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    Pharmacie clinique et pharmacovigilance à l’hôpital : bilan et perspectives après 9 ans d’expérience

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    Introduction. La sous-notification reste un obstacle important à l’évaluation en pharmacovigilance et les pharmaciens déclarent peu d’effets indésirables en France. Objectifs. Rapporter comment l’intégration du pharmacien dans les unités de soins peut contribuer à la détection et au signalement des effets indésirables médicamenteux et étudier la validité des déclarations produites. Matériel et méthode. De 2002 à 2010, nous avons recueilli et analysé de manière prospective toutes les déclarations de pharmacovigilance faites par les pharmaciens dans un établissement hospitalo-universitaire et transmises au centre régional de pharmacovigilance (CRPV). La validité a été évaluée sur la base du nombre de cas retenus par le CRPV. Résultats. Deux mille dix-sept déclarations ont été envoyées. Au cours des quatre dernières années, le nombre annuel de dossiers envoyés a varié entre 250 et 350. Il a été multiplié par 10 par rapport à l’année 2001. Seulement 8,6 % des dossiers transmis n’ont pas été validés comme effet indésirable par le CRPV pour différents motifs : pas de lien de causalité entre l’effet indésirable et la prise de médicament, problème de chronologie, manque de données... Conclusion. L’intégration de la déclaration des effets indésirables dans les activités quotidiennes du pharmacien constitue un moyen d’augmenter de manière très significative (augmentation d’un facteur 9,6 à 13,4) le nombre de dossiers transmis au système de pharmacovigilance
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