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    Daniel Panzac (1933-2012)

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    Je l’ai connu aux Archives nationales d’outremer (ANOM), à Aix. Il finissait sa thèse, je commençais la mienne. Et pour se divertir de la lecture des archives, on a discuté et sympathisé : il m’a raconté son histoire dont certaines étapes m’avaient d’autant plus égoïstement intéressée que nos déroulements de vie se ressemblaient un peu. Il était agrégé d’histoire ; avant d’entrer au CNRS, il a longtemps enseigné au collège de Manosque, puis à Aix-en-Provence, au Jas de Bouffan, entre les anné..

    Daniel Panzac (1933-2012)

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    Cinémas arabes du XXIe siècle. Nouveaux territoires, nouveaux enjeux

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    Loin des feux qui ont fait jadis sa gloire, le cinéma des pays arabes se réinvente sous l’effet de dynamiques de production et d’exposition des films, dans des expérimentations visuelles inédites et dans un nouveau rapport à la prise et à la consommation d’images. Ce sont ces mutations et ce qu’elles disent de ce territoire, qui va de l’Atlantique au Golfe, que ce recueil explore. Par l’étude des œuvres, des conditions de production des films, de leur circulation et de leur réception, le cinéma permet en effet aussi d’interroger les évolutions sociales et politiques à l’œuvre dans cette région du monde. La première partie de cet ensemble est construite autour des notions de territoire et de frontière. Celles-ci concernent aussi bien les nouvelles logiques de production et d’exposition de films dans les festivals que l’effacement des frontières entre champs artistiques, et bien entendu la façon dont les films eux-mêmes prennent en charge de multiples manières les questions de représentation territoriale. La seconde partie s’attache à la représentation du pouvoir dans les films et aux liens tissés entre pouvoirs et cinéma au cours de ces dix dernières années. A travers les bouleversements filmés et mis en scène durant les Printemps arabes (voire même avant), cette partie traite bien évidemment du rapport entre cinéma et révolution, mais elle questionne aussi les rapports de pouvoir quand celui-ci se situe à d’autres niveaux, entre les hommes et les femmes, entre les producteurs et les réalisateurs, entre les spectateurs et le film. Elle interroge tout autant la façon dont des partis politiques ou des médias utilisent le film pour accroître leur influence qu’à l’inverse, l’action du cinéma lui-même sur les pouvoirs politiques et sur leurs évolutions. Cette partie s’achève sur une réflexion qui, partant des territoires arabes et des contestations politiques avec et par l’image, interroge de façon plus ample ce qui définit le cinéma au regard des autres images au xxiesiècle
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