25 research outputs found

    Associations moléculaires et équilibres acide-base

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    Ce travail a pour objet de rechercher les origines Ă  l’échelle molĂ©culaire des corrĂ©lations constatĂ©es entre le logarithme des constantes de complexations Kab par lien hydrogĂšne entre des molĂ©cules acides et basiques et les logarithmes des constantes d’ionisation de ces corps dans l’eau. Les deux phĂ©nomĂšnes sont comparĂ©s dans un modĂšle molĂ©culaire oĂč l’ionisation dans l’eau se rĂ©alise en trois Ă©tapes correspondant chaque fois au dĂ©placement d’un proton : 1) formation d’une liaison hydrogĂšne de l’acide ou de la base avec l’eau, 2) saut du proton dans le second minimum de la courbe de potentiel, 3) sauts analogues des protons dans les liens hydrogĂšne avec les molĂ©cules d’eau adjacentes, ce qui a pour effet de sĂ©parer les ions. Dans les complexes entre l’acide et la base, la constante d’équilibre Ks qui gouverne le transfert du proton de liaison entre la position proche de l’acide (complexe normal) et celle proche de la base (paire ionique) est reliĂ©e au pKi par une relation de la forme :log Ks = Δ' + 14 — pKia — pKiboĂč Δ' dĂ©pend de la nature du solvant et du type de lien considĂ©rĂ© mais ne varie pas trop d’un terme Ă  l’autre dans une sĂ©rie de complexes semblables. Dans une famille de complexes l’abaissement des pKi en augmentant Ks rapprochera ainsi en gĂ©nĂ©ral le proton de la base dans le lien hydrogĂšne qui unit celle-ci Ă  l’acide. Il en rĂ©sulte une augmentation de l’énergie du lien et, par voie de consĂ©quence, de la constante de complexation. Cet effet semble ĂȘtre la cause dĂ©terminante des corrĂ©lations constatĂ©es, du moins lorsqu’il s’agit d'acides et de bases suffisamment solvatĂ©s par l’eau. Dans le cas contraire un second effet s’ajoute au premier: l’augmentation des constantes de complexation de l’acide et de la base entre eux permet de prĂ©voir un accroissement des constantes de complexation de ces deux corps avec l’eau et par consĂ©quent, dans le cas considĂ©rĂ©, de leurs constantes d’ionisation. Des effets stĂ©riques peuvent toutefois perturber les corrĂ©lations

    Association des alcools et des amines aliphatiques

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    ThÚse de doctorat -- Université catholique de Louvain, 195

    Are the Enol−Enolate Hydrogen Bonds at Matched PA Really Symmetrical?

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    N° 64. — Étude des liaisons hydrogĂšne entre groupes hydroxylĂ©s et aminĂ©s

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    Les constantes de complexation de divers alcools et amines ont Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©es en solution dans le tĂ©trachlorure de carbone Ă  22 °C, par la mĂ©thode classique de spectrographie infrarouge. L’abaissement d’enthalpie libre correspondant Ă  la liaison hydrogĂšne est la somme de deux termes dont l’un ne dĂ©pend que de l’alcool et l’autre que de l’amine. D’autre part, l’on a comparĂ© Ă  partir de ces donnĂ©es et de celles de la littĂ©rature le logarithme des constantes de complexation KAa et la somme des logarithmes des constantes d’ionisation dans l’eau KiAet KAa de diverses molĂ©cules pourvues soit d’un groupement hydroxyle, soit d’un groupement aminĂ©. La diffĂ©rence D = log KAa — (log KiA + log Kia) s’établit aux environs de 20,4 lorsqu’aucun des groupements n’est reliĂ© Ă  un cycle benzĂ©nique. Par contre lorsque le groupement OH est reliĂ© Ă  un cycle, la diffĂ©rence D tombe Ă  16,10. Si c’est le groupement aminĂ© qui est en rapport avec un cycle Ă  Ă©lectrons π, la diffĂ©rence D remonte Ă  25,95. Lorsque les deux groupements sont reliĂ©s Ă  des cycles, les deux effets semblent se compenser. Ces Ă©carts sont expliquĂ©s par l’augmentation ou la diminution de l’énergie de rĂ©sonance des structures ioniques des cycles dans les complexes d’une part, dans les ions d’autre part

    Influence de la substitution dans les molécules organiques sur la liaison hydrogÚne

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    Par spectromĂ©trie infrarouge, nous avons dĂ©terminĂ© les dĂ©placements ΔΜ des frĂ©quences de vibration de valence O — H et les constantes K qui caractĂ©risent la complexation de diverses molĂ©cules organiques substituĂ©es. Les dĂ©terminations ont lieu Ă  27°C dans le tĂ©trachlorure de carbone. Les systĂšmes Ă©tudiĂ©s sont : 1) phĂ©nol + anilines substituĂ©es; 2) phĂ©nols substituĂ©s + aniline; 3) phĂ©nol + pyridines substituĂ©es; 4) phĂ©nols substituĂ©s + pyridine; 5) alcools aliphatiques + pyridine ; G) alcools aliphatiques + triĂ©thylamine.Si, en premiĂšre approximation, les quatre premiers systĂšmes sont caractĂ©risĂ©s par la relation linĂ©aire :log K = 0,008 ΔΜ — 2,1,il n’en est pas de mĂȘme pour les complexes des alcools, oĂč les coefficients angulaires sont plus Ă©levĂ©s (0,012) et oĂč les droites sont dĂ©calĂ©es l’une par rapport Ă  l’autre. Ce dĂ©calage est interprĂ©tĂ© par l’effet de l’encombrement stĂ©rique de l’azote dans la triĂ©thylamine.Dans les systĂšmes Ă©tudiĂ©s, l’influence du pKa du donneur de proton sur le dĂ©placement ΔΜ est sensiblement plus importante que celle du pKa de l’accepteur. Elle est Ă©galement plus importante dans le cas des phĂ©nols que dans le cas des alcools.En utilisant des relations du type de HAMMETT pour caractĂ©riser l’effet de la substitution dans les quatre premiers systĂšmes, on trouve respectivement : 1) ρ = —0,70; 2) ρ = 0,67 ; 3) ρ = — 1,37 ; 4) ρ = + 0,92. On en conclut que : 1° la substitution a plus d’effet sur la complexation des pyridines que sur celle des anilines : la liaison C — N qui sĂ©pare dans ce dernier cas la liaison hydrogĂšne du cycle aromatique, attĂ©nue les effets de la substitution ; 2° la substitution dans le noyau phĂ©nolique a une plus grande influence sur la complexation lorsque l’accepteur de proton est plus basique. En comparant ces chiffres aux ρi qui caractĂ©risent l’ionisation des corps dans l’eau, on peut conclure que, dans les systĂšmes Ă©tudiĂ©s, la substitution affecte la complexation dans le mĂȘme sens qu’elle influence l’ionisation de façon moins importante

    Étude comparative des moments dipolaires des complexes du butanol n avec la triethylamine, la diethylamine et la butylamine

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    En utilisant une Ă©quation dĂ©rivĂ©e de la thĂ©orie de Onsager, on calcule la moyenne des carrĂ©s des moments dipolaires des espĂšces dissoutes prĂ©sentes dans des mĂ©langes d'alcool et d’amine dissous dans le cyclohexane Ă  des tempĂ©ratures variant de 15 Ă  45 °C. Cette Ă©tude conduit aux conclusions suivantes :1° Dans les mĂ©langes de butanol-n et de triĂ©thylamine, lorsque la diffĂ©rence C3 — C2 entre la concentration formelle de l’amine et celle de l’alcool atteint deux moles par litre, Ă  25 °C, l’apport des molĂ©cules d’alcool dans le moment dipolaire moyen reste en dessous de 5 % de celui des complexes ab de stƓchiomĂ©trie 1/1. Lorsque le rapport R = C2/C3 reste en dessous de 0,4, on peut Ă©galement nĂ©gliger l’apport des complexes a2b. Le moment dipolaire du complexe ab entre le butanol-n et la triĂ©thylamine, calculĂ© dans ces conditions, est indĂ©pendant de la tempĂ©rature et vaut 2,51 ± 0,03 Debye.2° Dans les mĂ©langes de butanol-n et de diĂ©thylamine, ou de butylamine, dans le mĂȘme domaine de concentrations, on constate une influence notable non seulement des complexes ab2 mais Ă©galement des complexes a2b2 sur le moment dipolaire moyen.3° On a dĂ©veloppĂ© une mĂ©thode d’extrapolation qui permet de dĂ©terminer dans ces deux cas le moment dipolaire du complexe ab. A 25 °C, le complexe butanol-n- diĂ©thylamine prĂ©sente un moment dipolaire de 2,60 ± 0,04 Debye tandis que celui du butanol-n avec la butylamine prĂ©sente un moment de 2,32 ± 0,04 Debye. Ces valeurs augmentent lĂ©gĂšrement lorsque la tempĂ©rature croĂźt, mais dans le cas de la diĂ©thylamine, les variations restent infĂ©rieures aux erreurs expĂ©rimentales.4° La comparaison des moments ÎŒab des complexes du butanol avec la butylamine d’une part et avec la triĂ©thylamine d’autre part permet de conclure que la direction N... O dans le premier complexe diffĂšre, en moyenne, de celle de la paire Ă©lectronique de l’atome d’azote.Ce rĂ©sultat peut s’interprĂ©ter en admettant l’existence d’une certaine proportion de complexes Ă  liens multiples faisant intervenir les dipoles N-H de l’amine et les paires Ă©lectroniques de l’oxygĂšne de l’alcool

    Étude dipolaire des complexes de diverses stoechiomĂ©tries entre la diĂ©thylamine et des phĂ©nols

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    A l’aide d’une Ă©quation dĂ©rivĂ©e de la thĂ©orie d’Onsager, on a calculĂ© le carrĂ© des moments dipolaires expĂ©rimentaux des complexes formĂ©s par le 3,4-dimĂ©thyl phĂ©nol (I), le phĂ©nol (II) et le p-chlorophĂ©nol (III) avec la diĂ©thylamine. Les expĂ©riences ont Ă©tĂ© effectuĂ©es Ă  la tempĂ©rature de 25 °C, dans le cyclohexane. On a utilisĂ© une mĂ©thode dĂ©veloppĂ©e rĂ©cemment, qui permet, Ă  l’aide de mesures dipolaires, de prĂ©ciser l’importance de complexes prĂ©sentant des stoechiomĂ©tries variĂ©es. Dans le domaine de concentration oĂč la diffĂ©rence C3 — C2 entre la concentration formelle en amine et la concentration formelle en donneur de proton a une valeur situĂ©e entre 1 et 8 moles/litre et oĂč le rapport C2/C2 n ’excĂšde pas 0,4, on montre que la majoritĂ© des molĂ©cules de phĂ©nol est prĂ©sente sous forme de complexes ab ou ab2. Contrairement au butanol, la prĂ©sence de complexes a2b2 est nĂ©gligeable. Ceci est attribuĂ© Ă  la diminution du pouvoir accepteur de proton de l’atome d’oxygĂšne du phĂ©nol, comparĂ© Ă  celui du butanol. Dans les deux cas, la concentration en monomolĂ©cules et en complexes a2b est nĂ©gligeable. La faible tendance du phĂ©nol Ă  former avec la diĂ©thylamine des liaisons de type O ... H — N suggĂšre que dans les complexes ab, la formation de liaisons hydrogĂšne doubles n’est pas importante et que la liaison est linĂ©aire. On a dĂ©veloppĂ© une mĂ©thode d’extrapolation permettant de calculer le moment dipolaire ”ab du complexe de type ab. Les valeurs trouvĂ©es sont 2,79 D, 3,04 D et 4,11 D respectivement pour les systĂšmes I, II, III. En utilisant des valeurs acceptables des angles entre les molĂ©cules individuelles et la direction de la liaison hydrogĂšne, on a calculĂ© l’incrĂ©ment Δ”. Les valeurs trouvĂ©es sont 0,33 pour I, 0,61 pour II et 1,01 pour III et augmentent avec l’aciditĂ© des phĂ©nols. Les rĂ©sultats sont en bon accord avec ceux de Ratacjak et Sonczyk relatifs aux complexes de la triĂ©thylamine

    Theoretical Study of the CH 4

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    Theoretical Study of the Symmetry of the (OH···O) -

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    Theoretical Study of the CH···X -

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