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    Caractérisation de la Dynamique Actuelle des Formations Végétales du Foret Classe de Penessoulou (Commune de Bassila, Nord Benin)

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    La dégradation des écosystèmes forestiers est un phénomène très récurrent au Bénin ces dernières décennies. La présente étude s’est focalisée sur l’identification des causes de la dégradation, les stratégies de conservation et de gestion durable des espèces végétales de la forêt classée de Pénessoulou.Elle a associé à l’approche de la dynamique des formations végétales naturelles basée sur des  techniques de la Télédétection et des Systèmes d’Informations Géographiques à partir des images Landsat TM de 1998 et OLI 2014 de ces dix dernières années, un inventaire phytosociologique réalisé à travers 51 relevés dans des placeaux de 30 m de côté et une enquête socio-économique sur les facteurs explicatifs des changements observés. La classification supervisée de ces images a été faite avec Envi.5.0. Après le contrôle terrain, la correction manuelle des images traitées a été faite puis leur vectorisation avant la cartographie avec ArcGIS 10.1.Il ressort des différents traitements, la détermination de six classes d’occupation du sol caractérisées par la transformation de 92,67 ha de forêt galerie en plantations ; de 10,24 ha de forêt dense semi-décidue en forêt claire ;  75,03 ha de forêt claire en forêt dense semi-décidue, en savanes arborées et arbustives et en champs et jachères, 822,71 ha et 93,42 ha de savanes arborées et arbustives ont respectivement été transformés en mosaïques de champs et de jachères et forêt claire et savane boisée. 60 espèces végétales sont obtenues de l’inventaire et réparties dans 51 genres et 25 familles. La structure diamétrique de la forêt montre une prédominance des individus très jeunes, conséquence des pressions anthropiques qui s’y exercent.Abstract The degradation of the forest ecosystems is a very recurring phenomenon in Benin these last decades. ¶Noted in the classified forest of Pénessoulou, the present study was focused on the identification of the causes of the degradation of this forest; ¶analysis of the socioculturel and economic importance that dresses the presence of the natural vegetable species of this forest for the bordering populations; ¶and strategies of conservation and durable management of the vegetable species of this classified forest. ¶It associates the approach dynamics natural vegetable formations based on techniques of the Teledetection and Geographical Information systems starting from the Landsat images TM of 1998 and OLI 2014 of these ten last years, a phytosociological inventory carried out through 51 statements in the plots ones of 30 m coast and a socio-economic investigation into the explanatory factors of the changes observed. ¶The supervised classification of these images was made with Envi.5.0.¶After control ground, the manual correction of the treated images was made then their vectorization before the cartography with ArcGIS 10.1.¶It follows various treatments, the determination of six classes of occupation of the ground characterized the transformation of 92,67 ha forest gallery into plantations; ¶of 10,24 ha of semi-decidue dense forest in clear forest;¶   75,03 ha of clear forest in semi-decidue dense forest, raised and shrubby savannas and fields and fallow, 822,71 ha and 93,42 ha of raised and shrubby savannas were respectively transformed into mosaics of fields and fallow and clear forest and wooded savanna.¶60 species vegetable are obtained inventory and distributed in 51 kinds and 25 families. ¶The diametric structure of the forest shows a prevalence of the very young individuals, consequence of the anthropic pressures which are exerted there.¶ Keywords : Degradation, forest, teledetction, landsat image, Penessoulo

    Dynamique des forêts classées dans le cours moyen de l’Ouémé au Bénin

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    Introduction En Afrique en général, et au Bénin en particulier, la destruction des ressources naturelles a évolué à un rythme assez inquiétant. Déjà en 1991, les estimations faisaient état d’une destruction annuelle moyenne de 100 000 hectares de végétation naturelle au Bénin à des fins culturales. L’homme, qui n’a pas su trouver un équilibre entre son système d’exploitation et le milieu, demeure l’agent principal de l’évolution régressive des écosystèmes. Par ses cultures, ses exploitations ..

    Effets Socio-Economiques et Environnementaux des Feux de Végétation dans la Pratique Agricole Mileu Yom-Lokpa au Nord-Ouest du Benin.

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    Les différents phénomènes autres que les changements climatiques qui participent à la dégradation du couvert végétal restent les pratiques humaines. La présente étude vise à identifier les différents facteurs et à déterminer les différents effets socio-économiques et environnementaux des feux de la végétation en milieu yom-lokpa. La méthode des itinéraires a été utilisée pour identifier les acteurs impliqués la Méthode Active de Recherche Participative utilisée pour appréhender les pratiques des feux de végétation et leurs effets, la matrice de Léopold utilisée pour évaluer les effets environnementaux, les focus groups, les observations directes, les entretiens, les interviews ont aussi été utilisés. Les résultats obtenus ont montré que le défrichement : 0,73, le renouvellement du pâturage : 0,45, la chasse : 0,46, extraction du miel : 0,42, fabrication du charbon : 0,47 et autres : 0,59 sont les principaux facteurs des feux sur les formations végétales dans  le milieu yom-lokpa. Bien que le feu soit un outil de nettoyage pour les agriculteurs, un outil de régénération des jeunes repousses pour les éleveurs, un outil pour débusquer les gibiers pour les chasseurs, il est responsables de la destruction du couvert végétal, d’un changement brutal du paysage en provoquant la disparition de la végétation et sa substitution par d’autres paysages. Les conséquences sont très variables selon l’intensité du feu et la richesse biologique présente. Le feu crée des dommages sur les plantations, les productions et récoltes et sur les êtres humains. Plusieurs hectares de plantations (tecks, anacardiers etc.) sont brûlés chaque année suite aux feux précoces. The various phenomena other than climate change that contribute to the degradation of the vegetation cover remain human practices. This study aims to identify the different factors and determine the different socio-economic and environmental impacts of wildfires in the Yom-Lokpa environment. The itinerary method was used to identify the actors involved, the Active Participative Research Method used to apprehend the practices of wildland fire and their impacts, the Leopold matrix used to evaluate the environmental impacts, focus groups, direct observations, and interviews were also used. The results obtained showed that land clearing: 0.73, grazing renewal: 0.45, hunting:0.46, honey extraction:0.42, charcoal making:0.47 and others:0.59 are the main factors of fires on vegetation formations in the Yom-Lokpa environment. Although fire is a cleaning tool for farmers, a tool for regeneration of young regrowth for herders, a tool for hunting game for hunters, it is responsible for destruction of the vegetation cover, abrupt change of the landscape by causing the disappearance of vegetation and its replacement by other landscapes. The consequences vary greatly depending on the intensity of the fire and the biological richness present. Fire creates damage to plantations, production and harvests and to human beings. Several hectares of plantations (teak, cashew trees, etc.) are burned each year as a result of early fires.Keys words: Benin, Yom-Lokpa, Effects- Socio-Economic, Environmenta

    Reconstitution spatiale et simulation des changements futurs de l'occupation du sol dans la Réserve de Biosphère de la basse vallée de l'Ouémé (RB-BVO) au Bénin

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    Le terrain d'étude, aux zones humides étendues, appartient au site Ramsar 1018 inscrit en 2000 et a été classé Réserve de Biosphère par l'UNESCO en 2020. La reconstitution de la dynamique spatio-temporelle de l'occupation du sol a permis d'analyser les mutations au fil du temps, puis de prédire les changements futurs dans une perspective de durabilité des initiatives de conservation. Les images Landsat des années 1990, 2005 et 2020 ont subi une classification supervisée à l'aide des techniques de la télédétection et du SIG. Les données issues de ce traitement ont été combinées pour établir les matrices de transition permettant d'apprécier les taux de conversion des différentes classes d'occupation du sol. Les changements futurs de l'occupation du sol à l'horizon 2035 ont été simulés en utilisant le modèle "Land Change Modeler".Les résultats obtenus indiquent qu'en 1990, le site était couvert à 70,9 % de formations végétales spontanées (savanes arbustives et arborées, forêts denses et galeries, formations de marécage). Leur part est tombée à 61,6 % en 2005, puis à 53,6 % en 2020, soit une perte de 24,4 % en valeur relative sur une période de 30 ans.Le scenario élaboré pour l'avenir prédit que les formations spontanées seront toujours légèrement dominantes (52,2 % de la superficie totale), alors que les plus grandes superficies resteront occupées à égalité par les formations de marécage et par les champs et jachères (24,4 %). Ces informations doivent cependant être considérées avec prudence.The study area, with its extensive wetlands, belongs to the Ramsar site 1018, which was inscribed in 2000 and was classified as a Biosphere Reserve by UNESCO in 2020. The reconstruction of the spatio-temporal dynamics of the land cover will enable the analysis of changes over time and the prediction of future changes in a perspective of sustainable conservation initiatives. Landsat images from 1990, 2005 and 2020 were subjected to supervised classification using remote sensing and GIS techniques. The resulting data were combined to establish transition matrices to assess the conversion rates of the different land use classes. Future land use changes up to 2035 were simulated using the Land Change Modeler.The results obtained indicate that in 1990, 70.9% of the site was covered by spontaneous vegetation formations (shrub and tree savannahs, dense and gallery forests, swamp formations). Their share fell to 61.6% in 2005 and to 53.6% in 2020, which represents a loss of 24.4% in relative terms over a 30-year period.The scenario developed for the future shows that spontaneous formations will still be slightly dominant (52.2% of the total area), while the largest areas will remain equally occupied by swamp formations and by fields and fallow land (24.4%). However, this information must be taken with caution.Translated with www.DeepL.com/Translator (free version

    Reconstitution spatiale et simulation des changements futurs de l'occupation du sol dans la Réserve de Biosphère de la basse vallée de l'Ouémé (RB-BVO) au Bénin

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    The study area, with its extensive wetlands, belongs to the Ramsar site 1018, which was inscribed in 2000 and was classified as a Biosphere Reserve by UNESCO in 2020. The reconstruction of the spatio-temporal dynamics of the land cover will enable the analysis of changes over time and the prediction of future changes in a perspective of sustainable conservation initiatives. Landsat images from 1990, 2005 and 2020 were subjected to supervised classification using remote sensing and GIS techniques. The resulting data were combined to establish transition matrices to assess the conversion rates of the different land use classes. Future land use changes up to 2035 were simulated using the Land Change Modeler.The results obtained indicate that in 1990, 70.9% of the site was covered by spontaneous vegetation formations (shrub and tree savannahs, dense and gallery forests, swamp formations). Their share fell to 61.6% in 2005 and to 53.6% in 2020, which represents a loss of 24.4% in relative terms over a 30-year period.The scenario developed for the future shows that spontaneous formations will still be slightly dominant (52.2% of the total area), while the largest areas will remain equally occupied by swamp formations and by fields and fallow land (24.4%). However, this information must be taken with caution.Translated with www.DeepL.com/Translator (free version

    Quelles aires protégées pour l’Afrique de l’Ouest ?

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    Concilier conservation dans les aires protégées et développement des populations locales exige une bonne connaissance de la dynamique des systèmes naturels et sociaux. Issu d’un séminaire interdisciplinaire qui a réuni les partenaires de 16 pays, en majorité africains, ce CD-ROM présente les données biologiques et sociales permettant de questionner les pratiques en cours dans les aires protégées d’Afrique de l’Ouest. Il s’adresse aux scientifiques, aux gestionnaires et aux décideurs.Reconciling conservation in protected areas and development for the local people requires a good knowledge of the dynamics of natural and social systems. The result of an interdisciplinary seminar which brought together participants of 16 countries, mostly African, this work presents biological and social data in support of a re-consideration of the practices in progress in the protected areas of West Africa. It is intended as much for scientists as for managers and decision-makers
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