"Bolex Artists" : Bolex cameras, Amateurism, and New York avant-garde film

Diffusé avec l’accord des Éditions Amsterdam University Press, détentrices des droits d’auteur sur ce texte.Designed by Jacques Bogopolsky in 1928, the Bolex camera was first commercialized by the Swiss firm Paillard-Bolex in 1935. The model shown here is an H16, the firm’s emblematic 16mm model, from 1952. The camera measures 8.5 x 5.9 x 2.3 inches (21.6 x 15 x 7.6 cm) and weighs about 12 lbs (5.5 kg). Known for its robustness and versatility, the Bolex uses a spring motor mechanism, is equipped with a reflex viewfinder, and allows for a large range of speed variations—capturing from 8 to 64 frames per second—as well as single frame exposures. Bolex cameras were used by American avant-garde and documentary filmmakers from the late 1940s to the 1970s and beyond, alongside a wide array of users, which included television reporters, people in the educational and business worlds, and non-professionals. This chapter explores the role of the Bolex in the history and aesthetics of avant-garde cinema and its American “renaissance” after World War II. The role that substandard formats played in the construction of an artistic ethos based on the figure of the amateur is also examined, exemplifying technology’s place and meaning in the culture of the time

Технология сухого производства фосфоритовой муки

Описана технологія виробництва сухого фосфоритового борошна, яка включає просівання, дрібне дроблення, термічну сушіння, кульове подрібнення в замкнутому циклі з контрольним сепарацією, пневмотранспорт фосфоритового борошна в силосу. Продуктив-ність технологічної лінії – 150 тис. т у рік. Крупность помолу становить 70% кл. 0,16 мм при вологості 1%.Описана технология сухого производства фосфоритовой муки, которая включает грохочение, мелкое дробление, термическую сушку, шаровое измельчение в замкнутом цикле с контрольным грохочением, пневмотранспорт фосфоритовой муки в силоса. Производительность технологической линии – 150 тыс. т в год. Крупность помола составляет 70% кл. 0,16 мм при влажности 1%

How to Balance Lives and Livelihoods in a Pandemic.

Control measures, such as “lockdowns”, have been widely used to suppress the COVID-19 pandemic. Under some conditions, they prevent illness and save lives. But they also exact an economic toll. How should we balance the impact of such policies on individual lives and livelihoods (and other dimensions of concern) to determine which is best? A widely used method of policy evaluation, benefit–cost analysis (BCA), answers these questions by converting all the effects of a policy into monetary equivalents and then summing them up. A different method, social welfare analysis, proceeds by determining the effects of a policy on individual wellbeing and then applying an aggregation formula to them to evaluate the overall effects of a policy. In this chapter, we survey these methods and argue that social welfare analysis has important advantages. One crucial advantage is that it enables ethical considerations relating to the impact of policies on individual wellbeing and its distribution to be incorporated into policy assessments in a transparent way. We illustrate this with a simple numerical model for evaluating pandemic policies that vary in terms of the stringency of the controls that they impose on individual behaviour, showing how the evaluation depends on the ethical significance accorded to their impact on the wellbeing of different age and income groups

Qu’expérimente le cinéma expérimental ? Sur la notion d’expérimentation dans le cinéma d’avant-garde américain (1950-1970)

Pratique multiforme dont le point central est peut-être de refuser les assignations génériques, le cinéma que l’on dit expérimental souffre d’un trouble de définition. Qu’expérimente-on au juste dans le cinéma expérimental ? Est-ce un médium, une forme, un programme d’action, un type de réception ? Pris entre la tentation d’un jeu purement formel ou conceptuel, et la valeur politique d’un cinéma indépendant, entre expérimentations plastiques et provocation à l’encontre d’un système dominant de représentations, l’expérimental se pose toujours comme une exploration ardente, toujours renouvelée des moyens propres au cinéma. Notre article s’attache à tester les diverses modalités d’application du terme de cinéma expérimental, dans le contexte spécifique de la « renaissance » du cinéma underground aux États-Unis à partir des années 1950

Le jeu au prisme de la matérialité

International audienceLe jeu a été généralement étudié au regard des règles, de l'imaginaire ou de la narration ludiques. Aujourd'hui les dimensions tangibles du jeu bénéficient d'un nouvel intérêt, auquel ce numéro de Tracés entend contribuer. Il accueille des approches et disciplines diverses s'intéressant au rôle de la matérialité, explorant la complexité de la notion ainsi que les limites de sa vertu heuristique. Les textes interrogent le rapport entre le jeu et la notion de matérialité, prise dans une acception large qui intègre les matériaux de confection, les objets, les interfaces et infrastructures, ainsi que les dimensions corporelles indissociables du jeu. Elles font apparaître des enjeux industriels, politiques, esthétiques et symboliques, et permettent de repenser les finalités non ludiques parfois assignées aux jeux. Les textes montrent aussi que les éléments tangibles jouent un rôle décisif dans l'engagement des joueurs et contribuent à délimiter les contours des expériences ludiques, autant qu'à créer et à maintenir une forme de contrat social partagé par les joueurs