cités épiscopales et quelques anciens castra secondaires, et bourgs de formation médiévale de l’autre, associés à un monastère ou à un château. D’un groupe à l’autre, les acquis et les faiblesses ne sont pas les mêmes. Si l’heure des grandes synthèses ne paraît pas encore venue, la conclusion propose une liste de sites qui mériteraient une publication monographique, et déjà quelques synthèses thématiques intermédiaires. Elle suggère enfin d’aider à une meilleure coordination des recherches à venir, par la définition de quelques axes majeurs devant permettre de mieux les orienter.This paper stems from a section of the regional scientific report 1995-2005 requested by the Ministry of Culture (Service régional de l’Archéologie de Bourgogne). Initially outlining the state of the archaeological sites as described in 1987 in the catalogue of the exhibition ‘Bourgogne Médievale. La Mémoire du sol’, it attempts to delineate the major trends in research during the years that followed, revolving around the themes of the medieval habitat, its different forms and developments, or its abandonment. This study does not rely solely on the data provided by excavations and ground surveys carried out between the years 1995-2005 but, as much as has been possible, also on studies of elevations, university dissertations and publications. The principal knowledge acquired in more recent years has also been taken into account. The first impression received is that there has been a fragmentation in research but that several main themes stand out. Whereas the geographical distribution of studies tends to be concentrated around contemporary economic zones, a balance is noticeable between research in rural and urban environments, though the study of elevations and university dissertations favours the second. Approached in different manners by archaeologists, these two environments are analysed separately. The rural environments display a preponderance of wooden constructions on piles whose floors have disappeared, most of which were built prior to the 12th century. The rest of the constructions are made from masonry, with their flooring still in place, more widely distributed in time but on average built at a later date. With regard to urban environments, analysis as a function of agglomeration type seems more pertinent : towns of ancient origin on the one hand, including the five episcopal civitates and a few ancient secondary castra, and bourgs built during the Middle Ages, either associated with a monastery or castle, on the other. The strengths and weaknesses in our knowledge of the two environments do not correspond. Although the time has not yet arrived when the two domains might be treated together, the conclusion of the study lists those sites that merit an individual publication and includes a few intermediary summary themes. To conclude, with the aim of better coordination of future research projects, it suggests that a number of key topics should be defined for more fruitful overall management.Dieser Beitrag ist das Ergebnis eines Teils der vom Kulturministerum (Service Régional d’archéologie der Bourgogne) angeforderten Bilan scientifique régional 1995-2005. Zunächst stützt sich diese Bilanz auf eine erste Bestandsaufnahme aus dem Jahr 1987 mit dem Katalog der Ausstellung „Bourgogne Médiévale. La Mémoire du sol“ ; anschließend bemüht sie sich die wichtigsten Tendenzen der Feldforschung der nachfolgenden Jahre zu den Themen des mittelalterlichen Siedlungswesens und der unterschiedlichen Formen und Entwicklungen seiner möglichen Gruppierung oder Aufgabe herauszuarbeiten. Diese Arbeit basiert nicht nur auf den Daten sämtlicher diese Themen betreffenden Grabungen und Sondierungen des Jahrzehnts 1995-2005, sondern auch, soweit dies möglich war, auf den Aufrissstudien, Diplomarbeiten und Publikationen. Die Forschungsergebnisse der folgenden Jahre werden ebenfalls berücksichtigt. Der erste Eindruck ist der einer überaus großen Aufsplitterung der Forschung in diesen Bereichen, dennoch sind einige Grundzüge erkennbar. Obwohl die geographische Verteilung der Feldforschungen große Kontraste zugunsten der modernen Gewerbegebiete erkennen lässt, besteht ein gewisses Gleichgewicht zwischen den Interventionen im ländlichen und städtischen Milieu – die Aufrissstudien und die Diplomarbeiten privilegieren indessen das städtische Milieu. Faktisch werden diese beiden Milieus von den Archäologen unterschiedlich angegangen und demzufolge getrennt analysiert. Die ländliche Umgebung zeichnet sich für die Zeit vor dem 12. Jh. im Wesentlichen durch einen Kontrast zwischen einer überwiegenden Anzahl von Holzpfostenhäusern ohne erhaltene Laufhorizonte aus und einer kleineren Anzahl von gemauerten Häusern mit noch erhaltenen Laufhorizonten, die zeitlich zwar besser verteilt, im Durchschnitt aber jünger sind. Im städtischen Milieu scheint eine dem Typ der Ortschaft entsprechende Analyse angebrachter zu sein : einerseits Städte antiken Ursprungs mit den fünf Bischofssitzen und einigen ehemaligen zweitrangigen Castra, andererseits Marktflecken mittelalterlichen Ursprungs, die eine Beziehung zu einem Kloster oder einer Burg aufweisen. Die Erkenntnisse und die Kenntnislücken unterscheiden sich bei beiden Milieus. Wenn die Stunde der großen Synthesen auch noch nicht geschlagen hat, so kann hier doch eine Liste von Orten vorgeschlagen werden, die eine monographische Publikation verdienen würden, sowie einige vorläufige thematische Synthesen. Dieser Beitrag legt darüber hinaus eine bessere Koordinierung der zukünftigen Forschungen mittels der Definition einiger Hauptforschungsachsen nahe, um eine gezieltere Orientierung der Recherchen zu ermöglichen

    Nevers (Nièvre), 12 rue Saint-Genest : fouille d’une partie du domaine de l’ancienne abbaye Notre-Dame

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    D’octobre 2003 à juin 2004, l’INRAP a mené une fouille importante au n° 12, rue Saint-Genest à Nevers, préalable à la construction d’une maison d’accueil pour personnes âgées dépendantes. La parcelle concernée occupe une pente qui mène au sud vers la Loire, et à l’ouest vers l’ancien ruisseau de la Passière. Elle est bordée au nord par l’ancienne abbaye bénédictine Notre-Dame (actuel musée municipal Frédéric Blandin), flanquée de l’ancienne église paroissiale Saint-Genest, et forme une terras..

    Tournus, le castrum, l’abbaye, la ville, xie-xive siècles et prémices. Analyse archéologique d’un développement monastique et urbain

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    Le site de Tournus (Saône-et-Loire), étiré le long de la Saône, présente un exemple remarquable d’étagement topographique de vestiges antiques et médiévaux, sur 1200 m à peu près. Au sud, l’emprise du castrum antique se lit encore très bien dans le plan parcellaire : il s’agit initialement d’une petite agglomération fortifiée du bord de Saône, traversée par la via Agrippa reliant Lyon à Chalon en suivant la rivière (le tracé de la voie se trouve à l’origine de la grand-rue du centre ville act..

    Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Ancien cloître de la cathédrale Saint-Vincent

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    L’ancien groupe épiscopal de Chalon-sur-Saône est localisé dans le noyau de l’agglomération romaine de Cabilonum, à l’intérieur de la muraille du castrum tardo-antique. L’ancienneté de l’occupation est supposée  : un évêque est mentionné à Chalon depuis le ive s. au moins et la première évocation connue d’un édifice abritant la cathédrale remonte au vie s., tandis que des travaux archéologiques ont déjà mis au jour, au NE du cloître, des niveaux antiques et mérovingiens et des constructions m..

    Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Cloître Saint-Vincent

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    La restauration du cloître gothique de la cathédrale de Chalon a suscité des interventions archéologiques à la fois sur les élévations périphériques et par une série de sondages ponctuels, sur les sols des galeries et surtout du jardin central. Malgré les perturbations du xixe s., l’ensemble fournit un aperçu de l’évolution de ce site au cœur du noyau le plus anciennement urbanisé de la ville, depuis le ier s. de notre ère. Attestées ponctuellement en fond de fouille, les constructions du ier..

    Martailly-Lès-Brancion (Saône-et-Loire). Château de Brancion : transect dans le flanc nord de la butte

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    Mentionné pour la première fois en 944 sous la forme explicite de « castrum Brancudunum », le site perché de Brancion occupe un éperon rocheux détaché d’une des lignes de crêtes séparant la vallée de la Saône de celle de la Grosne, à 13 km à l’ouest de Tournus. Les trois-quarts ouest du site sont occupés par une plateforme cernée par les vestiges d’une enceinte fortifiée médiévale, où se concentre le village d’époque moderne, autour de sa halle. De 2002 à 2007, cet ensemble a fait l’objet d’i..

    Dijon (Côte-d’Or). 3-5, rue Turgot, ancien couvent des Cordeliers

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    Une opération de rénovation immobilière est à l’origine du diagnostic effectué en 2012/2013 sur le site de l’ancien couvent des Cordeliers de Dijon. Fondé en 1243 en partie sud de la ville, sur des terrains sans doute faiblement urbanisés à l’époque, à moins de 100 m à l’extérieur des murailles du castrum de la fin de l’Antiquité, cet établissement démantelé à la Révolution n’a guère laissé de vestiges repérables à première vue (son emprise a même été coupée en deux par l’actuelle rue Turgot)..

    Dijon (Côte-d’Or). Musée des Beaux-Arts

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    Le musée des Beaux-Arts de Dijon occupe le site du palais des ducs de Bourgogne de la fin du Moyen Âge, devenu « logis du roi » au xvie s., puis « palais des états » à la fin du xviie. L’aile principale du musée a été construite de 1852 à 1856 sur l’emprise de la Sainte-Chapelle des xiie-xvie s., démolie après la Révolution. De 2016 à 2019, la rénovation du musée s’est accompagnée d’une étude archéologique combinant zones de fouilles et relevés d’élévations. Les fouilles ont concerné principa..
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