42 research outputs found

    Comment on: "Management of Alcohol Dependence in Patients With Liver Disease"

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    Comment in :Authors' reply to Rolland et al.: "Management of alcohol dependence in patients with liver disease". [CNS Drugs. 2013]International audienc

    Un dispositif de prescriptions hors-AMM : exemple du baclofène

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    Le baclofène est un antispastique agissant comme agoniste aux récepteurs GABA-B. Il semble également réduire l’envie d’alcool (effet anti-craving), mais n’a pas d’autorisation de mise sur le marché (AMM) dans cette indication. Il a été récemment très médiatisé, et de nombreux patients le réclament à leur médecin avec l’espoir de réduire ainsi leurs consommations. Toutefois, en l’absence d’AMM, et devant les doses élevées auxquelles le baclofène agirait comme anti-craving, les médecins refusent souvent cette prescription qu’ils jugent dangereuse à manier dans le cadre d’un suivi de médecine habituel. Il pourrait être préférable de confier la gestion d’un traitement comme le baclofène hors-AMM à un dispositif organisé spécifiquement dans ce but. Pour cela, des critères de sécurité, en partie inspirés de ceux exigés lors des essais cliniques, semblent nécessaires pour protéger les patients sur un plan médical, et les médecins prescripteurs sur un plan légal. Les critères proposés ici sont : la notion de recours (échec préalable des traitements ayant l’AMM dans l’indication en question), l’aspect collégial de la décision de prescription, l’importance du niveau de preuve de l’effet du traitement, la bonne information du patient, la traçabilité des actes, et la qualité de la surveillance du traitement. Les services d’addictologie, de pharmacologie et pharmacovigilance du Centre Hospitalier Régional et Universitaire (CHRU) de Lille présentent ici le dispositif régional Consultations d’Avis Multidisciplinaires de Traitements d’Exception en Addictologie (CAMTEA), organisé pour pouvoir répondre à tous ces critères, et assurer des prescriptions de baclofène sur demande de médecins ne souhaitant prescrire eux-mêmes ce traitement comme anti-craving. En cas de succès de la CAMTEA pour le protocole baclofène, ce dispositif sera étendu à d’autres prescriptions hors-AMM en addictologie

    Nouvelles drogues de synthèse en addictovigilance

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    Depuis 2005, 215 nouvelles drogues ont été signalées dans l’Union européenne. Ces produits de synthèse, créés pour esquiver la législation sur les stupéfiants, sont des dérivés de médicaments ou drogues existants. Leur disponibilité est sans limite. Les effets recherchés incluent des effets stimulants, entactogènes, hallucinogènes, psychédéliques ou dissociatifs. Plusieurs classes chimiques sont représentées : phénéthylamines, tryptamines, pipérazines, cathinones, cannabinoïdes, ... La toxicité inclut des effets comportementaux et physiques, les conséquences cardiovasculaires étant les plus redoutables. Cependant, de faibles variations de structure chimique peuvent entraîner des effets quantitativement différents, majorant ainsi la toxicité ou la dépendance. Ces substances ont une existence réelle sur le territoire national comme le montrent les données de l’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies ainsi que celles du réseau des Centres d’Addictovigilance. La législation concernant ces produits change régulièrement avec de plus en plus de pays les classant comme «stupéfiants» pour en limiter l’usage. Abréviations : voir en fin d’article

    New Synthetic Drugs in Addictovigilance

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    New substances, also known as “designer drugs” or “legal highs” are increasingly available to drug users. Two hundred and fifteen hitherto unlisted substances have been notified by European Union member states since 2005. These synthetic drugs, which have been developed to side-step the legislation on drugs, are analogues or derivatives of existing drugs and medications. The availability of these “legal highs”, sold on Internet under various denominations such as bath salt, plant fertilizer, chemical not intended for human use, or spice, is unlimited. The effects felt by users vary, and the substances may be stimulant, entactogenic, hallucinogenic, psychedelic or dissociative. The pharmacological targets also vary, and may be either the increase of extracellular levels of neurotransmitters via different mechanisms (reuptake inhibition, stimulation of intracellular release) or else fixation on specific receptors. Several chemical classes, themselves divided into sub-classes, are involved: phenethylamines, tryptamines, piperazines, cathinones, cannabinoids etc. The toxicity of the main members of these categories is increasingly well known, the most deleterious being behavioural effects, physical manifestations, and cardiovascular consequences. However, small variations in their chemical structure can generate effects that are quantitatively different, thus enhancing their toxicity or addictive potential, and much remains to be achieved in terms of knowledge about these new drugs. These substances are indeed present on the French territory, as shown by data provided by the Observatoire Français des Drogues et Toxicomanies, and notifications by the French Addictovigilance network. Screening in clinical toxicology laboratories is not widespread, since these molecules are not detected by the standard screening tests, so that there is probably an under-estimation of the use of these new drugs. The legislation on these substances changes regularly, with more and more countries classifying them as “narcotics” or illegal psychotropic drugs so as to restrict their use, applying a generic classification when possible. Abbreviations: see end of article

    Baclofène et cirrhose : analyse de la littérature et précautions d’emploi adoptées au sein du dispositif CAMTEA

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    Le baclofène à fortes doses (BFD) fait en France l’objet d’une importante pratique de prescription hors-AMM dans l’alcoolodépendance. L’impact de cette pratique sur des sujets atteints de cirrhose alcoolique est mal connu. Les principales données sur la pharmacodynamie et de pharmacocinétique du baclofène sont issues d’études sur sujets sains ou ayant utilisé de faibles doses. La biodisponibilité et l’élimination spécifiques du BFD sont inconnues, a fortiori dans la cirrhose. L’analyse des données de pharmacovigilance suggère qu’une utilisation prudente du baclofène voire du BFD est envisageable dans la cirrhose compensée. Il existe toutefois des risques théoriques de surdosage en cas de syndrome hépatorénal ou de shunt portocave. Enfin, le baclofène pourrait avoir une action pharmacologique directe sur la survenue et la sévérité de l’encéphalopathie hépatique ou de certaines gastropathies. En l’attente de plus amples données, le dispositif CAMTEA a adopté une série de précautions d’emploi du baclofène dans la cirrhose, basée notamment sur un processus protocolisé de déclaration des effets indésirables, et sur la mise en place d’un suivi hépatologique systématiquement associé à la prise en charge multidisciplinaire du dispositif
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