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    Une désynchronisation des lapines receveuses améliore-t-elle les résultats de transfert d'embryons ?

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    L’objectif de cette expérience est de mesurer l’influence de l’état physiologique des lapines donneuses au moment de l’insémination et du stade physiologique des receveuses sur le rendement de transferts d’embryons (n=49) au stade morula (67±2 heures dans notre expérience). Les donneuses ont reçu un traitement de superovulation, elles sont inséminées alors qu’elles sont allaitantes (3 jours avant sevrage, ou le jour du sevrage) ou non allaitantes. Les lapines receveuses reçoivent des embryons au stade 67±2 heures post induction de l’ovulation (p.o.), au moment du transfert, elles sont au stade : 59-61, 62- 64, 65-68 et 69-71 p.o. Sur l’ensemble des transferts, l’état physiologique des donneuses au moment de l’insémination n’influence significativement ni la fertilité, ni la taille de portée (nés vivants, nés morts) ni le rendement global (nombre de nés vivants/nombre d’embryons transférés). En revanche, la fertilité est optimale pour des receveuses aux stades 62-64 et 65-68 heures après l’induction de l’ovulation (respectivement 77,78 et 79,78 % vs 68,36 et 28,90 % pour les stades 59-61 et 69-71 heures post induction de l’ovulation, P=0,024). Le nombre de lapereaux nés vivants est significativement supérieur quand les receveuses sont à un stade correspondant à l’âge des embryons (respectivement 5,77 vs 4,28, 2,83 et 3,52 pour 59-61, 62-64, 69-71 heures après l’ovulation, P=0,036). En conséquence, la réussite du transfert, ou le rendement mesuré sur les lapines fertiles est plus élevé quand le stade physiologique des lapines correspond à l’âge des embryons (respectivement 53,92 % vs 37,74, 28,87, et 33,01 %, P=0,053). La durée de la gestation est plus longue après un transfert d’embryons (moyenne : 32,6 jours). Le nombre de lapereaux nés vivants est corrélé au nombre total d’embryons transférés (r=+0,32, P=0,024). La durée de gestation est négativement corrélée au nombre de nés totaux (r=-0,60, P<0,001). En conclusion, pour des transferts d’embryons au stade morula (67 ±2 heures après l’ovulation) dans les cornes utérines, la fertilité ainsi que le nombre d’embryons vivants sont améliorés pour des transferts synchrones, c’est-à-dire quand l’âge des embryons correspond précisément au stade physiologique des receveuses après l’induction de l’ovulation

    Genetic parameters for two selection criteria for feed efficiency in rabbits

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    Improvement of feed efficiency can be achieved by genetic selection directly on feed to BW gain ratio or for alternative traits. In the present study, 2 different traits were explored in the growing rabbit and their heritability and genetic correlations with traits recorded between weaning (30 d) and 63 d of age: i) residual feed intake (RFI), to select animals having low ad libitum feed intake independently from their production level, and ii) ADG under restricted feeding (ADGR; with a restriction level of 80% compared with ad libitum feeding of a control group), to select animals having high growth rate despite limited feed intake. To study these traits, 2 rabbit lines were established named i) ConsoResidual line and ii) ADGrestrict line. Under ad libitum or restricted feeding, it comes to select animals that waste less energy for maintenance, metabolism, or activity and retain more for tissue deposition. The selection process was similar in both lines. Data comprised records from generations 0 to 6 for about 1,800 rabbits per line measured for their BW at weaning and 63 d of age (BW63) and their individual feed consumption. Under ad libitum feeding, the heritability estimates were moderate for RFI (0.16 ± 0.05), ADG (0.19 ± 0.05), and feed conversion ratio (FCR; 0.22 ± 0.05). The high genetic correlation estimated between RFI and FCR (0.96 ± 0.03) was in accordance with the literature. The genetic correlation between RFI and ADG traits was not significant. Thus, selection for low RFI with ad libitum feeding was confirmed as a potential trait to improve FCR and reduce feed intake, with little effect on ADG. To our knowledge, there is no previous selection experiment on growing rabbits with restricted feeding. Our heritability estimates for ADGR and feed conversion ratio under restricted feeding (FCRR) were moderate (0.22 ± 0.06 and 0.23 ± 0.07, respectively) and had very high negative genetic correlation. Both selection criteria were found with high and favorable genetic correlations with feed efficiency recorded under each feeding regimen. However, their different genetic correlations with BW at weaning and at 63 d of age (BW63R; respectively, 0.85 and 0.17 for RFI and -0.25 and 0.81 for ADGR) suggested different impacts on major production traits that need further analyses to decipher the relative advantages of the 2 selection criteria, together with interactions between genotypes and feeding regimen

    Caractéristiques des cornes utérines et des foetus dans deux lignées divergentes sélectionnées sur l'homogénéité du poids des lapereaux à la naissance

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    La souche INRA 2266 est constituée de deux lignées divergentes sélectionnées pour augmenter (homogène : HOM) ou diminuer (hétérogène : HET) l'homogénéité intra-portée du poids des lapereaux à la naissance. Pour analyser le déterminisme génétique et physiologique de la divergence entre les lignées, 110 femelles de la 14ème génération ont reçu par transfert 8 embryons de la souche INRA 1777 dans une corne utérine, aucun dans l'autre, et ont été sacrifiées à 21 ou 28 jours de gestation. Cette expérience confirme que les cornes utérines de la lignée HOM sont plus longues et plus aptes à s'allonger. Par contre, elle met en évidence que, si les foetus sont tous de même génotype, indépendant des lignées sélectionnées, il n'y a pas de différence d'homogénéité des portées et les foetus placés dans la lignée HET sont plus lourds. Il y a donc une interaction entre le milieu utérin et le génotype des lapereaux qu'il est nécessaire de davantage explorer

    A genome scan for QTL affecting resistance to Haemonchus contortus in sheep

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    Gastrointestinal nematodes are one of the main health issues in sheep breeding. To identify loci affecting the resistance to Haemonchus contortus, a genome scan was carried out using 1,275 Romane Ă— Martinik Black Belly backcross lambs. The entire population was challenged with Haemonchus contortus in 2 consecutive experimental infections, and fecal egg counts (FEC) and packed cell volumes were measured. A subgroup of 332 lambs with extreme FEC was necropsied to determine the total worm burden, length of female worms, sex ratio in the worm population, abomasal pH, and serum and mucosal G immunoglobulins (IgG) responses. Pepsinogen concentration was measured in another subset of 229 lambs. For QTL detection, 160 microsatellite markers were used as well as the Illumina OvineSNP50 BeadChip that provided 42,469 SNP markers after quality control. Linkage, association, and joint linkage and association analyses were performed with the QTLMAP software. Linkage disequilibrium (LD) was estimated within each pure breed, and association analyses were carried out either considering or not the breed origin of the haplotypes. Four QTL regions on sheep chromosomes (OAR)5, 12, 13, and 21 were identified as key players among many other QTL with small to moderate effects. A QTL on OAR21 affecting pepsinogen concentration exactly matched the pepsinogen (PGA5) locus. A 10-Mbp region affecting FEC after the 1st and 2nd infections was found on OAR12. The SNP markers outperformed microsatellites in the linkage analysis. Taking advantage of the LD helped to refine the locations of the QTL mapped on OAR5 and 13

    Projet de pyroséquençage pour le développement d'EST et de SNP aviaires.

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    RÉSUMÉ Le but du programme est de combler les déficits en marqueurs observés pour trois espèces aviaires : la caille, le canard et la poule. La stratégie choisie est l'obtention, à partir de plusieurs individus de lignées d'intérêt, de SNP (Single Nucleotide Polymorphism, polymorphisme d'un nucléotide) par une nouvelle technologie de séquençage à haut débit (séquenceur 454 GS-FLX, Roche). Nous séquençons des représentations réduites du génome, en sélectionnant d'une part des fragments de restriction d'ADN génomique - les mêmes chez tous les individus - et d'autre part les transcrits qui représentent globalement la partie du génome correspondant aux gènes exprimés. Ces expérimentations sont réalisées à partir d'échantillons d'ADN ou d'ARN issus d'individus de lignées à l'origine de croisements existants, pour chacune des trois espèces. Les données générées par plusieurs "runs" de séquence seront traitées in silico : contigage à haut débit, recherche de SNP, comparaison avec les banques de séquences connues... En plus de l'intérêt que représente la production d'un très grand nombre de SNP nouveaux, cette technologie devrait permettre de mieux séquencer les régions riches en (G+C) correspondant aux plus petits des microchromosomes pour lesquels il n'y a pas de séquence chez la poule. La comparaison des séquences des transcrits obtenues chez la caille et le canard avec la séquence du génome de la poule permettra d'établir une "cartographie virtuelle" des SNP obtenus, grâce à la grande conservation de synténie existant entre ces trois espèces. ABSTRACT The aim of the project is to fill the lack in markers observed for three avian species (quail, duck and poultry). The chosen strategy is to obtain, by using individuals from several lines of interest, SNP (Single Nucleotide Polymorphism) by a high-throughput sequencing technology (sequencer 454 GS-FLX, Roche). Two reduced representations of the genome are sequenced: size-selected digested genomic DNA and transcriptome, which globally represents the part of the genome corresponding to the expressed genes. These experiments are realized from samples of DNA or RNA from individuals of lines from existing crosses, for each species. The data generated by several sequencing runs will be in silico analyzed. Besides the interest of the production of a very large number of new SNP, this technology should allow to sequence GC rich regions corresponding to the smallest microchromosomes for which there is no sequence in chicken. The comparison of the transcriptome sequences in quail and duck with the chicken genome assembly will allow to establish a "virtual cartography" of the obtained SNP, thanks to the synteny conservation existing between these three avian species
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