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    Penser la musique, Écouter les images. Lectures de Cahiers d’art, Jazz et Documents sur le jazz et le cinéma américains

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    De 1926 à 1931, les revues d’art ou plus largement d’actualité intellectuelle, Cahiers d’art, Jazz et Documents, couvrent de façon inédite l’actualité du jazz et du cinéma américains, notamment. Sous le signe du populaire, de l’Amérique et d’un apport « exotique » incarné par la communauté noire américaine, ces spectacles sont hissés en de nouvelles références artistiques vecteurs d’une modernité idéale. Le jazz et le cinéma parlant deviennent alors, progressivement et selon des orientations différentes, de nouveaux objets d’étude esthétique. Surtout, ils constituent aux yeux de cette presse parisienne, les creusets de valeurs propres à régénérer une Europe d’après‑guerre en déclin.From 1926 to 1931, Cahiers d’art, Jazz and Documents, magazines on art or culture more generally, covered American jazz and cinema in a new way. Marked by popular culture, the United States and the “exotic” touch embodied by the American black community, these entertainments were elevated to the rank of new forms of artistic expression, vectors of an ideal modernity. Jazz and talkies then became, gradually and in different ways, new objects of aesthetic study. Above all, in the eyes of this Parisian press, they constituted crucibles of values likely to regenerate a post‑war Europe in decline

    Penser la musique, Écouter les images. Lectures de Cahiers d’art, Jazz et Documents sur le jazz et le cinéma américains

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    From 1926 to 1931, Cahiers d’art, Jazz and Documents, magazines on art or culture more generally, covered American jazz and cinema in a new way. Marked by popular culture, the United States and the “exotic” touch embodied by the American black community, these entertainments were elevated to the rank of new forms of artistic expression, vectors of an ideal modernity. Jazz and talkies then became, gradually and in different ways, new objects of aesthetic study. Above all, in the eyes of this Parisian press, they constituted crucibles of values likely to regenerate a post‑war Europe in decline

    Pour un partage d’archives : le « 1<sup>er</sup> Festival mondial des arts nègres », Dakar 1966

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    International audienceDu 1er au 24 avril 1966, Dakar fut le théâtre d'un événement artistique et culturel panafricain qui attira des milliers de personnes venues du monde entier : le premier Festival mondial des arts nègres. Sous le patronage de l'Unesco, cette vaste manifestation était organisée par l'État sénégalais et la Société africaine de culture, réseau international structuré autour de l'influente revue Présence africaine. L'objectif était ambitieux : le festival se voulait tout à la fois l'expression et le vecteur d'une société nouvelle aux prises avec les promesses des indépendances africaines. Le projet « Pour un partage d’archives : le “1er Festival mondial des arts nègres”, Dakar 1966 » (FMAN) vise à permettre un accès partagé, géographiquement et juridiquement, aux archives publiques du festival. Il est mené pour une durée de trois ans (2020-22) dans le cadre du labex « Les passés dans le présent », sous la conduite de Sarah Frioux-Salgas, responsable des archives au musée du quai Branly – Jacques-Chirac. Ses actions se déploient à la fois dans le domaine archivistique (cartographie des fonds, description, sauvegarde, numérisation), numérique (guide des sources et dictionnaire en ligne du festival) et de programmation (cycles de projection, journées d’étude, séminaire interdisciplinaire)
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