11 research outputs found

    Causation

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    Causation is defined as a relation between facts: C causes E if and only if C and E are nomologically independent facts and C is a necessary part of a nomologically sufficient condition for E. The analysis is applied to problems of overdetermination, preemption, trumping, intransitivity, switching, and double prevention. Preventing and allowing are defined and distinguished from causing. The analysis explains the direction of causation in terms of the logical form of dynamic laws. Even in a universe that is deterministic in both temporal directions, not every fact must have a cause and present facts may have no future causes

    Determinism, Counterfactuals, and the Possibility of Time Travel

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    The Consequence argument is an argument from plausible premises–our lack of causal power over the laws and past–to an implausible conclusion: that if determinism is true, we are equally powerless with respect to the future. What the compatibilist needs is a theory of counterfactuals that preserves the links between counterfactuals, causation, and the natural laws in a way that supports our commonsense belief that we have the power to make a causal difference to the future but no such power with respect to the past. Lewis’s critique of the Consequence argument was based on his theory of counterfactuals and his analysis of causation as a counterfactual relation between particular events. He argued that, at a world that is deterministic in the way that ours might be, counterfactuals are temporally asymmetric in a way that matches the contingent temporal asymmetry of cauation. So it is not surprising, but only to be expected, that the past is causally closed while the future is causally open. If this worked, it would be just what the compatibilist needs. But it doesn’t work. There is an argument, due to Tooley and recently endorsed by Wasserman, that a fundamental feature of Lewis’s theory of counterfactuals is inconsistent with the metaphysical possibility of time travel and backwards causation. If this is right, then Lewis’s response to the Consequence argument fails. I endorse this conclusion, but argue that there is a better theory of counterfactuals–a theory that leaves open the metaphysical possibility of time travel to the past and backwards causation

    How the Laws Constrain: Causation, Counterfactuals, and Free Will

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    The free will/determinism problem is usually presented as a problem about the compatibility of laws of a certain kind – deterministic – with a special property of human beings: free will. And many people think, sometimes on the basis of argument, sometimes because it just seems obvious to them, that determinism is incompatible with free will. Some say that determinism rules out not just free will but also moral responsibility. Others disagree, claiming that we might be morally responsible eve..

    Actions, thought-experiments and the ‘Principle of alternate Possibilities’

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    In 1969 Harry Frankfurt published his hugely influential paper ‘Alternate Possibilities and Moral Responsibility’ in which he claimed to present a counterexample to the so-called ‘Principle of Alternate Possibilities’ (‘a person is morally responsible for what he has done only if he could have done otherwise’). The success of Frankfurt-style cases as counterexamples to the Principle has been much debated since. I present an objection to these cases that, in questioning their conceptual cogency, undercuts many of those debates. Such cases all require a counterfactual mechanism that could cause an agent to perform an action that he cannot avoid performing. I argue that, given our concept of what it is for someone to act, this requirement is inconsistent. Frankfurt-style alleged counterexamples are cases where an agent is morally responsible for an action he performs even though, the claim goes, he could not have avoided performing that action. However, it has recently been argued, e.g. by John Fischer, that a counterexample to the Principle could be a ‘Fischer-style case’, i.e. a case where the agent can either perform the action or do nothing else. I argue that, although Fischer-style cases do not share the conceptual flaw common to all Frankfurt-style cases, they also fail as counterexamples to the Principle. The paper finishes with a brief discussion of the significance of the Principle of Alternate Possibilities

    Le libre arbitre

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    Sommes-nous libres et moralement responsables ? L’idée de liberté ne suppose-t-elle pas de postuler dans la trame des événements du monde une forme d’indéterminisme ? Un tel indéterminisme est-il compatible avec les données des sciences contemporaines ? Est-il seulement intelligible ? Le grand débat sur le libre arbitre est presque aussi vieux que la philosophie. Un tel héritage bimillénaire invite bien entendu à s’instruire des thèses et des arguments du passé. Mais cet héritage ne doit pas pour autant nous dissuader de reprendre la controverse pour elle-même, à nouveaux frais et en fonction des connaissances contemporaines. Le présent volume s’inscrit dans cette volonté d’aborder la question du libre arbitre dans une perspective contemporaine. Cette approche contemporaine de la question, qui était encore celle de Sartre naguère, a été moins représentée dans le paysage français ces quarante dernières années, alors qu’elle connaissait dans d’autres pays des développements considérables. Dans les pays anglo-saxons en particulier, alors que le débat sur le libre arbitre semblait avoir été définitivement clos depuis Hobbes et Hume par un large consensus « compatibiliste », les années 1970-1980 ont vu réapparaître une controverse extrêmement animée où l’on a pu retrouver à peu près toute la variété de positions qui avait existé aux autres époques de l’histoire de la philosophie. La discussion contemporaine sur le libre arbitre, dont certains des participants les plus éminents sont également contributeurs de ce volume, n’offre donc pas l’homogénéité ou le consensus d’une « époque », mais se présente au contraire comme une mosaïque de positions qui tirent souvent leur valeur dialectique et leur raffinement argumentatif de leur confrontation aux autres positions actuellement défendues. Pour y voir plus clair dans cette variété de positions, il est commode de recourir à l’opposition traditionnelle entre « conceptions compatibilistes » du libre arbitre et « conceptions incompatibilistes ». Les conceptions compatibilistes soutiennent que le libre arbitre est en réalité compatible avec le déterminisme causal, de telle sorte qu’il n’y a nullement à s’inquiéter d’une éventuelle preuve du déterminisme par la science. Les conceptions incompatibilistes au contraire (qui font l’objet d’un retour en force depuis une quarantaine d’années) défendent par divers arguments l’intuition selon laquelle le déterminisme nous priverait du libre arbitre.Sommes-nous libres et moralement responsables ? L’idée de liberté ne suppose-t-elle pas de postuler dans la trame des événements du monde une forme d’indéterminisme ? Un tel indéterminisme est-il compatible avec les données des sciences contemporaines ? Est-il seulement intelligible ? Le grand débat sur le libre arbitre est presque aussi vieux que la philosophie. Un tel héritage bimillénaire invite bien entendu à s’instruire des thèses et des arguments du passé. Mais cet héritage ne doit pas pour autant nous dissuader de reprendre la controverse pour elle-même, à nouveaux frais et en fonction des connaissances contemporaines. Le présent volume s’inscrit dans cette volonté d’aborder la question du libre arbitre dans une perspective contemporaine. Cette approche contemporaine de la question, qui était encore celle de Sartre naguère, a été moins représentée dans le paysage français ces quarante dernières années, alors qu’elle connaissait dans d’autres pays des développements considérables. Dans les pays anglo-saxons en particulier, alors que le débat sur le libre arbitre semblait avoir été définitivement clos depuis Hobbes et Hume par un large consensus « compatibiliste », les années 1970-1980 ont vu réapparaître une controverse extrêmement animée où l’on a pu retrouver à peu près toute la variété de positions qui avait existé aux autres époques de l’histoire de la philosophie. La discussion contemporaine sur le libre arbitre, dont certains des participants les plus éminents sont également contributeurs de ce volume, n’offre donc pas l’homogénéité ou le consensus d’une « époque », mais se présente au contraire comme une mosaïque de positions qui tirent souvent leur valeur dialectique et leur raffinement argumentatif de leur confrontation aux autres positions actuellement défendues. Pour y voir plus clair dans cette variété de positions, il est commode de recourir à l’opposition traditionnelle entre « conceptions compatibilistes » du libre arbitre et « conceptions incompatibilistes ». Les conceptions compatibilistes soutiennent que le libre arbitre est en réalité compatible avec le déterminisme causal, de telle sorte qu’il n’y a nullement à s’inquiéter d’une éventuelle preuve du déterminisme par la science. Les conceptions incompatibilistes au contraire (qui font l’objet d’un retour en force depuis une quarantaine d’années) défendent par divers arguments l’intuition selon laquelle le déterminisme nous priverait du libre arbitre
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