26 research outputs found

    Intersubjectivité et anomalies de l’expérience dans la schizophrénie

    No full text
    info:eu-repo/semantics/nonPublishe

    Vivre dans un film

    No full text
    info:eu-repo/semantics/nonPublishe

    Le schizophrène comme hyper-philosophe

    No full text
    Ce double numéro du Cercle Herméneutique est entièrement consacré au test de Rorschach. Retourner aux sources - c'est-à-dire aux travaux princeps d'Hermann Rorschach - et interroger les fondements épistémologiques de la célèbre épreuve suggère une considération du test selon sa dimension perceptive (acception plus ample que le mécanisme de projection). Les auteurs de ce volume cherchent à nouer un dialogue avec la complexité inhérente aux dix taches, en s'appuyant sur des méthodes issues de la phénoménologie et de l'herméneutique, sans délaisser les champs, nécessairement requis, de la pratique clinique ainsi que de l'épistémologie cognitive. Le Rorschach est ici traité comme un objet philosophique, voire une forme, à mi-chemin entre le phénomène psychologique ou psychopathologique d'une part, et la matière conquise par la pensée conceptuelle d'autre part

    Implications de la perspective en première personne en psychopathologie : le cas de la schizophrénie

    Full text link
    Les approches traditionnelles de la schizophrénie en psychiatrie se centrent essentiellement sur une perspective que l’on peut qualifier de perspective en « troisième personne ». Ces considérations tentent, de l’extérieur, de circonscrire les difficultés auxquelles sont confrontées les personnes affectées d’une psychopathologie. Dans le cas de la schizophrénie, les manuels insistent notamment sur les symptômes délirants et hallucinatoires – signes sur lesquels, de facto, le clinicien et le patient ne peuvent s’entendre et rencontrer une phénoménologie commune. Une autre voie d’approche, s’inscrivant dans la tradition phénoménologique, propose d’explorer les phénomènes à partir du discours et du vécu subjectif des patients – dans une perspective en « première personne ». À partir d’une recherche récemment menée, nous explorerons le vécu subjectif de six patients schizophrènes à l’aide de l’échelle EASE (Examination of Anomalous Self-Experience). Cette échelle pose des balises dans la co-construction d’une narrativité permettant l’investigation d’expériences liées aux troubles du soi. Ce choix méthodologique s’ancre dans une volonté de laisser la place à l’étonnement, de ne pas pré-penser, ou le moins possible, le recueil d’expériences. Les analyses des phénomènes décrits par les patients se nourrissent des travaux de la psychopathologie phénoménologique (Blankenburg, Minkowski, Tatossian, Stanghellini, Sass, …) et se veulent un aller-retour constant entre théorie et clinique. Dans ce contexte, nous approfondirons l’hypothèse proposée par Louis Sass selon laquelle la folie, du moins dans certaines de ses formes, pourrait dériver d’une intensification plutôt que d’un affaiblissement de la conscience. L’hyper-réflexivité schizophrénique – indiquant une focalisation explicite et réflexive sur des phénomènes a priori implicites et préréflexifs – sera particulièrement analysée à partir des descriptions recueillies. Après avoir développé, à partir des cas cliniques, cette hypothèse d’une « hyper-conscience » comme symptôme cardinal de l’expérience subjective de la schizophrénie, nous analyserons les implications du recours à la perspective en « première personne » sur la prise en charge, les modèles de soins et la manière de concevoir le rapport au monde de ces patients

    Vivre dans un film

    Full text link
    info:eu-repo/semantics/nonPublishe
    corecore