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Evaluation of Proton MR Spectroscopy for the Study of the Tongue Tissue in Healthy Subjects and Patients With Tongue Squamous Cell Carcinoma: Preliminary Findings
PurposeTo noninvasively assess spectroscopic and metabolic profiles of healthy tongue tissue and in an exploratory objective in nontreated and treated patients with tongue squamous cell carcinoma (SCC).MethodsFourteen healthy subjects (HSs), one patient with nontreated tongue SCC (NT-SCC), and two patients with treated tongue SCC (T-SCC) underwent MRI and single-voxel proton magnetic resonance spectroscopy (1H-MRS) evaluations (3 and 1.5T). Multi-echo-times 1H-MRS was performed at the medial superior part (MSP) and the anterior inferior part (AIP) of the tongue in HS, while 1H-MRS voxel was placed at the most aggressive part of the tumor for patients with tongue SCC. 1H-MRS data analysis yielded spectroscopic metabolite ratios quantified to total creatine.ResultsIn HS, compared to MSP and AIP, 1H-MRS spectra revealed higher levels of creatine, a more prominent and well-identified trimethylamine-choline (TMA-Cho) peak. However, larger prominent lipid peaks were better differentiated in the tongue MSP. Compared to HS, patients with NT-SCC exhibited very high levels of lipids and relatively higher values of TMA-Cho peak. Interestingly, patients with T-SCC showed almost nonproliferation activity. However, high lipids levels were measured, although they were relatively lower than lipids levels measured in patients with NT-SCC.ConclusionThe present study demonstrated the potential use of in-vivo1H-MRS to noninvasively assess spectroscopic and metabolic profiles of the healthy tongue tissue in a spatial location-dependent manner. Preliminary results revealed differences between HS and patients with tongue NT-SCC as well as tongue T-SCC, which should be confirmed with more patients. 1H-MRS could be included, in the future, in the arsenal of tools for treatment response evaluation and noninvasive monitoring of patients with tongue SCC
Oral and oropharyngeal cancer surgery with free-flap reconstruction in the elderly: Factors associated with long-term quality of life, patient needs and concerns. A GETTEC cross-sectional study
Objectives: To assess the factors associated with long-term quality of life (QoL) and patient concerns in elderly oral or oropharyngeal cancer (OOPC) patients after oncologic surgery and free-flap reconstruction. Methods: Patients aged over 70 years who were still alive and disease-free at least 1 year after surgery were enrolled in this cross-sectional multicentric study. Patients completed the EORTC QLQ-C30, -H&N35 and -ELD14 QoL questionnaires, and the Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS). Patient needs were evaluated using the Patient Concerns Inventory (PCI). Factors associated with these clinical outcomes were determined in univariate and multivariate analysis. Results: Sixty-four patients were included in this study. Long-term QoL, functioning scales and patient autonomy were well-preserved. Main persistent symptoms were fatigue, constipation and oral function-related disorders. Salivary and mastication/swallowing problems were the main patient concerns. The mean number of patient concerns increased with the deterioration of their QoL. Psychological distress (HADS score ≥ 15) and patient frailty (G8 score < 15) were significantly associated with poor QoL outcomes. Conclusions: We found a negative correlation between the number of patient concerns and QoL. Dental rehabilitation and psychological and nutritional supportive measures are of critical importance in the multidisciplinary management of elderly OOPC patients
Image d'une transplantée faciale (à propos de l'intégration neurologique d'une allotransplantation du triangle nez-lèvres-menton)
La première allotransplantation faciale réalisée le 27 novembre 2005 s'inscrit, pour les chirurgiens habitués à la reconstruction, dans la recherche perpétuelle du remplacement par l'identique. Essayer d'apporter un tissu quantitativement et qualitativement le plus similaire possible : tel est le défi de la reconstruction. Cette intervention a permis de faire un pas vers ce but ultime. "L'image d'une transplantée faciale" est un album retraçant les dix premiers mois de l'évolution d'une allotransplantation du triangle nez-lèvres-menton chez une patiente âgée de 38 ans, victime d'une morsure de chien. L'histoire clinique, le passage d'une image détruite à l'image réappropriée, d'une transplantation faciale à l'appropriation identitaire d'un greffon, est relatée. Le transplant a été revascularisé par les deux pédicules faciaux, les muscles peauciers de la mimique ont été suturés aux moignons correspondants. Sur le plan sensitif, les nerfs infra-orbitaires (V2), et alvéolaires inférieurs (V3), ont été suturés à droite comme à gauche. Seul le rameau marginal mandibulaire gauche du nerf facial (VII) a pu être anastomosé. La récupération sensitivo-motrice est rapide. La réanimation faciale du transplant d'abord asymétrique s'explique en partie par le protocole chirurgical. En effet, l'exacte compréhension de la mise en place du transplant, des anastomoses nerveuses sensitives et motrices, des sutures musculo-musculaires et la corrélation entre la perte de substance et le greffon, permet de schématiser certaines hypothèses quant à la manière dont il est réanimé. Les résultats sont précoces et les conclusions ne sont pas définitives mais il peut déjà être affirmé que l'intégration neurologique du transplant sur le plan sensitif, moteur et cortical est un succès. À dix mois, de nombreux sujets pourraient être débattus mais le but de cette thèse est d'insister sur les aspects fonctionnels de cette transplantation. La récupération de la mimique vient peu à peu animer la zone transplantée, d'abord par une transmission passive de la contraction à cette zone, puis par récupération motrice propre au transplant. Cette récupération est guidée par la rééducation et la vérification corticale de celui-ci. Ce premier cas permet d'imaginer d'autres transplants faciaux composites, dans des indications bien précises.AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
INCIDENCE DU FLUX MICROVASCULAIRE SUR LE COMPORTEMENT DES TISSUS TRANSPLANTES. EXPLORATION PAR VELOCIMETRIE DOPPLER LASER
AMIENS-BU Sciences (800212103) / SudocSudocFranceF
Chirurgie de revascularisation des ostéoradionécroses faciales
L'ostéoradionécrose faciale est la conséquence d'une cascade d'événements survenant après une irradiation. Heureusement rare, elle peut être à l'origine de redoutables complications et un défi thérapeutique difficile à relever. L'étude de sa physiopathologie a permis d'en expliquer sa genèse, et de rendre compte de l'hétérogénéité des manifestations. L'hypovascularisation, l'hypoxie et l'hypocellularité perturbent le remodelage osseux. Une infection, ou un traumatisme peuvent déclencher une ostéoradionécrose. Lorsque son apparition est spontanée, elle résulte de son auto entretien en présence de facteurs de gravité. Lorsque l'ostéoradionécrose survient, le temps compte plus que jamais, et les stades avancés posent le problème de la iatrogénie de la chirurgie, alors nécessaire. La reconstruction microchirurgicale est aujourd'hui une solution accessible pour ces patients. C'est justement parce qu'elle est plus efficace à un stade précoce, qu'il faut définir sa place dans l'arsenal thérapeutique disponible. Grâce à une étude rétrospective de soixante deux cas d'osteoradionécroses traitées chirurgicalement pendant une période de dix ans, les facteurs de gravité ont été isolés. Prédictifs d'une atteinte plus sévère, ils justifient un traitement chirurgical précoce. L'histoire singulière de chacun des patients a permis de faire une synthèse des règles de traitement à adopter pour diminuer cette iatrogénie. Apporter de l'os vascularisé ostéoinducteur, isoler la zone irradiée fragilisée, rétablir une fonction et respecter l'esthétique, tels sont les objectifs de la chirurgie de revascularisationAMIENS-BU Santé (800212102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
Stabilité des ostéosynthèses biorésorbables dans la chirurgie orthognathique des classes III (à propos de 30 cas)
Le but de cette étude est d'évaluer la stabilité des ostéotomies bimaxillaires pour la correction des malocclusions de type classe III dont l'ostéosynthèse est réalisée à l'aide de matériel bio résorbable. 30 patients ont bénéficiés d'une telle synthèse lors du traitement qui consistait en une ostéotomie sagittale des branches montantes de recul mandibulaire associée à une ostéotomie de Le Fort I d'avancée du maxillaire. Des téléradiographies de profil ont été réalisées en pré-opératoire (T0), post-opératoire immédiat (T1), et en post-opératoire tardif (T2). Les analyses céphalométriques ont été menées selon la méthode de DELAIRE. Un repère orthonormé à partir des lignes C1 et C0 a permis le recueil des coordonnées des points squelettiques choisis. La stabilité des résultats est analysée aux différents temps, en fonction les changements sagittaux, verticaux et les modifications angulaires. Les résultats confirment la stabilité occlusale mais également la qualité esthétique et fonctionnelle des résultats. Même si des déplacements osseux et dentaires sont constatés, comme dans la plupart des séries analysées dans la littérature, ils sont négligeable et sans conséquence sur la qualité du résultat final. Les caractéristiques de ce type de synthèse, à mi-chemin entre les synthèses souples et rigides, permettent une adaptation fonctionnelle des sites d'ostéotomies au nouvel équilibre facial, cela facilite les ajustements orthodontiques post-opératoires et participe au confort global du patient. Leur résorption laisse place à une restauration osseuse ad integrum et le patient n'a pas à supporter de deuxième intervention pour la dépose du matériel. Le matériel biorésorbable est donc parfaitement justifié en chirurgie orthognathique. Reste la question de la place qu'il va prendre progressivement dans tous les domaines de la chirurgie cranio-maxillo-faciale. Des progrès sont toutefois à attendre tant dans le sens d'une amélioration de leurs caractéristiques biomécaniques que dans celui de la création de produits développés grâce à l'ingénierie tissulaire.AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
Figures dévisagées, visages défigurés
Abstract For children are portraets necessarily self portraets ? Concerning the facial malformation (lip and cleft palate) : is it always expressive ? And how is it shown in the requested drawing for the cleft children and its brother and sister one (non cleft) ? That is precisely the gaol of the prospective study made by the authors for a série of hundred cleft children. If obviously, the drawing are very expressive, they also showed the intimate scar. They only became really significant and interprétables after six years old. They also refect what could be expressed by the voice or the behaviour too. And even if there is no real deuil of a normal face, there is in fact a deep fissure, very slowly repaired between an inside face and a visible picture.Résumé Le portrait est-il, chez l'enfant, nécessairement auto-portrait? Et la malformation faciale (fente labio-alvéolo-palatine) s'exprime-t-elle et comment dans le dessin que l'enfant atteint et ses frère et soeur (indemnes) sont invités à entreprendre? Tel était le point de départ de l'étude prospective menée par les auteurs sur une population d'environ 100 enfants porteurs de bec de lièvre. Si bien évidemment, les dessins sont lourdement chargés de signification, s'ils trahissent la cicatrice intime, ils ne deviennent véritablement expressifs, interprétables que vers l'âge de six ans, et ne peuvent donc anticiper ce que la voix et le comportement expriment par ailleurs. Et s'il n'y a pas chez ces enfants de deuil à faire d'un visage perdu, il y a fissure profonde, lente à combler entre un visage intérieur et une face visible.Devauchelle Bernard, Testelin Sylvie, Gbaguidi Cica-Carole, Mille Christian. Figures dévisagées, visages défigurés. In: Histoire, économie et société, 2003, 22ᵉ année, n°4. Enfant malade, enfant souffrant, sous la direction de Jean-Pierre Bardet et Scarlett Beauvalet-Boutouyrie. pp. 511-517
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