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    Bègles, vieille banlieue industrielle de l'agglomération bordelaise

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    Parmi les communes de la proche banlieue bordelaise, Bègles est celle dont la stagnation démographique est la plus nette : 21 885 habitants en 1931, 27 380 habitants en 1968. Située dans le secteur d'influence de la gare Saint-Jean, Bègles connut une industrialisation précoce et compte encore plus de 70 entreprises industrielles employant 4000 personnes ; sa population active est composée aux trois quarts d ouvriers et d'employés, dont près de 5 000 travaillent à Bordeaux même. Après des mutations nombreuses, l'industrie reste très diversifiée. La sècherie de morue, trop artisanale, décline ; à proximité du fleuve, le paysage industriel est dominé par la papeterie-caisserie du groupe Saint-Gobain (600 ouvriers), escortée d'entreprises de chaudronnerie, verrerie... De part et d'autre de la voie Bordeaux- Sète se situe un groupe compact d'entreprises métallurgiques et chimiques de moyenne importance, prolongé à l'Ouest par des implantations d'industries alimentaires. Le développement tardif des ensembles modernes d'habitations confirme le rôle de banlieue-dortoir sans améliorer nettement la structure urbaine.Vaugrenard Alain. Bègles, vieille banlieue industrielle de l'agglomération bordelaise. In: Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, tome 41, fascicule 3-4, 1970. pp. 303-324

    Le lycée et la ville

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    Lycée et ville... Sous le vocable « lycée », je retiendrai cette institution française créée à l’origine par Napoléon Bonaparte par la loi du 11 floréal an X (1er mai 1802) pour former « l’élite de la nation ». Ville sera prise au sens large : de la mégapole au petit chef-lieu de canton. En effet si le projet initial prévoyait 45 lycées et 6 450 élèves, en 2008, il y avait 2 614 lycées d’enseignement général et technologique et 1 702 lycées professionnels. 6 988 collèges, 80 établissements ré..

    50 questions Ă  la ville

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    Les transformations spatiales, sociales et territoriales de la ville - au sens générique du terme - s’élaborent à la fois sous l’effet d’influences externes multiples, liées aux environnements économiques, culturels, territoriaux, et des dynamismes endogènes des espaces urbains. Pour appréhender cette complexité mouvante, les sciences de la ville suivent actuellement des cheminements pluriels et s’efforcent de renouveler leurs problématiques de recherche. C’est dans cette perspective que s’inscrit cet ouvrage qui propose de répondre à une cinquantaine de questions sur la ville et son devenir, en pensant la réinvention de l’urbain autour de trois thématiques : les sémiotiques et les langages de l’urbain, les stratégies et les acteurs urbains, les synergies et les énergies urbaines. Sont ici réunis, autour du géographe Jean Dumas, des chercheurs et des acteurs reconnus dans les champs de la géographie, de l’aménagement et des sciences sociales, et ayant collaboré avec la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine et avec lui. Ces 50 questions à la ville interpellent la communauté scientifique et les doctorants qui prennent la ville et l’urbain pour objet de recherche, mais également les étudiants d’architecture, de géographie et d’urbanisme, ainsi que tous ceux qu’intéressent les changements actuels d’un espace dominant de la vie publique et sociale
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