81 research outputs found

    Chance zum Neubeginn : deutsch-französische Beziehungen nach dem Regierungswechsel in Bonn

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    Der Regierungswechsel in Bonn hat, wie jeder Regierungswechsel in Deutschland und Frankreich, zumal nach so langer Zeit, in Paris zu neuen Unsicherheiten geführt. Skeptische Stimmen sind, insbesondere in Frankreich, auch von offizieller Seite in ungewöhnlicher Deutlichkeit zu vernehmen

    Le débat allemand sur les caps de réformes

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    Le climat économique, politique et social actuel en Allemagne semble particulièrement serein (si on fait exception des conflits sociaux qui perdurent dans certains services publics libéralisés comme les chemins de fer et le secteur postal, ou encore chez les éducateurs du préscolaire). La croissance soutenue, le recul notable du chômage et le bon état des finances publiques radoucissent les conflits existants, facilitant les arbitrages budgétaires du gouvernement. Pourtant, les débats contradictoires ne manquent pas. Si les controverses sur les réformes structurelles du gouvernement Schröder, engagées à partir de 2003, se sont apaisées suite à l’extraordinaire dynamique économique et d’importants ajustements sociaux, de nouvelles interrogations se font jour. L’Allemagne prépare-t-elle bien son avenir ? Ou bien se repose-t-elle trop sur les succès d’hier ? Ceci déclenche de nouveaux débats, qui ne manqueront pas de marquer l’actualité et d’influer sur la politique économique du pays

    Les programmes de la CDU et du SPD : convergences de fond

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    Il y a deux ans, alors qu’ils venaient de former une grande coalition qui risquait de brouiller les repères habituels entre la gauche et la droite, SPD et CDU avaient entamé chacun un débat programmatique profond, afin de redéfinir leur profil et leur identité dans ce mariage inhabituel avec leur adversaire, mais aussi afin de renouveler leur ‘boussole’ face à un monde en changement rapide. Aujourd’hui, les nouveaux programmes ont été ratifiés presque en même temps, fin octobre (SPD) et début décembre (CDU) 2007. Mais le contexte politique a changé car la grande coalition allemande est entrée définitivement dans une phase plus conflictuelle, à l’approche des élections régionales en 2008 (27 janvier en Hesse et en Basse-Saxe, 24 février à Hambourg, 28 septembre en Bavière) et, déjà, à l’horizon des législatives de septembre 2009. Chacun des deux partis cherche à se démarquer de l’autre.Or une lecture attentive des nouveaux programmes fait ressortir, une fois de plus, une large convergence, y compris dans la politique économique et sociale. C’est à partir de ce socle commun que se profilent les différences dans les approches des deux partis de gouvernement

    Une politique industrielle franco-allemande ?

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    Ainsi, la guerre industrielle franco-allemande n’aura pas lieu. Les gouverne­ments français et allemand ont mis fin aux conflits sur la reprise du groupe franco-allemand Aventis par Sanofi-Synthelabo – poussée par le gouvernement français pour des raisons « stratégiques » – et sur le rejet de Siemens comme partenaire potentiel du groupe Alstom au nom du caractère « français » de cette entreprise. Après une polémique qui avait perduré tout au long de l’année 2004 et qui risquait d’envenimer le climat de la coopération franco-allemande, les ministres Nicolas Sarkozy et Wolfgang Clement ont enterré la hache de guerre à la veille du quatrième conseil des ministres franco-allemand, le 26 octobre 2004, en faisant état d’un « large consensus sur de nombreuses questions de politique industrielle et de coordination entre les entreprises »

    CDU et SPD à la recherche de nouvelles orientations

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    Signe des temps : alors qu’ils se sont engagés, à l’issue des élections législatives du 19 septembre 2005, dans la formation d’une grande coalition avec leur adversaire, CDU et SPD ont éprouvé chacun le besoin d’élaborer un nouveau programme fondamental mettant en valeur leur profil et leur identité. Ce processus programmatique engagé ressemble, à première vue, à un exercice thérapeutique pour les militants des deux partis qui ont perdu leurs repères idéologiques dans ce mariage inhabituel ‘gauche-droite’. Il contraste aussi avec les querelles politiciennes entre les deux partis qui caractérisent actuellement le travail de la grande coalition. Mais il s’agit de véritables débats de fond des deux partis qui cherchent chacun, sur la base d’une certaine vision de la société, à clarifier – et au besoin à adapter – leurs choix politiques dans un monde en mutation, notamment dans le domaine de la politique économique et sociale

    L’économie sociale de marché : la jeunesse d’un référentiel

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    Il semble qu’en période de crise on revienne vers les valeurs sûres. Alors que les turbulences de la crise financière et économique mondiale ont emporté bien des repères et bouleversé bien des certitudes, Nicolas Sarkozy se fait l’apôtre d’une« refondation du capitalisme » :« Nous devons revenir aux vraies valeurs de l’économie de marché, celles qui mettent l’entrepreneur et le développement au cœur de l’économie » (entretien au quotidien Reforma, 08-03-2009, diffusé sur le site de la présidence de la République). Cette formule bien française ne si­gnifie rien d’autre que le retour à l’esprit de modernisation de l’après-guerre, véritable mythe fondateur des Trente Glorieuses. En Allemagne, on voit fleurir les louanges d’une notion vieille de plus 60 ans : l’économie sociale de marché (Soziale Marktwirtschaft). Ainsi, le président Horst Köhler affirme-t-il que « c’est justement la crise qui confirme la valeur de l’économie sociale de marché. Celle-ci est plus qu’un ordre économique : c’est un système de valeurs qui unit la liberté et la responsabilité au profit de tous. Nous avons contrevenu à cette culture. Redécouvrons la performance culturelle de l’économie sociale de mar­ché » (discours tenu à Berlin le 24-03-2009).Curieuse carrière d’une formule qui était penchée sur le berceau du renouveau de l’économie allemande après 1945, qui est devenue synonyme du « miracle économique », sorte de Trente Glorieuses version allemande, qui ne cesse d’être revendiquée par presque toutes les formations politiques, et qui semble aujourd’hui de nouveau servir de référentiel dans la recherche d’une sortie dans une crise sans mesure menaçant les fondements mêmes de nos économies ! Mythe fondateur de la réussite économique allemande d’après-guerre ? For­mule ma­gique ayant assuré le formidable essor de l’économie allemande ? Bonne re­cette guidant les principes d’une bonne politique économique ? Notion idéolo­gique masquant le caractère bien peu social du capitalisme ? Ou bien for­mule creuse que chacun, qu’il soit social-démocrate ou libéral, syndicaliste ou patron, interprète à sa manière ? Si toutes ces acceptions du terme ont été pré­sentes dans le débat économique allemand depuis soixante ans, il importe de bien définir sa place et sa fonction

    Grands défis, Grande coalition, grande politique ?

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    La troisième édition d’une Grande coalition en Allemagne (après celle, historique, de 1966-1969, et celle de 2005-2009) ne constitue pas un véritable tournant politique. Néanmoins, elle marque un infléchissement de la politique économique et sociale, donnant une place plus grande à un nouvel agenda social et, à un moindre degré, à une relance des investissements publics. Ce changement dans la continuité se lit ainsi dans le contrat de coalition conclu entre la CDU, la CSU et le SPD : « Nous voulons renforcer les fondements de l’économie sociale de marché avec une croissance nouvelle et davantage d’emploi. […] Nous misons sur une double stratégie combinant la consolidation budgétaire et des impulsions pour la croissance – en Allemagne et en Europe » (contrat de coalition, p.13).Gründlichkeit allemande oblige, les trois partis ont mis – avec sérieux et méthode – deux mois et d’innombrables négociations avant de se mettre d’accord sur un contrat de coalition détaillé de 185 pages. Celui-ci servira de feuille de route au nouveau gouvernement. On aurait tort de n’y voir qu’un exercice obligé, un texte qui serait vite classé dans les tiroirs pour passer aux choses sérieuses. Car, malgré une lecture parfois ardue d’un texte truffé de compromis (ou de juxtapositions des positions des uns et des autres), ce contrat montre bien l’orientation future de la politique économique et sociale allemande
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