La labilité du réseau aux XVIIIe et XIXe siècles: Le cas de la Poste aux chevaux dans le quart nord-ouest de la France

Ce texte fait partie d'un dossier dirigé par Sandrine Robert et Nicolas Verdier, intitulé "Du sentier à la route. une archéologie des réseaux viaires"National audienceThe question of “ double ways ”, ' "Éffilochage" or "chevelu" of ways, or even "lability" network is the one who is going to occupy us in this article. To try to notice in the best these fluctuations of the system of terrestrial communication, we shall cross two bases, the first one relating to the roads of Post office from 1700s till 1830, what corresponds carrying on thank you localities of more than 4000 inhabitants during the same period. These localities which we shall call here, without discussing it, cities, seem to be able to be, more and more considered as being points of eye-catcher of network. Beyond, these elements of induration, what seems to have to be noted the remarkable instability of lines between these remarkable places is. Certain axles never seem not to settle during period. Two logic of various ladders opposes then: the one in the echelon in the least regional, or even national seems to assure long-distance links, other one in the echelon local, fitting to the pressures of the ground assures communication from a city to another.La question des “voies doubles”, de l'“éffilochage” ou du “chevelu” des voies, voire de la “labilité” du réseau est celle qui va nous occuper dans cet article. Pour tenter d'observer aux mieux ces fluctuations du système de communication terrestre, nous croiserons deux bases, la première relative aux routes de Poste des années 1700 à 1830, la seconde portant sur les localités de plus de 4000 habitants durant cette même période. Ces localités que nous appellerons ici, sans le discuter, des villes, semblent pouvoir être, de plus en plus considérées comme étant des points d'accroche du réseau. Au-delà, de ces éléments d'induration, ce qui semble devoir être noté est la remarquable instabilité des tracés entre ces lieux remarquables. Certains axes semblent ne jamais se fixer durant la période. Deux logiques d'échelles diverses s'opposent alors : l'une à l'échelon au moins régional, voire nationale semble assurer les liaisons interurbaines, l'autre à l'échelon locale, s'adaptant aux contraintes du terrain assure la communication d'une ville à une autre

La réforme des arrondissements de 1926: Un chois d'intervention entre espaces et territoires

National audienceOn September 26, 1926, the "décret-loi Poincarré-Sarraut, brings the disappearance of 2/5e French "arrondissement". Those, created by the law of February 17, 1800 (28 pluviôse an VIII), knew many attacks since the shortly after their creation. But it is however necessary to wait after the First World War to see their significantly decreased number. The day before the reform, the plays therefore were not made. On the contrary, ideas of regionalization on the one hand with or without valorization of the cantons, and the option of a pure and simple disappearance of the districts, on the other hand, had been imagined. A relative weakening of the relation to the territorial districts of the time explains the reform partly. But, beyond, it is by a policy of long run that it was made possible. Indeed, the territory of the district was gradually seen dispossessing of what made its existence: the relation intimates between actors and territory. The choices finally carried out, seem to have been elaborate between 1923 and 1926. We will try to finish testing the official criteria in order to better include/understand the nature of the decisions taken.Le 26 septembre 1926, le décret-loi Poincarré-Sarraut, amène la disparition de 2/5e des arrondissements français. Ceux-ci, créés par la loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800), ont connu de nombreuses attaques depuis le lendemain de leur création. Mais il faut cependant attendre le lendemain de la Première Guerre mondiale pour voir leur nombre significativement diminué. À la veille de la réforme, les jeux n'étaient pas pour autant faits. Au contraire, les idées de régionalisation d'une part avec ou sans valorisation des cantons, et l'option d'une disparition pure et simple des arrondissements, d'autre part, avaient été imaginées. Un relatif affaiblissement du rapport aux circonscriptions territoriales de l'époque explique pour partie la réforme. Mais, au-delà, c'est par une politique de long terme qu'elle a été rendue possible. En effet, le territoire de l'arrondissement s'est progressivement vu déposséder de ce qui faisait son existence : la relation intime entre acteurs et territoire. Les choix finalement effectués, semblent avoir été élaborés entre 1923 et 1926. Nous tenterons pour finir de tester les critères officiels de façon à mieux comprendre la nature des décisions prises

Gerarchie urbane e città in rete : l'urbanizzazione della francia tra il 1700 et il 1830

International audienceDes tentatives de modélisations relatives aux villes et aux voies de communication apparaissent au XVIIIe siècle en s'appuyant sur le concept de hiérarchie. Cet article tente une comparaison entre le processus d'urbanisation et celui de la croissance des réseaux. Les rythmes des deux phénomènes sont proches, en France, au 18e siècle. Rares sont les localités très peuplées à ne pas être intégrées au réseau. Celles-ci se concentrent dans un arrière pays méditerranéen qui semble offrir un modèle d'urbanité différent de celui que nous connaissons.Dei tentativi di modellature relative alle città ed ai modi di comunicazione appare al secolo di XVIIIe mentre si appoggia sul concetto di gerarchia. Questo articolo tenta un paragone tra il processo di urbanizzazione e quello della crescita delle reti. I ritmi dei due fenomeni sono vicini, in Francia, al 18 secolo. Raro è le località molto popolato non essere integrato alla rete. Questi concentrano in un entrterra di Mediterraneo che sembra offrire un modello dell'urbanità diverso di quello che noi sappiamo

La mémoire des lieux : entre espaces de l'histoire et territoires de la géographie

French social sciences knew since the beginning of the years 1980 a connection with the memory whose strong markers are the choice to make year 1980 like year of the inheritance, and the publication, as from 1984, of a work-headlight of historiography: Les lieux de mémoire. This movement, to be understood must be analyzed by taking account of the evolution of the relations t between the history and the geography, quasi-Siamese disciplines of French secondary education. The analyzis of histories of France, successively published schow the recent separation of the two approaches. The geography which had a long time been an introduction to the history of France is almost completely excluded from these works to the profit of mentalities and a common culture. In same time, the reference to the History in the Geography is reduced, with the profit of a study of the time present which is often based on the space analysis. At the time of the sudden appearance of the memory in social sciences, these two university disciplines they probably arrived at the one of the moments of stronger ignorance of the other discipline. From there will be born from at the very least dissimilar uses of the memory and the places. Some historians accept an idea of place without topographic fastener. The geographers who are interested in the memory and the places make it mainly, on the one hand within the framework of the installation of the renewed concept of territory, and on the other hand in that of a renegotiation of the relation to temporalities.Les sciences sociales françaises ont connu depuis le début des années 1980 une mise en relation à la mémoire dont les marqueurs forts sont le choix de faire de l'année 1980 comme année du patrimoine, et la publication, à partir de 1984, d'un ouvrage-phare de l'historiographie : Les lieux de mémoire. Ce mouvement, pour être compris doit être analysé en tenant compte de l'évolution des relations qu'entretiennent l'histoire et la géographie, disciplines quasi-siamoises de l'enseignement secondaire français. L'examen des histoires de France successivement publiées montre la récente séparation des deux approches : la géographie qui avait longtemps introduit l'histoire de France, véritable moule de la nation française est presque intégralement exclue de ces ouvrages au profit des mentalités et d'une culture commune, nouveau creuset français. Dans le même temps, la référence à l'histoire dans la géographie se trouve réduite à la portion congrue, au profit d'une étude du temps présent qui s'appuie souvent sur l'analyse spatiale. Aussi, au moment du surgissement de la mémoire dans les sciences sociales, ces deux disciplines universitaires sont-elles probablement arrivées à l'un des moments de plus forte méconnaissance de l'autre discipline. De là vont naître des usages pour le moins dissemblables de la mémoire et des lieux. Certains historiens acceptent une idée de lieu sans attache topographique. Les géographes qui s'intéressent à la mémoire et aux lieux le font principalement, d'une part dans le cadre de la mise en place du concept renouvelé de territoire, et d'autre part dans celui d'une renégociation des rapports aux temporalités

A Méltanyossag logikajatol az elvont mértékegységig: A tavolsag felfogasanak és mértékegységének atalakulasa Franciaorszagban a 17. szazad vége és a 19. szazad eleje közöt

National audienceL'historicité du rapport que nos sociétés entretiennent avec l'espace qu'ils occupent est rarement prise en compte. L'objet de cet article est de donner un aperçu d'un moment particulier de cette historicité, en offrant une dimension supplémentaire à ce “monde que nous avons perdu”. Le cas étudié ici est celui du moyen de transport de personne le plus rapide, de la France du XVIIIe siècle : la poste aux chevaux. Il s'agit d'un système de transport composé d'itinéraires entre les villes, qui fonctionne grâce à l'existence de très nombreux relais sur les routes, qui permettent aux voyageurs de toujours disposer de chevaux frais. À l'origine, cette institution n'est qu'au service de la monarchie, mais son usage se diffuse dans la société à partir du XVIIe siècle. Ce réseau technique disparaîtra avec l'arrivée du chemin de fer.Mais au-delà de ce cas restreint, c'est la question du rapport à la mesure et à la représentation technique et scientifique de l'espace qui sera traité. Le XVIIIe siècle français est en effet celui de deux œuvres majeures de savoir géographique : la carte de Cassini, et le système métrique, tous deux étant intimement liés. La tension qui sera évoquée ici est la lente acceptation, voire la lente appropriation — voire l'hybridation — de ces savoirs dans une société qui longtemps valorise plus la pénibilité du déplacement que sa mesure scientifique.San

Comment prouver qu'une réforme n'entamera pas le budget de l'État ? Le débat sur la loi postale entre 1839 et 1847.

Le texte a été présenté dans le séminaire tenu par Robert Carvais (Université Paris I) en janvier 2003.Dans les années 1840, prouver qu'une réforme n'entamera pas le budget de l'État passe lentement de la rhétorique au maniement des chiffres, voire des tableaux de chiffres. L'article dépeint le cas de la réforme postale défendue de 1839 à 1847 et finalement adoptée en 1848

Urbanité et recensement de 1793 à 1851 dans les communes françaises de la façade méditerranéenne

National audienceLa question qui sera abordée dans cette présentation est celle de la relation entre description officielle de la ville par des chiffres et usage du chiffre par les localités. L'étude s'intéressera aux communes d'une quinzaine de départements de la bordure méditerranéenne de la France lors des premiers recensements nationaux dont nous ayons gardédes traces à l'échelle de la France, soit les recensements de 1793, 1800 et 1806. Il s'agira non de tenter de lister des communes importantes dans ces recensements, chose en soit intéressante, mais plutôt de tenter de voir en quoi les communes jouent avec les chiffres de recensement pour tenter de se rapprocher d'un idéal de localité suffisamment peuplée pour être une " ville ". C'est donc aux anomalies des recensements, et aux évolutions des critères, que nous nous intéresserons ici pour tenter de comprendre qui manipule les chiffres et pourquoi. Le système d'Information Géographique (SIG) sera utilisé pour expérimenter les différents critères disponibles et essayer de valider quelques hypothèses dont celle qui fait de la distance à la grande ville l'un des critères majeurs de distorsion des réponses aux enquêtes statistiques. En d'autres mots, ce qui sera testé ici ce sont les modulations de l'adhésion à un modèle de représentation de la ville qui est celui de la quantité de population. La question trouve ici tout son intérêt dans le fait que la Révolution française dénonce d'anciennes définitions (privilège, ancienneté, muraille...) sans s'attacher à en produire de nouvelles.La questione che sarà affrontata in questo intervento è quella della relazione tra descrizione ufficiale della città attraverso le cifre e uso delle cifre dal parte delle località. Lo studio sarà dedicato ai comuni di una quindicina di dipartimenti del bordo mediterraneo della Francia, dai primi censimenti nazionali di cui abbiamo serbato traccia, ossia i censimenti del 1793, 1800 e 1806. Si tratta non tanto di tentare di redigere una lista dei comuni importanti, cosa in sé già interessante, ma piuttosto di tentare di vedere in che modo i comuni "giocano" con le cifre dei censimenti per tentare di avvicinarsi a un'ideale di località sufficientemente popolata per essere considerata "città". È dunque alle anomalie dei censimenti e alle evoluzioni dei criteri che ci interessiamo, qui, per tentare di comprendere chi manipola le cifre e perché. Il Sistema di Informazione Geografica (GIS) sarà utilizzato per sperimentare i differenti criteri disponibili e tentare di confermare alcune ipotesi fra le quali quella che fa della distanza dalla grande città uno dei criteri maggiori di distorsione nelle risposte alle inchieste statistiche. In altre parole, ciò che sarà testato sono le modulazioni dell'adesione a un modello di rappresentazione della città che è quello della quantità di popolazione. La questione trova qui tutto il suo interesse nel fatto che la Rivoluzione francese denuncia alcune antiche definizioni (privilegio, antichità, mura...) senza sforzarsi di produrne nuove

Les formes du voyage : cartes et espaces des guides de voyage

http://www.insitu.culture.fr/article.xsp?numero=15&id_article=verdierguides-574The relations between maps and guides are old in France. This article questions this relation by being first interested in the nature of maps contained in the guides, then try to put forward the relation existing in the form of the map and the form of the text in the guide. It is mainly through the relation with the maps in bands that the question is developed here. The studied corpus starts at the beginning of the XVIIIth century to end at the end of the XXth century.La relation entre cartes et guides est ancienne en France. Cet article interroge cette relation en s'intéressant d'abord à la nature des cartes contenues dans les guides, puis essaie de mettre en avant la relation existant entre forme de la carte et forme du texte dans le guide. C'est principalement au travers de la relation aux cartes en bandes que la question est ici développée. Le corpus étudié commence au début du XVIIIe siècle pour s'achever à la fin du XXe siècle

Cartes et paysages : tenter la médiation au XVIIIe siècle: la question des paysages en plan et en perspective

National audienceToday, the use of maps and plans to represent the world around us has become an obvious methodology. This is illustrated by the increasing number of maps appearing in national papers, event though the booming market of GPS may signal a change. This recent development implies a historical connection to maps that is all the more complex as it is necessarily interwined with the historical concept af landscape. In order to aprehend theses processes, we shall focus on the first landscape mapping and the difficulty of representing a landscape that is still mainly conceived as a horizontal, or even aerial view when maps require zenithal projection. The composite representations produced in the 18th century show that this transition was difficult to implement. This issue was partially solved through standardization in the early 19th century.L'usage de la carte ou du plan pour représenter le monde qui nous environne est aujourd'hui une méthodologie placée du côté des évidences. La multiplication des cartes et plans dans la presse nationale en fournit l'illustration, même si l'essor actuel des GPS offre peut-être les signes d'une remise en cause de cet état de fait. Cette évolution récente sous-entend une historicité du rapport à la carte ; historicité d'autant plus complexe qu'elle doit être articulée à celle du concept de paysage. Pour tenter d'appréhender ces processus, nous nous concentrerons sur le moment des premières mise en carte du paysage et sur la difficulté qu'il y a à rendre un paysage encore principalement pensé comme une vue horizontale, voire aérienne, dans la carte pour laquelle s'impose la projection zénithale. Ce moment, ici principalement le XVIIIe siècle, est celui de la production de représentations composites qui donnent à voir les difficultés de ce passage que les normalisations des premières années du XIXe siècle aplaniront en partie

L'échelle dans quelques sciences sociales.: Petite histoire d'une absence d'interdisciplinarité

This text tackles the question of the use of the scales in Geography,History, Sociology and "Architecturologie". It shows aninterdisciplinary absence of discussion whereas the disciplines allare led to treat this question.Ce texte aborde la question de l'usage des échelles en Géographie, en Histoire, en Sociologie et en "Architecturologie”. Il montre une absence de discussion interdisciplinaire alors que les disciplines sont toutes amenées à traiter cette question