43 research outputs found

    Stitching time: artisanal collaboration and slow fashion in post-disaster Haiti

    Get PDF
    The promotion of the textile and garment industries as a development strategy following the 2010 earthquake in Haiti and a US-backed return to garment assembly lines has prompted an interrogation of some of the local impacts of transnational manufacturing practices in this context. This essay seeks to evaluate alternative fashion practices and social enterprises in Haiti that are currently challenging and disassembling the contemporary forms of slavery predominant in offshore low-wage garment manufacturing. These slower “ethical fashion” cooperatives integrate traditional Haitian skills and cultural konesans (knowledge) with international design languages and market savoir-faire to produce unique handcrafted pieces for the global fashion market. Yet, as this paper argues, these collaborations reveal ongoing neo-colonial inequalities that side-line Haitian agency. Their uneven modes of production and marketing strategies often involve short-term interventions by Western fashion designers that undermine Haitian expertise. This examination of artisan “development” therefore seeks to situate these enterprises in a longer history of sustainability in Haiti, and considers how stitching cloth in response to disaster can retrace the stories of loss and survival of communities and mediate cultural knowledge

    Présentation

    No full text

    Voyager dans un fauteuil d’orchestre

    No full text
    Amateur de théâtre féru de voyages, connaissant plutôt bien l’Italie et quelque peu l’italien, soucieux d’occuper son temps et constamment à l’affût de ce qui peut l’aider dans le choix de ses prochaines destinations, ce Marseillais ne pouvait laisser échapper une nouvelle qui a aussitôt retenu son attention et enflammé son imagination : l’annonce de la représentation, en mars 2013, au théâtre du Gymnase, de Le voci di dentro, une pièce d’Edoardo de Filippo se déroulant à Naples, mise en scèn..

    Présentation

    No full text
    Ce deuxième numéro d’Italies confirme, s’il en était besoin, l’intention des italianistes de l’Université de Provence de continuer à faire connaître aussi régulièrement que possible le résultat de leurs recherches. Le projet initial visant à publier deux volumes par an s’est révélé trop ambitieux et donc irréalisable : nous en resterons donc à une parution annuelle et ne passerons pas non plus à un système d’abonnement périodique, comme l’auraient souhaité une partie de ceux qui ont accueilli..

    Le Viaggio in Alamagna de Francesco Vettori

    No full text
    Contemporain de Machiavel (1469-1527) avec lequel il entretint des relations étroites dont témoigne leur correspondance, dense et de qualité, Francesco Vettori (1474-1534) exerça d’importantes fonctions politiques. Cette connaissance de la société de son époque nourrit son Viaggio in Alamagna, fruit d’une longue mission accomplie à la demande du pouvoir florentin. Il y dit son goût pour les voyages, brosse le portrait du voyageur qu’il souhaitait être, énonce les conditions indispensables à un voyage réussi, révèle son don de l’observation, sa perspicacité, et l’intérêt qu’il porte – comme Machiavel – aux rencontres, fructueuses occasions de réunir des informations et d’exercer sa réflexion.Ces pages ne constituent certes pas un moment littéraire et, sincèrement ou pas, leur auteur ne surestime pas leur valeur. Mais elles méritent qu’on s’y arrête, qu’on les lise en les comparant aux écrits inspirés à Machiavel par ses missions en France et en Allemagne, qu’on y cherche un éclairage sur la réalité sociale du XVIe siècle en Italie et dans un pays voisin, qu’on prenne plaisir à rencontrer un voyageur de la Renaissance ou à découvrir certains aspects des mentalités de l’époque

    « Porca Italia » ? « Porca America » ? Notes sur Good morning Babilonia de Paolo et Vittorio Taviani

    No full text
    Beau film sur la création cinématographique, l’histoire et le milieu du cinéma, subtile réflexion sur les relations familiales, en particulier entre frères, Good morning Babilonia de P. et V. Taviani offre aussi une image de l’émigration italienne aux États-Unis à travers l’expérience de deux émigrants d’exception. Se déroulant en quelques épisodes nettement séparés et fortement contrastés – les causes du départ, le voyage, les étapes d’une installation difficile requérant volonté, force et chance, et enfin le retour en Italie dans des circonstances particulières – , le film mêle péripéties et moments douloureux ou exaltants. Le processus qui fait passer les deux jeunes artisans toscans de la découverte de la complexe réalité américaine à leur adaptation et assimilation dans ce cadre est finement analysé. Au-delà de cet exemple, est mis en valeur le laborieux et gratifiant effort qui, reposant sur un optimisme mesuré, conscient et courageux, rapproche puis unit pays et êtres qui, à travers les siècles, tentent de réaliser un rêve collectif sans cesse menacé. En particulier, Good morning Babilonia suggère l’importance que revêtent les échanges entre la riche et toujours vivante civilisation italienne et la dynamique et foncièrement accueillante société américaine

    « Viva la guerra ! » (Lecture de La guerra de Carlo Goldoni)

    No full text
    Comment parler de patrie, d’État, de nation, sans rencontrer la guerre ? Dans La Guerra, Carlo Goldoni offre une image animée et haute en couleurs des opérations militaires de son temps dont il avait une connaissance directe et il dépeint avec brio les pratiques et les mentalités des armées du XVIIIe siècle. Mêlant dans sa pièce observations perspicaces et accents de dérision, il propose, notamment par l’intermédiaire des femmes, une réflexion sur des comportements qu’il désapprouve tout en conservant une prudence qui est sans doute le fruit d’une vision désabusée du monde

    In viaggio de Fabrizia Ramondino, « una napoletana che è vissuta anche altrove »

    No full text
    Avant-dernière œuvre de Fabrizia Ramondino (1939-2007), In viaggio se nourrit, certes, des voyages que l'auteure a effectués dans le monde entier (Europe, Amérique, Japon, Australie...), mais c'est aussi et surtout le bilan d'une existence bien remplie : création littéraire abondante et variée (romans, récits, cinéma, théâtre..), action et témoignages dans le domaine socio-culturel et politique, découvertes et rencontres, lectures, goût de l'échange et de la discussion. Dans un style naturel et fluide enrichi d'innombrables références culturelles, Fabrizia Ramondino parle sans fausse pudeur de sa vie, fait partager ses expériences et expose la philosophie qu'elle a tirée de tout ce qu'elle a connu

    Formes et voix chez Ruzzante

    No full text
    Auteur d’une quinzaine de compositions théâtrales aux formes variées, Angelo Beolco (1502 ?-1542) mieux connu sous son nom d’acteur / personnage « Ruzzante », illustre dans ses œuvres le caractère éminemment polysémique de la comédie, un genre qui, du fait de sa malléabilité, se prête plus que tout autre création littéraire aux interventions proclamées ou masquées des auteurs, des interprètes, des metteurs en scène, voire du promoteur du spectacle. Adoptant, séparément ou en les mêlant, des formes appartenant à la tradition populaire et/ou au filon classique, Ruzzante offre avec des accents burlesques ou déchirants, très souvent provocateurs, une représentation suggestive de la situation politique, culturelle et sociale de son époque : tensions entre régions ou états de la péninsule, héritées d’un passé plus ou moins récent (Venise / Padoue / Rome dans son cas), guerres entre pays européens (France, Empire, Papauté), schisme, question de la langue (toscan / vénitien / padouan), conflits sociaux dont il fut un témoin privilégié (ville / campagne, paysans / propriétaires). Beolco adresse d’une voix forte à ses destinataires des messages dont l’interprétation doit tenir compte du contexte politique et culturel, des circonstances de la représentation, de la nature des spectateurs, de leurs habitudes, de leurs préjugés et intérêts, de leur attente ou de leur crainte

    Le Viaggio in Alamagna de Francesco Vettori

    No full text
    Contemporain de Machiavel (1469-1527) avec lequel il entretint des relations étroites dont témoigne leur correspondance, dense et de qualité, Francesco Vettori (1474-1534) exerça d’importantes fonctions politiques. Cette connaissance de la société de son époque nourrit son Viaggio in Alamagna, fruit d’une longue mission accomplie à la demande du pouvoir florentin. Il y dit son goût pour les voyages, brosse le portrait du voyageur qu’il souhaitait être, énonce les conditions indispensables à un voyage réussi, révèle son don de l’observation, sa perspicacité, et l’intérêt qu’il porte – comme Machiavel – aux rencontres, fructueuses occasions de réunir des informations et d’exercer sa réflexion.Ces pages ne constituent certes pas un moment littéraire et, sincèrement ou pas, leur auteur ne surestime pas leur valeur. Mais elles méritent qu’on s’y arrête, qu’on les lise en les comparant aux écrits inspirés à Machiavel par ses missions en France et en Allemagne, qu’on y cherche un éclairage sur la réalité sociale du XVIe siècle en Italie et dans un pays voisin, qu’on prenne plaisir à rencontrer un voyageur de la Renaissance ou à découvrir certains aspects des mentalités de l’époque
    corecore