Avant-propos

Ce livre est le second tome d’un ouvrage original à plus d’un titre. Il est d’abord bilingue, simultanément publié en chinois, par les presses universitaires de l’université normale supérieure de l’Est de la Chine à Shanghai, et en français, par les Éditions de la Maison des sciences de l’homme. Une donnée technique – la surface d’impression, plus grande en français qu’en chinois – a imposé un choix : l’ouvrage chinois est publié en un livre unique, comportant deux parties ; l’ouvrage françai..

Chapitre III. La guerre d’Indochine, ou comment s’en débarrasser (1952-1954)

Durant les dernières années du conflit, la guerre d’Indochine paraît avoir été totalement rattrapée par son coût : en 1952 et 1953 - 1954 étant restée militairement « inachevée » -, celui-ci se situe entre 500 et 600 milliards de francs par an, soit l’équivalent d’environ 15 % du budget français. Le coût réel pour la France ne s’établit sans doute pour 1952 qu’autour de 330 milliards de francs, mais ce montant en dépenses militaires est déjà lui-même supérieur de 185 % à ce qu’il était en 194..

L’expérience de la guerre en Asie orientale

Mars 2003 Le spectacle de guerre annoncée auquel le monde assiste depuis plusieurs mois crée sans conteste un genre nouveau. Le traitement du conflit concerné n’est par contre pas sans rappeler certains épisodes de l’histoire récente en Asie. La première initiative de guerre de l’Organisation des Nations unies (ONU) remonte à 1950 et concerne la Corée : pour protester contre le maintien à la République de Chine (Taipeh) du siège chinois à New York, plutôt qu’à la République populaire (Pékin),..

L'électrification de l'Indochine

Tertrais Hugues. L'électrification de l'Indochine. In: Outre-mers, tome 89, n°334-335, 1er semestre 2002. L'électrification outre-mer de la fin du XIXe siècle aux premières décolonisations. pp. 589-600

L'économie indochinoise dans la guerre (1945-1954)

The Indochina economy was an early victim of the conflict : starvation in the North of Vietnam in 1945, collapse of the rubber and coal production, most of their output areas ending up in the war zone. The French modernization and industrialization plan for Indochina, parallel to the Monnet plan, didn't set up for the same reasons. And the flight of investment trend marked the whole period. But the economy was also a great stake in the conflict, and a genuine economic and currency war went on within the war : currency is concerned from 1945, each camp with its own in the following years ; the rubber plantations were an other place, at least in a first time ; and the "rice war" brought them also into conflict in the Vietnam plains. At the end of the war, two conflicting economics was built on the two belligerent territories : the one basically rural, focused on self-sufficiency and national defence, in the DRV controlled area ; the other most consumption and financial speculation oriented, in the cities under French control. Regional breakingL 'économie de la péninsule indochinoise a été de bonne heure victime du conflit : famine au Nord en 1945, effondrement des productions de caoutchouc et d'anthracite, les zones de production se retrouvant pour la plupart en zone de guerre. Le grand projet de modernisation et d'industrialisation de l'Indochine, parallèle au plan Monnet, ne voit pas le jour pour les mêmes raisons ; et la tendance au désinvestissement français a marqué toute la période. Mais l'économie constitue aussi un enjeu fort du conflit, une véritable guerre économique et monétaire doublant les opérations militaires : la monnaie est concernée dès 1945, chaque camp ayant bientôt la sienne ; les plantations de caoutchouc en sont un autre lieu, du moins en début de période ; et la « guerre du riz » oppose les deux camps dans toutes les plaines du Vietnam. A la fin du conflit, deux économies contradictoires se sont construites sur les territoires contrôlés par chacun des belligérants : une économie fondamentalement rurale dans la zone tenue par la République démocratique du Vietnam, centrée sur V autosuffisance et la défense nationale ; une économie plus tournée vers la consommation et la spéculation financière dans les villes contrôlées par les « franco-vietnamiens ». La désintégration régionale complète cette désintégration économique nationale : le projet français d'union économique et monétaire des Etats associés, conçu à la conférence de Pau de 1950, ne parvient pas à être mis sur pied durablement.Tertrais Hugues. L'économie indochinoise dans la guerre (1945-1954). In: Outre-mers, tome 88, n°330-331, 1er semestre 2001. Outre-mers économiques : de l'Histoire à l'actualité du XXIe siècle. pp. 113-127

Éditorial

Tertrais Hugues. Éditorial. In: Cent ans d’Histoire des Outre-Mers. Paris : Société française d'histoire des outre-mers, 2013. pp. 5-6. (Publications de la Société française d'histoire des outre-mers, 9

Éditorial

Tertrais Hugues. Éditorial. In: Cent ans d’Histoire des Outre-Mers. Paris : Société française d'histoire des outre-mers, 2013. pp. 5-6. (Publications de la Société française d'histoire des outre-mers, 9

Chapitre IV. Les dépenses

Les généraux ne commandent sans doute pas avec en permanence une feuille de calcul dans la tête : ils raisonnent plutôt en « moyens », moyens en hommes ou en matériel. Mais cela revient au même : chaque « moyen » a son coût, plus ou moins connu ou maîtrisé. Les civils, eux, dans les directions ou cabinets ministériels, dans les enceintes parlementaires ou les salles de rédaction, voient défiler les chiffres : la France débourse pour l’Indochine plus d’un milliard de francs par jour dans les d..

Le patronat français et la guerre d’Indochine

Tertrais Hugues. Le patronat français et la guerre d’Indochine. In: L’esprit économique impérial (1830-1970). Groupes de pression & réseaux du patronat colonial en France & dans l'empire. Paris : Société française d'histoire d'outre-mer, 2008. pp. 185-194. (Publications de la Société française d'histoire d'outre-mer, 6

Marie-Alexandrine Martin : Cambodia. A Shattered Society

Tertrais Hugues. Marie-Alexandrine Martin : Cambodia. A Shattered Society. In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 83, 1996. pp. 419-421