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    Chapitre III. Les hommes de l’Action française comment on les manœuvre

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    I. — Les hommes de l’Action française Je vous ai donné une vue sur l’Action française. Avant de vous faire le récit des événements où l’Action française a trahi les patriotes et pris la cause de la ploutocratie contre le peuple, il faut que je vous présente les hommes. Je les ai connus pendant plus de quinze ans. Très mal. Je vivais très peu avec eux. Tout mon travail économique a été fait en dehors d’eux, avec des hommes étrangers à eux. Une fois pour toutes, j’avais considéré que la directi..

    L'Ă©conomie nouvelle : l'intelligence et la production, Ă©conomie, morale, religion

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    - La valeur et la loi de l'offre et de la demande #9- Le précurseurs #74- L'économie nouvelle #81- Les doctrines #91- Confrontation des doctrines devant les faits #207- Économie, morale, religion #299- Intelligence et production #369- Conclusion #559- Table des matières #56

    Chapitre III. Premier appel au pays

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    Je passai l’été de 1924 à Montréjeau, près d’Auguste Cazeneuve et de Jacques Arthuys. Arthuys et moi, nous mettions la machine au point. Je rédigeais mon livre la Révolution nationale. Arthuys écrivait Les Combattants. Nous vîmes Jules Décamps qui était de Montréjeau et qui vint passer quelques jours. Il nous confirma les sombres prévisions qu’il faisait pour l’année 1925. J’eus l’occasion de réconcilier Lucien Romier et Cazeneuve qui s’étaient séparés après l’affaire Bernard-Précy. Et moi-mê..

    Chapitre IV. Mes premiers pas dans la « zone dangereuse »

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    L’attaque de la Journée fut ouverte par Romier. Bernard- Précy l’avait convaincu que nous travaillions contre lui. Et les plus hautes personnalités du gouvernement lui avaient démontré que notre politique monétaire était folle. Il avait fallu cette intrigue et cette haute intervention pour tromper Romier, que l’on engagea ainsi dans une aventure qu’il ne voyait pas. Et depuis plusieurs semaines, nous étions sans relations avec lui. Son attaque était d’ailleurs courtoise et correcte. Il protes..

    Chapitre premier. Fondation du Faisceau

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    Octobre 1925. Une grande angoisse dans toute la France. La ruine financière de l’État apparaît. Aucun espoir de relèvement par les moyens parlementaires ni par les moyens des groupes existants. Au bout de la crise, un gouvernement socialiste bousculé par les communistes. Et l’inconnu. 11 novembre 1925. À la salle Wagram, nous proclamons fondé le Faisceau des combattants et des producteurs. Philippe Barrès, Jacques Arthuys et moi-même nous appelons nos camarades à l’action pour la construction..

    Chapitre IV. Où il se produit des événements en apparence sans liens et qui préparent ceux de 1926

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    I. — Pitt et Cobourg La Révolution française eut toutes les faveurs de l’Angleterre à ses débuts. Elle affaiblissait la France et ruinait sa marine. Mais elle fit la France plus grande qu’elle n’avait jamais été. Et la France faillit « faire l’Europe ». L’Angleterre combattit la France révolutionnaire pendant vingt-trois ans. Elle coalisa les vieux trônes, au nom de la Légitimité, pour maintenir les peuples d’Europe, divisés entre eux, mais unis pour son service, contre les armées de l’Unité...

    Chapitre V. Le Faisceau dans la République. — Ni Londres ni Moscou. — Rupture de la coalition des droites. — Bataille avec François Coty

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    I. — Hors du musée historique En juin 1926, par nos déclarations à l’Assemblée de Reims, le Faisceau se place entièrement dans la République. Positivement. Activement. Non point à la manière de ceux qui acceptent, qui tolèrent, subissent la loi républicaine. Mais à la manière des vrais républicains, des fondateurs. Ce fait commande la suite des événements. Notre déclaration de Reims brisait la coalition des droites, qui s’était opérée malgré nous. Elle était tout à fait dans l’esprit de mes d..

    Chapitre II. Le complot fasciste

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    En mai 1924, l’Action française est effondrée. Et tous les groupes de droite le sont avec elle. Je n’ai jamais vu pareil accablement. Mais nous étions une demi-douzaine d’hommes, nullement conservateurs, très alertes en ces circonstances. Nous pensions que le vieil État individualiste et parlementaire allant à l’abîme, il y aurait concurrence entre nous et les communistes pour la conquête de l’État, contre la ploutocratie, et que le premier arrivé absorberait l’autre. J’ai écrit cela en toute..

    Chapitre III. Mon premier complot

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    Je vais exposer un complot qui n’est point conçu selon la technique des complots du Moyen Âge, ni même des complots du XIXe siècle. Ceci demande quelques explications préliminaires. Je tiens pour tout à fait absurde, au XXe siècle, en France, les complots, conspirations et révolutions sous la forme des coups militaires. Cela me paraît appartenir au bric-à-brac historique. Les coups militaires avaient du sens contre les pouvoirs à forme presque exclusivement militaire. Ils sont impuissants con..

    Lettre à Édouard Berth sur la ploutocratie en guise de conclusions

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    Mon cher Berth, c’est à vous que j’offre les conclusions de ces souvenirs de dix ans, à vous, et à tous ceux et à toutes celles, comme disait Péguy, qui sont, dans différents camps, en bataille contre la ploutocratie. Nous nous sommes séparés il y aura bientôt dix ans. Tous deux fils spirituels de Georges Sorel, et je crois pouvoir dire : ses fils préférés, nous avons fait route ensemble pendant plus de dix ans. Ensemble, nous avons fondé le Cercle Proudhon : c’était notre première machine de..
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