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    Musées et publics, usagers des réseaux sociaux en ligne : une étude des usages de Facebook et Twitter par quatre musées belges et luxembourgeois et les publics

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    This doctoral research was completed over a long period of time (2010-2022) and is positioned between the world of museums and the information and communication sciences. The start of this research (October 2010) corresponds to a period when museums began to register in larger numbers on Facebook and Twitter. At the same time, the information and communication sciences were revisiting the concepts of audiences, communities or participation, in light of the Internet and social network sites. Surveys on museum practices show that access to museums is strongly linked to socio-economic criteria, particularly the education level of visitors. Museums have tried and are still trying to reduce these inequalities of access thanks to various mediation tools, including their Facebook and Twitter accounts. Do these social network sites renew the relationship between museums and audiences, do they make it possible to go beyond this relationship of access, do we find more traces of interaction, or even participation? To answer this question, which is the main theme of this doctoral research, we chose to focus on the uses of Facebook and Twitter by museums that are less studied than the so-called superstar museums such as the MusĂ©e du Louvre or the British Museum. The four museums that provide the basis for this research are located in Belgium (MusĂ©e royal de Mariemont and Museum aan de Stroom) and in the Grand Duchy of Luxembourg (MusĂ©e national d’histoire et d’art and Mudam). First, a content analysis was carried out on data extracted from the Facebook and Twitter accounts of the four museums, which covers one year of uses (2011-2012). This analysis was useful on two levels. The first is methodological. Despite the small amount of data (1998 tweets, 328 posts and 679 Facebook comments), it corresponds with issues related to Big Data, particularly the ethical questions of data extraction and the choices made in delimiting the corpus of the analysis, which can have important consequences on the results. The second level is found in the experimentation of the classification of the extracted data according to the AIP model (Access-Interaction-Participation) developed by Nico Carpentier (2011) and based on the work of Carole Pateman (1970). This experimentation allowed us to identify the part of access that is still present among the uses of Facebook and Twitter and to question the concepts of interaction and participation, which are often brought together and confused in the context of social network sites. Secondly, in order to complete this content analysis on users (museums and audiences), who are already using social network sites, in 2013 a survey was distributed in the four museums and online (908 questionnaires), in order to obtain quantitative data on the uses (or non-uses) of the various online platforms adopted by the museums. For a better understanding of the context of the (non-)uses of Facebook and Twitter, interviews were conducted with people who completed the survey (22 interviews) and with professionals who worked in the four museums (17 interviews). This research concluded just as the International Council of Museums (ICOM) has chosen a new definition of museum (August 2022). This definition points to concepts and realities that have been challenged during this doctoral research (audiences, access, ethics, participation or communities). This new definition reminds us that the dialogue between museums and the information and communication sciences mutually enriches fieldwork and research.Cette recherche doctorale a Ă©tĂ© menĂ©e sur un temps long (2010-2022), elle se situe entre le monde des musĂ©es et les sciences de l’information et la communication. Le dĂ©part de cette thĂšse (octobre 2010) correspond Ă  une pĂ©riode oĂč les musĂ©es ont commencĂ© Ă  s’inscrire en plus grand nombre sur Facebook et Twitter. Au mĂȘme moment, les sciences de l’information et de la communication revisitaient les concepts de publics, de communautĂ©s ou de participation, au regard d’Internet et des mĂ©dias sociaux en ligne. Les enquĂȘtes sur les pratiques musĂ©ales montrent que l’accĂšs aux musĂ©es est fortement liĂ© Ă  des critĂšres socioĂ©conomiques, particuliĂšrement le niveau d’éducation des visiteurs. Les musĂ©es ont tentĂ© et tentent encore de diminuer ces inĂ©galitĂ©s d’accĂšs grĂące Ă  diffĂ©rents outils de mĂ©diation, parmi lesquels figurent aujourd’hui leurs comptes Facebook et Twitter. Ces dispositifs en ligne renouvellent-ils les relations entre musĂ©es et publics, permettent-ils de dĂ©passer cette relation d’accĂšs, retrouve-t-on plus de traces d’interaction, voire de participation ? Pour rĂ©pondre Ă  cette question qui est le fil rouge de cette thĂšse, nous avons choisi de nous concentrer sur les usages de Facebook et Twitter par des musĂ©es moins Ă©tudiĂ©s que les musĂ©es dits superstars tels que le MusĂ©e du Louvre ou le British Museum. Les quatre musĂ©es qui constituent le terrain de cette recherche se situent en Belgique (MusĂ©e royal de Mariemont et Museum aan de Stroom) et au Grand-DuchĂ© de Luxembourg (MusĂ©e national d’histoire et d’art et Mudam). Dans un premier temps, une analyse de contenu a Ă©tĂ© effectuĂ©e sur des donnĂ©es extraites des comptes Facebook et Twitter des quatre musĂ©es, ce qui correspond Ă  une annĂ©e d’usages (2011-2012). Cette analyse a Ă©tĂ© utile Ă  deux niveaux. Le premier se situe Ă  un niveau mĂ©thodologique. MalgrĂ© le nombre peu important de donnĂ©es (1998 tweets, 328 billets et 679 commentaires Facebook), celles-ci partagent des enjeux liĂ©s aux Big Data, particuliĂšrement les questions Ă©thiques d’extraction des donnĂ©es et les choix de dĂ©limitation du corpus d’analyse qui peuvent avoir des consĂ©quences importantes sur les rĂ©sultats. Le deuxiĂšme niveau se retrouve dans l’expĂ©rimentation du classement des donnĂ©es extraites selon le modĂšle AIP (AccĂšs-Interaction-Participation) tel que dĂ©veloppĂ© par Nico Carpentier (2011) et basĂ© sur les travaux de Carole Pateman (1970). Cette expĂ©rimentation a permis de dĂ©gager la part d’accĂšs toujours bien prĂ©sente parmi les usages de Facebook et Twitter et d’interroger les concepts d’interaction et de participation, souvent convoquĂ©s et confondus dans le contexte des rĂ©seaux sociaux en ligne. Dans un second temps, pour complĂ©ter cette analyse de contenu qui parle des usagers (musĂ©es et publics), qui s’emparent dĂ©jĂ  des rĂ©seaux sociaux en ligne, en 2013, un questionnaire a Ă©tĂ© distribuĂ© dans les quatre musĂ©es du corpus et en ligne (908 questionnaires), afin d’obtenir des Ă©lĂ©ments quantitatifs sur les usages (ou non) des dispositifs en ligne investis par les musĂ©es. Afin de mieux comprendre le contexte des (non-)usages de Facebook et Twitter, des entretiens ont Ă©tĂ© menĂ©s avec des personnes qui ont rĂ©pondu au questionnaire (22 entretiens) et avec des professionnels qui travaillaient dans les quatre musĂ©es du corpus (17 entretiens). Cette recherche se conclut au moment oĂč le Conseil international des musĂ©es (ICOM) s’est choisi une nouvelle dĂ©finition du musĂ©e (aoĂ»t 2022). Celle-ci fait appel Ă  des concepts et des rĂ©alitĂ©s qui ont Ă©tĂ© mis Ă  l’épreuve au cours de cette thĂšse (publics, accĂšs, Ă©thique, participation ou communautĂ©s). Cette nouvelle dĂ©finition rappelle que le dialogue entre musĂ©es et sciences de l’information et de la communication enrichit le travail de terrain et de recherche des uns et des autres.(COMU - Information et communication) -- UCL, 202
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