12 research outputs found

    Parasitisme digestif des petits ruminants dans les Antilles françaises

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    58 ref. 7 tablesNational audienceThe Nematode Haemonchus contortus, the Cestode Moniezia sp. and the protozoa Eimerics spp. are the main digestive parasites of small ruminants in the Caribbean. Models of infective third stage larvae (L3) of Haemonchus contortus and Trichostrongylus colubriformis have been established to use simulation to estimate the infestation risk according to season, irrigation practice, herbage mass and pasture management. The faunistic diversity is low: 10 species of worm in Guadeloupe. The prevalence of Haemonchus sp. and Trichostrongylus spp. range hom 80 to 100%. Incidences of these worms are higher than 60% per month. The main sources of variation in infestation risk are irrigation, climate and susceptibility of animals. The strongylosis is responsible for more than 80% of the mortality rate before weaning,which raises to 40% Resistance of Haemonchus contortus strains to anthelmintics (benzimidazoles) are common in Guadeloupe and Martinique. All the studies on farms confirmed that digestive strongylosis is the main disease of small ruminants in the Lesser Antilles. The research carried out by the Animal Production Research Unit of INRA to improve animal breeding and husbandry in pasture (type of forage, stocking rate recommendations, mixed grazing, etc...) took into account the importance of strongylosis to small ruminants production. The genetic resistance of creole goats to digestive strongles and the possible use of feeding supplements are being studied for integration in a plan to control these parasitic diseases.Les parasitoses digestives, pathologie majeure des petits ruminants de la zone Caraïbe, sont dues essentiellement à une espèce de Nématode, Haemonchus contortus et, dans une moindre mesure, à une espèce de Cestode, Moniezia sp., et un ensemble de protozoaires du genre Eimeria . Des études en station expérimentale et en fermes ont permis de définir les dynamiques des larves infestantes d’Haemonchus contortus et de Trichostrongylus colubriformis sur le pâturage. Les risques d’infestation parasitaire ont été ensuite quantifiés par des modélisations et des simulations selon la saison, l’irrigation, la biomasse herbacée sur le pâturage et le mode de gestion du pâturage. En Guadeloupe, la diversité faunistique des populations vermineuses est faible : 10 espèces. Les prévalences d’Haemonchus sp. et Trichostrongylus spp. varient entre 80 et 100 %. Les incidences dépassent très fréquemment 60 % par mois pour ces genres. Les facteurs relatifs à l’eau (irrigation, régions sèches ou humides) ou à la réceptivité des hôtes (âge par exemple) sont les principales sources de variation du risque d’infestation parasitaire par les strongles digestifs. Plus des trois quarts de la mortalité avant le sevrage (soit 40 %) sont liés pour tout ou partie aux strongles gastro-intestinaux. L’utilisation fréquente des anthelminthiques a induit l’apparition de résistances d’Haemonchus contortus aux benzimidazoles dans toute la Guadeloupe et la Martinique. Les études en fermes ont confirmé que les strongyloses gastro-intestinales sont la pathologie dominante des petits ruminants des petites Antilles. Les recherches pour améliorer les techniques d’élevage au pâturage menées à l’Unité de Recherches Zootechniques de l’INRA (rotation, pâturage mixte avec les bovins) tiennent compte des répercussions des strongyloses sur les productions. Des études sont menées sur la résistance génétique aux strongles digestifs chez les caprins Créoles et l’intérêt de complémentations alimentaires dans des plans de lutte intégrée contre ces parasitoses

    Résistance aux strongles gastro-intestinaux des caprins. Influence de différents environnements tropicaux sur l'expression du potentiel génétique de résistance

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    National audienceThe first objective of this study was to show the existence of genetic variability in Creole goat resistance to natural infection by gastro intestinal nematodes. The aim was to introduce this recently identified trait in genetic improvement programmes. The second objective was to verify whether or not the same traits of resistance were expressed under favourable nutritional breeding conditions, In this way, the resistance of 13 Creole bucks was estimated through the average performance of their offspring bred on 2 grazing systems. Kids were tested at 6 and 10 month old. Haemonchus contortus and Trichostrongylus colubriformis were the main parasite species in the pasture, A significant genetic variability in each environment for the 6 month old kids was shown, Genetic correlation between the different resistances expressed under favourable nutritional conditions was + 0.83 (P < 0,001), The rankings of the bucks mere not significantly correlated between favourable and unfavourable nutritional conditions, This suggests that the biological mechanisms of resistance expressed under favourable and unfavourable nutritional conditions, are governed by different genes. No genetic variability was found when resistance was measured for the 10 month old kids, due to a low infection rate.Dans un proche avenir, il sera nécessaire de disposer d’animaux résistants pour maîtriser les strongyloses gastro-intestinales des petits ruminants, du fait de l’incidence de cette pathologie, quelle que soit la zone d’élevage. Or, bien que l’élevage caprin soit une production importante, notamment en zone tropicale, et très sensible à cette pathologie, la résistance génétique est peu étudiée dans cette espèce. L’objectif du protocole conduit à l’INRA-Antilles-Guyane est de déterminer, après vérification de son existence chez les caprins Créoles, si le même caractère de résistance génétique s’exprime dans des environnements contrastés du point de vue du risque parasitaire et de l’apport fourrager. La résistance de 13 boucs Créoles a été estimée dans 2 systèmes de pâturage, par la moyenne des performances de leurs descendants, aux âges de 6 et 10 mois.Haemonchus contortus et Trichostrongylus colubriformis ont été les espèces parasites dominantes. Le déterminisme génétique de la résistance est mis en évidence chez les chevreaux de 6 mois par une tendance à un effet père significatif dans tous les environnements. Le classement relatif des 13 boucs est corrélé dans les 2 milieux nutritionnels favorables : +0,83 (P<0,001). En revanche, la corrélation n’est pas significative entre les milieux nutritionnels favorables et le milieu nutritionnel défavorable. Ce résultat semble indiquer que des mécanismes biologiques gouvernés par des gènes de résistance différents s’expriment dans un milieu nutritionnel favorable et dans un milieu nutritionnel défavorable. Aucune variabilité génétique n’est mise en évidence sur les mesures à 10 mois du fait d’un niveau d’infestation insuffisant des chevreaux

    Résistance aux strongles gastro-intestinaux des caprins. Influence de différents environnements tropicaux sur l'expression du potentiel génétique de résistance

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    Dans un proche avenir, il sera nécessaire de disposer d’animaux résistants pour maîtriser les strongyloses gastro-intestinales des petits ruminants, du fait de l’incidence de cette pathologie, quelle que soit la zone d’élevage. Or, bien que l’élevage caprin soit une production importante, notamment en zone tropicale, et très sensible à cette pathologie, la résistance génétique est peu étudiée dans cette espèce. L’objectif du protocole conduit à l’INRA-Antilles-Guyane est de déterminer, après vérification de son existence chez les caprins Créoles, si le même caractère de résistance génétique s’exprime dans des environnements contrastés du point de vue du risque parasitaire et de l’apport fourrager. La résistance de 13 boucs Créoles a été estimée dans 2 systèmes de pâturage, par la moyenne des performances de leurs descendants, aux âges de 6 et 10 mois.Haemonchus contortus et Trichostrongylus colubriformis ont été les espèces parasites dominantes. Le déterminisme génétique de la résistance est mis en évidence chez les chevreaux de 6 mois par une tendance à un effet père significatif dans tous les environnements. Le classement relatif des 13 boucs est corrélé dans les 2 milieux nutritionnels favorables : +0,83 (P<0,001). En revanche, la corrélation n’est pas significative entre les milieux nutritionnels favorables et le milieu nutritionnel défavorable. Ce résultat semble indiquer que des mécanismes biologiques gouvernés par des gènes de résistance différents s’expriment dans un milieu nutritionnel favorable et dans un milieu nutritionnel défavorable. Aucune variabilité génétique n’est mise en évidence sur les mesures à 10 mois du fait d’un niveau d’infestation insuffisant des chevreaux.The first objective of this study was to show the existence of genetic variability in Creole goat resistance to natural infection by gastro intestinal nematodes. The aim was to introduce this recently identified trait in genetic improvement programmes. The second objective was to verify whether or not the same traits of resistance were expressed under favourable nutritional breeding conditions, In this way, the resistance of 13 Creole bucks was estimated through the average performance of their offspring bred on 2 grazing systems. Kids were tested at 6 and 10 month old. Haemonchus contortus and Trichostrongylus colubriformis were the main parasite species in the pasture, A significant genetic variability in each environment for the 6 month old kids was shown, Genetic correlation between the different resistances expressed under favourable nutritional conditions was + 0.83 (P < 0,001), The rankings of the bucks mere not significantly correlated between favourable and unfavourable nutritional conditions, This suggests that the biological mechanisms of resistance expressed under favourable and unfavourable nutritional conditions, are governed by different genes. No genetic variability was found when resistance was measured for the 10 month old kids, due to a low infection rate

    Serum antibody responses in Creole kids experimentally infected with Haemonchus contortus

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    The objective of this study was to evaluate the relationship of parasite-specific serum antibodies with the resistance status of Creole kids. The average breeding values on egg output predicted in a context of natural infection at 11 months of age were distant of 1.07 genetic standard deviation between resistant and susceptible animals. After drenching the animals were maintained worm-free during 1 month until experimental infection with 10,000 Haemonchus contortus infective larvae (L3). Enzyme-linked immunosorbent assay was carried out in serum samples to determine the level of IgG, IgA and IgE anti-H. contortus L3 crude extracts and adult excretion/secretion products (ESP). Parasitological and blood immunological parameters were measured on the 2 extreme groups. Despite the absence of any typical signs of haemonchosis, susceptible kids had more than 11 times higher faecal egg counts (FEC) at 35 days post-infection (d.p.i.) than resistant kids had. Levels of immunoglobulin against H. contortus L3 and ESP increased significantly after infection in both groups. However, no difference in the host immune response mediated by immunoglobulin against H. contortus was evidenced between groups. This finding suggests that, in goats previously infected by H. contortus, a degree of protection occurred and the phenotypic and genetic segregation in resistant and susceptible animals were not related to the humoral immune response. The correlation coefficients between FEC and IgE anti-ESP (r=0.593; P<0.05 was significant in both resistant and susceptible animals. Such correlation suggesting a hypersensitivity reaction dependent on worm prolificacy has never been described. This result needs further studies to understand the mechanisms underlying this observation
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