20 research outputs found

    Growth-Oriented Adjustment Strategies: The Role of Exchange Rate Policies and Trade Liberalization

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    This paper reviews some of the major strands of the debate on growth-oriented adjustment programmes. Section I looks at recent domestic and external trends in developing countries in order to highlight the motivation for increased emphasis on growth with adjustment. Section II discusses general issues underlying growth-oriented adjustment strategies, drawing upon the G-24 report and subsequent work in the Fund; Section III examines the role of the exchange rate in adjustment; and, Section IV examines the role of trade policies in adjustment. Section V offers some concluding thoughts.

    A Model of an Optimum Currency Area

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    This paper develops a model of the circumstances under which it is beneficial to participate in a currency area. The proposed two-country monetary model of trade with nominal rigidities encompasses the real and monetary arguments suggested by the optimum currency area literature: correlation of real and monetary shocks, international factor mobility, fiscal adjustment, openness, difference in national inflationary biases, and transactions costs. The effect of openness on the net benefits is ambiguous, contrary to the usual argument that more open economies are better candidates for a currency area. Also, prospective member countries do not necessarily agree on whether a given currency union should be created

    Effect of a Slowdown in Industrial Economies on Selected Asian Countries (Effets du ralentissement de la croissance économique dans les pays industrialisés sur certains pays asiatiques) (Efecto de una desaceleración de las economías industriales en determinados países asiáticos)

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    This paper examines the linkage between economic developments in industrial economies and the economic performance of six Asian countries. A simple model is constructed to investigate these links, with particular emphasis on developments in the Asian countries' external positions and their domestic growth and absorption. Unlike earlier studies, the paper explicitly examines the role of policy adjustments in the Asian countries to offset any deterioration in their current accounts associated with slower growth in the industrial countries. The model is used to simulate the outcomes for 1985 and 1986 in the six Asian countries under a high-growth scenario (in which industrial country growth is maintained at its 1984 rate of about 5 percent) and a low-growth scenario (in which industrial country growth is about 3 percent). The simulation results provide answers to three questions: How much has the reduction in export market growth weakened the current account position of developing countries and thereby enlarged debt and the debt service burden? Have the negative effects of slower industrial country growth been mitigated by the simultaneous drop in interest rates? To what extent has the tightening of policies in the Asian countries contributed to containing the current account effects of slower export market growth, and at what cost in terms of forgone growth of output and domestic expenditure? The simulation results indicate that, given the actual degree of restrictiveness of demand management policies in the Asian countries, the slowdown in industrial country growth, together with the easing of U.S. interest rates and changes in exchange rates and inflation in industrial countries, accounted for a worsening in the current account position of the six Asian countries by US1billion(0.3percentofgrossnationalproduct,GNP)in1985andbyabout1 billion (0.3 percent of gross national product, GNP) in 1985 and by about 4 billion (0.7 percent of GNP) in 1986 relative to the outcome with the same policy stance but with higher industrial country growth. Correspondingly, the changes accounted for a drop in GNP growth in the Asian countries of about half a percentage point both in 1985 and in 1986. Although lower interest rates initially improved the debt service ratio by almost 1 percentage point relative to the high-growth scenario, this improvement is found to erode by 1986 under the higher level of debt associated with larger current account deficits. Thus, by 1986 the debt service ratio would be identical in both the high-growth and the low-growth scenarios. The simulations show that a tightening of the Asian countries' demand management policies helped contain the deterioration in their current account positions, but at a substantial cost in expenditure growth forgone. /// Le présent document a pour objet d'examiner le lien qui existe entre l'évolution économique dans les pays industrialisés et les résultats économiques de six pays asiatiques. L'étude de ce lien, faite à partir d'un modèle simple, est centrée sur l'évolution de la position extérieure des pays asiatiques, leur croissance et leur capacité d'absorption intérieures. Contrairement aux études précédentes, le présent document contient un examen détaillé du rôle joué par les modifications que les pays asiatiques ont apportées à leurs politiques économiques pour remédier à toute détérioration du compte de leurs transactions courantes due au ralentissement de la croissance dans les pays industrialisés. Avec le modèle, on effectue des simulations permettant d'obtenir les résultats enregistrés en 1985 et 1986 par les six pays asiatiques dans le cadre d'un scénario de forte croissance (lequel table sur le maintien de la croissance dans les pays industrialisés à environ 5%, c'est-à-dire à son niveau de 1984) et d'un scénario de faible croissance (le taux d'expansion des pays industrialisés se chiffrant à environ 3%). Les résultats de ces simulations permettent de répondre à trois questions: à quel point la réduction de la croissance des débouchés extérieurs a-t-elle affaibli la position du compte des transactions courantes des pays en développement et donc accru la dette et alourdi le fardeau du service de la dette? Les effets négatifs du ralentissement de la croissance dans les pays industrialisés ont-ils été atténués par la baisse concomitante des taux d'intérêt? Dans quelle mesure le durcissement des politiques des pays asiatiques a-t-il contribué à limiter les effets sur le compte des transactions courantes du ralentissement de la croissance des débouchés extérieurs, et à quel prix en termes de croissance de la production et des dépenses intérieures à laquelle il a fallu renoncer pour obtenir ce résultat? Les simulations effectuées montrent que, étant donné le degré effectif d'austérité des politiques de régulation de la demande appliquées par les pays asiatiques, le ralentissement de la croissance dans les pays industrialisés, venant s'ajouter à la baisse des taux d'intérêt aux Etats-Unis et aux variations des taux de change et des taux d'inflation dans les pays industrialisés, a réduit le solde des transactions courantes des six pays asiatiques de 1 milliard de dollars E.U. (0,3% du produit national brut (PNB) en 1985 et d'environ 4 milliards de dollars (0,7% du PNB) en 1986 par rapport au montant enregistré lorsque l'orientation de la politique demeure inchangée mais que la croissance dans les pays industrialisés est plus forte. En conséquence, les changements intervenus ont provoqué un ralentissement de la croissance du PNB des pays asiatiques d'environ un demi-point de pourcentage tant en 1985 qu'en 1986. Bien que la baisse des taux d'intérêt ait d'abord amélioré le ratio du service de la dette de près d'un point de pourcentage par rapport aux résultats obtenus dans le cadre du scénario de forte croissance, on s'aperçoit que les effets de cette amélioration s'atténuent en 1986 par suite de l'augmentation du niveau de la dette, provoquée par l'aggravation du déficit des transactions courantes. Par conséquent, en 1986, le ratio du service de la dette atteindrait le même niveau dans le scénario de forte croissance que dans le scénario de faible croissance. Les simulations indiquent que le durcissement de la politique de régulation de la demande dans les pays asiatiques a contribué au ralentissement de la détérioration de la position de leur compte des transactions courantes, résultat obtenu toutefois au prix d'une réduction considérable de la croissance des dépenses. /// En este documento se examina el nexo entre la evolución económica de los países industriales y la ejecución económica de seis países asiáticos. Se construye un modelo sencillo para analizar ese vínculo, y más especialmente la evolución de la posición externa y la absorción y el crecimiento internos de los países asiáticos. A diferencia de los estudios anteriores, se examina explícitamente el papel de los adjustes de política efectuados por los países asiáticos para contrarrestar el deterioro de su balanza corriente relacionado con la desaceleración del crecimiento en los países industriales. El modelo se usa para simular los resultados en los seis países asiáticos en 1985 y 1986 con un escenario de elevado crecimiento (o sea, con una tasa de crecimiento en los países industriales de alrededor de 5%, el nivel de 1984), y con un escenario de bajo crecimiento (una tasa de crecimiento en los países industriales de alrededor del 3%). Los resultados de la simulación dan respuesta a tres aspectos: ¿En qué medida ha debilitado la desaceleración del crecimiento del mercado de exportación la posición en cuenta corriente de los países en desarrollo e incrementado así la carga del servicio de la deuda? ¿Hasta qué punto los efectos negativos de la desaceleración del crecimiento de los países industriales se han atenuado con el descenso de los tipos de interés? ¿En qué grado han contribuido las medidas más restrictivas de los países asiáticos a minorar los efectos en la balanza corriente del crecimiento más lento del mercado de exportación y a qué costo en términos de crecimiento inhibido del producto y el gasto interno? Los resultados del trabajo de simulación indican que si los países asiáticos mantienen políticas restrictivas de gestión de la demanda como las actuales, la desaceleración del crecimiento de los países industriales junto con el descenso de los tipos de interés del dólar de EE.UU., y las variaciones de los tipos de cambio y la inflación de los países industriales hacen que la posición en cuenta corriente de los seis países asiáticos empeore en US1.000millones(0,31.000 millones (0,3% del producto nacional brutos, PNB) en 1985 y en unos US4.000 millones (0,7% del PNB) en 1986 en relación con el resultado que se habría obtenido con la misma política de gestión de la demanda, pero con una tasa de crecimiento más elevada en los países industriales. A su vez, las variaciones hacen que el crecimiento del PNB de los países estudiados se desacelere en alrededor de medio punto porcentual en 1985 y en 1986. Aunque el descenso de los tipos de interés produce inicialmente una mejora del coeficiente de servicio de la deuda de casi un punto porcentual con respecto al escenario de elevado crecimiento, se comprueba que esa mejora se reduce mucho en 1986 debido a que el nivel de la deuda sube al aumentar el déficit en cuenta corriente. De modo que en 1986 el coeficiente de servicio de la deuda sería idéntico tanto en el escenario de elevado crecimiento como de bajo crecimiento. Las simulaciones indican que las medidas más restrictivas de gestión de la demanda de los países asiáticos contribuyeron a contener el deterioro de su posición en cuenta corriente, pero a un costo muy elevado en crecimiento inhibido del gasto.

    Relative Prices, Real Wages, and Macroeconomic Policies: Some Evidence from Manufacturing in Japan and the United Kingdom (Prix relatifs, salaires réels et politiques macroéconomiques: résultats obtenus dans l'industrie manufacturière au Japon et au Royaume-Uni) (Precios relativos, salarios reales y políticas macroeconómicas: Algunas conclusiones obtenidas de la industria japonesa y británica)

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    Countries differed in their adjustment to the commodity price shocks of the 1970s. In some countries there was little wage adjustment, so that the brunt of the terms-of-trade loss was borne by profits; in others greater wage adjustment allowed the term-of-trade loss to be distributed more evenly between labor and capital. The extent of wage adjustment is important to the current unemployment problem and to the debate on the efficacy of demand management. Where there has been little wage adjustment, poor output and employment performance is likely to be due to ("classical") excessive wage costs rather than simply to a ("cyclical") deficiency of demand. This paper uses an econometric model to separate the cyclical and classical influences on manufacturing output and employment. It compares results for Japan and the United Kingdom, countries chosen because of significant differences between their labor markets. The comparison indicates that labor cost developments depressed output and employment growth in the United Kingdom during the last decade; in Japan, however, labor cost developments exerted a small positive influence on manufacturing output and employment during the same period. Two measures of "warranted" changes in real wages are constructed from the estimated model. The first indicates wage movements consistent with fixed factor shares in value added, and the second, wage movements that would equilibrate labor supply and demand. The gap between actual and warranted wages provides an indication of the adequacy of wage adjustment and, in turn, of the sustain-ability of an output and employment response to an expansion of demand. During the last decade, and especially since the second oil price increase, the wage gap widened considerably more rapidly in the United Kingdom than in Japan. The wage gap estimates underscore the dangers of too rapid an expansion of demand, particularly in the United Kingdom. /// Les pays ont réagi différemment aux chocs causés par les prix des matières premières au cours des années 70. Dans certains d'entre eux, l'ajustement des salaires a été faible de sorte que l'essentiel de la perte des termes de l'échange a été supporté par les bénéfices des entreprises; dans d'autres, où l'ajustement des salaires a été plus fort, la perte des termes de l'échange a pu être répartie de façon plus équitable entre le travail et le capital. Le degré d'ajustement des salaires joue un rôle important lorsqu'on cherche à résoudre le problème actuel du chômage et lorsqu'on cherche à déterminer l'efficacité de la gestion de la demande. En cas de faible ajustement des salaires, des résultats médiocres en matière de production et d'emploi sont probablement imputables au niveau excessif des coûts salariaux ("influences classiques") et pas simplement à l'insuffisance de la demande ("influences cycliques"). Les auteurs du présent document utilisent un modèle économétrique afin de distinguer les influences cycliques et les influences classiques qui s'exercent sur la production manufacturière et sur l'emploi. Ils comparent les résultats obtenus pour le Japon et pour le Royaume-Uni, pays qui ont été choisis en raison des différences considérables que présentent leurs marchés du travail. La comparaison indique que l'évolution des coûts de main-d'oeuvre a déprimé la croissance de la production et de l'emploi au Royaume-Uni au cours de la dernière décennie; au Japon, toutefois, l'évolution des coûts de main-d'oeuvre a exercé une influence légèrement positive sur la production manufacturière et sur l'emploi pendant la même période. Deux mesures des variations "justifiées" des salaires réels ont été établies à partir du modèle estimé. La première indique les variations de salaires compatibles avec des parts de facteurs fixes dans la valeur ajoutée, et la seconde, les variations de salaires qui permettraient d'équilibrer l'offre et la demande de main-d'oeuvre. L'écart entre les salaires effectifs et les salaires justifiés donne une indication du caractère adéquat de l'ajustement des salaires et, partant, de la durée de la réaction de la production et de l'emploi à une expansion de la demande. Au cours des années 70, et en particulier depuis la deuxième hausse des prix pétroliers, l'écart de salaires s'est creusé beaucoup plus rapidement au Royaume-Uni qu'au Japon. Les estimations des écarts de salaires mettent en évidence les dangers d'une expansion trop rapide de la demande, en particulier au Royaume-Uni. /// El ajuste a las crisis de precios de productos básicos durante el decenio de los setenta ha sido diferente en cada país. En algunos apenas hubo ajuste salarial, incidiendo el deterioro de la relación de intercambio especialmente en las utilidades; en otros, un mayor ajuste salarial permitió una distribución más pareja del deterioro de la relación de intercambio entre el trabajo y el capital. La medida del ajuste salarial es importante desde el punto de vista del problema actual de desempleo y para dilucidar la eficacia de la regulación de la demanda. En los países en que el ajuste salarial ha sido limitado, la deficiente evolución del producto y el empleo probablemente se ha debido al excesivo costo salarial (factor "clásico") y no sencillamente a deficiencias de la demanda (factor "coyuntural"). En este estudio se utiliza un modelo econométrico para distinguir la influencia de los factores coyunturales y de los factores clásicos sobre el producto y el empleo industriales. Se comparan los resultados de Japón y el Reino Unido, países escogidos por las importantes diferencias que presentan sus respectivos mercados de trabajo. De la comparación se deduce que la evolución del costo de la mano de obra deprimió el crecimiento del producto y el empleo en el Reino Unido durante el último decenio, mientras que en Japón ejerció una pequeña influencia positiva sobre ambos durante el mismo período. A partir del modelo estimado se elaboran dos medidas de variación "justificada" de los salarios reales. La primera indica variaciones salariales congruentes con participaciones fijas de los factores en el valor añadido, y la segunda, variaciones salariales que equilibrarían la oferta y demanda de trabajo. La diferencia entre el nivel de salarios justificados y efectivos indica la medida adecuada del ajuste salarial, y también, si es sostenible una reacción determinada del producto y del empleo ante una expansión de la demanda. Durante el último decenio, y especialmente a partir del segundo aumento de precios del petróleo, esa diferencia salarial aumentó mucho más rápidamente en el Reino Unido que en Japón. Las estimaciones de esta diferencia entre nivel efectivo y nivel justificado de salarios ponen de relieve los peligros de una expansión excesivamente rápida de la demanda, particularmente en el Reino Unido.

    A Model of Currency Substitution in Exchange Rate Determination, 1973-78 (Modèle de substitution des monnaies dans la détermination des taux de change, 1973-78) (Un modelo de sustitución de monedas en la determinación del tipo de cambio, 1973-78)

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    Before the movement toward a generalized system of floating exchange rates, it was hoped that flexible rates would permit countries to pursue independent monetary policies. Experience with the system has led both policymakers and theoreticians to recognize the high degree of monetary interdependence that exists among countries even when exchange rates are allowed to fluctuate. One of the reasons for this interdependence is that in a world of exchange rate uncertainty many currencies provide competing as well as complementary services. In this paper, these relationships are accounted for in a model that determines seven exchange rates and one price level. The underlying framework is a general disequilibrium portfolio model which includes bonds and goods as well as currencies. By streamlining the model through the imposition of restrictions which seem plausible a priori or which are derived from portfolio theory, we arrive at a relatively simple monetary model of exchange rate determination. This model, however, departs from previous models in that it explicitly accounts for the effects of changes in demand for one currency on the value of other currencies. These effects are estimated and are found to have a statistically significant impact on the model. Two important conclusions are reached. First, the theoretical and empirical literature on the monetary approach to exchange rates should concern itself with cross-currency effects. Second, policymakers attempting to manage an exchange rate must be concerned with the monetary policies of a number of other countries. In fact, the multicurrency model indicates that among countries with complementary currencies, coordinated policy action is likely to yield stronger effects than would have been predicted by simple one- or two-currency models. /// Avant l'apparition du mouvement qui devait aboutir à un système généralisé de taux de change flottants, on espérait que la flexibilité des taux permettrait aux pays de mener une politique monétaire indépendante. Or, l'expérience de ce système a conduit les responsables de la politique économique, comme les théoriciens, à reconnaître la forte interdépendance monétaire qui existe entre les pays, mêm lorsque ces derniers laissent fluctuer leur taux de change. L'une des raisons de cette interdépendance est que, dans une situation d'incertitude à l'égard des taux de change, de nombreuses monnaies fournissent des services à la fois concurrentiels et complémentaires. Dans la présente étude, ces relations sont expliquées dans un modèle qui détermine sept taux de change et un niveau des prix. Le cadre de référence est un modèle général de déséquilibre de portefeuille composé à la fois d'obligations, de marchandises et de monnaies. En simplifiant le modèle par l'imposition de contraintes plausibles a priori ou reposant sur la théorie du portefeuille, nous obtenons un modèle monétaire relativement simple de détermination des taux de change. Ce modèle se distingue toutefois des modèles antérieurs en ce qu'il tient explicitement compte des effets des variations de la demande d'une monnaie sur la valeur des autres monnaies. Ces effets sont estimés et il est établi qu'ils ont une incidence statistiquement significative sur le modèle. Le modèle permet d'aboutir à deux conclusions importantes: premièrement, les auteurs des ouvrages théoriques et empiriques consacrés à l'approche monétaire des taux de change devraient prendre en considération les effets d'interaction des monnaies; deuxièmement, les responsables de la politique économique qui souhaitent gérer le taux de change doivent tenir compte des politiques monétaires d'un certain nombre d'autres pays. En fait, le modèle à monnaies multiples montre que, dans les pays dont les monnaies sont complémentaires, une action coordonnée sur le plan de la politique monétaire a des chances d'être plus efficace que celle que des modèles simples à une ou deux monnaies laisseraient prévoir. /// Antes del paso hacia un sistema generalizado de tipos de cambio flotantes, se había expresado la confianza de que los tipos de cambio flexibles permitirían a los países seguir una política monetaria independiente. La experiencia con el sistema ha servido para que formuladores de política y teorizantes estén más conscientes del alto grado de dependencia monetaria que existe entre los países incluso cuando se deja que los tipos de cambio fluctúen. Uno de los motivos de esa interdependencia es que, en presencia de la incertidumbre del tipo de cambio, muchas de las monedas prestan servicios competitivos y complementarios. En este estudio se ofrece un modelo que comprende esas relaciones y en el que se determinan siete tipos de cambio y un nivel de precios. La estructura fundamental es la del modelo general de desequilibrio de cartera en la que figuran bonos, bienes y monedas. Perfeccionando el modelo con la incorporación de restricciones que cabe concebir a priori o que se derivan de la teoría de cartera, se obtiene un modelo monetario relativamente sencillo para determinar el tipo de cambio. No obstante, este modelo difiere de otros en que tiene explícitamente en cuenta los efectos de la variación de la demanda de una moneda en el valor de las demás. Se estiman los efectos y se observa que tienen un impacto significativo en el modelo. Se desprenden dos importantes conclusiones. Primero, el estudio teórico y empírico del enfoque monetario del tipo de cambio debe tener en cuenta los efectos cruzados. Segundo, los formuladores de política cuyo propósito sea la gestión del tipo de cambio deberán tener presente la política monetaria de otros países. Es más, con el modelo de monedas múltiples se observa que, en el grupo de países cuyas monedas son complementarias, es probable que la coordinación de las medidas de política produzca efectos más sensibles que los que se habían previsto con modelos más sencillos de una o dos monedas.

    A Multilateral Exchange Rate Model for Primary Producing Countries (Un modèle multilatéral de taux de change pour les pays de production primaire) (Un modelo multilateral de tipos de cambio para países de producción primaria)

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    The significant increase in exchange rate variability over the last several years has made it necessary for all countries, regardless of their exchange rate policies, to consider the effect of multilateral exchange rate changes on their balance of payments. This study presents an attempt to examine this problem from the point of view of primary commodity producing countries. A model is developed to calculate the effect on the trade balance of a primary producing country of changes in its exchange rate vis-à-vis currencies of its trading partners and competitors. Foreign exchange earnings from commodity exports are determined for each primary producer in a series of simple commodity models that describe supply and demand for each commodity exported. In these models, an exchange rate change is viewed as a shift in the relevant country's supply of or demand for each commodity. Imports of each primary producer are determined in aggregate import demand equations. While each primary producer is assumed to be small enough not to have any impact on the world price in terms of U. S. dollars of its imports, it may have an effect on the world price of the primary commodities it exports if its share in the world market is large. Thus, exchange rate changes may affect a primary producer's export earnings both by changing worldwide supplies and therefore the world price of its exports or simply by affecting the quantity of the commodity the country itself produces. To illustrate how the model can be used, it is applied to data from four copper producing countries, Chile, Peru, Zaïre, and Zambia. Parameter estimates are taken from models describing the markets for the major export commodities of these four countries and other empirical studies of these countries. Simulations are performed to measure the trade balance effects of the actual real and nominal exchange rate changes that occurred between these four primary producing countries and other countries that import the commodities. A final simulation examines the change in the world copper price that results from an increase in the world price elasticity of demand for copper. Finally, a method for calculating an index of effective exchange rates from the model is described. This index indicates the change in the actual exchange rate of a country's currency against a numeraire that would have the same effect on the country's trade balance as the set of exchange rate changes that actually occurred. /// L'accroissement sensible de la variabilité des taux de change au cours des dernières années oblige tous les pays, quelle que soit leur politique de taux de change, à surveiller l'effet qu'exercent les variations multilatérales des taux de change sur leur balance des paiements. Dans la présente étude les auteurs cherchent à examiner cette question du point de vue des pays de production primaire. Un modèle est construit afin de calculer l'effet sur la balance commerciale d'un pays de production primaire des variations de sa monnaie par rapport à celles de ses concurrents et partenaires commerciaux. Les recettes en devises provenant de l'exportation de produits primaires sont déterminées, pour chaque pays producteur, au moyen d'une série de sous-modèles simples qui décrivent l'offre et la demande de chaque produit primaire exporté. Dans chaque sous-modèle, les variations de taux de change sont considérées comme des changements dans l'offre ou la demande de chaque produit dans le pays concerné. Les importations de chaque pays de production primaire sont exprimées dans des équations de la demande d'importations globale. Bien que l'on suppose que chacun de ces pays est trop petit pour avoir une incidence sur le prix mondial en dollars E.U. de ses importations, il peut influer sur le cours mondial des produits primaires qu'il exporte si sa part de marché mondial est importante. Les variations de taux de change peuvent donc influer sur les recettes d'exportation d'un pays de production primaire en faisant varier l'offre mondiale et, par conséquent, le prix mondial de ses exportations ou simplement en modifiant quantitativement la production de ce produit dans le pays. A titre d'illustration, le modèle est appliqué à des données portant sur quatre pays producteurs de cuivre: le Chili, le Pérou, le Zaire et la Zambie. Les estimations des paramètres sont tirées de modèles des marchés des principaux produits primaires d'exportation de ces quatre pays et d'autres études empiriques sur ces mêmes pays. Des simulations sont effectuées pour calculer les effets sur la balance commerciale des variations effectives de taux de change exprimées en termes réels ou nominaux, intervenues entre ces quatre pays et ceux qui importent les produits primaires considérés. Un dernier exercice de simulation permet d'étudier la variation du cours mondial du cuivre qu'entraine une augmentation de l'élasticité-prix mondiale de la demande de cuivre. L'étude s'achève par la description d'une méthode permettant de calculer, à partir du modèle, un indice des taux de change effectifs. Cet indice indique comment devrait varier, par rapport à une monnaie de référence, le taux de change effectif de la monnaie d'un pays pour qu'il en résulte sur sa balance commerciale un effet égal à celui de la série de variations de taux de change qui s'est effectivement produite. /// El aumento significativo en la variabilidad de los tipos de cambio durante los últimos años ha obligado a todos los países, sea cual sea su política de tipos de cambio, a considerar el efecto que ejercen sobre su balanza de pagos las modificaciones multilaterales de los tipos de cambio. En el presente estudio se trata de examinar este problema desde el punto de vista de los países de producción primaria. Se elabora un modelo para calcular el efecto ejercido en la balanza comercial de un país de producción primaria por las variaciones en su tipo de cambio frente a la moneda de los países con quienes comercia y compite. Para cada país de producción primaria se determinan los ingresos en divisas procedentes de la exportación de productos básicos, utilizando una serie de modelos sencillos de productos básicos en los que se describe la oferta y la demanda de cada producto exportado. En estos modelos, se considera a las variaciones del tipo de cambio como un desplazamiento en la oferta o demanda de cada producto en el país respectivo. La importación de cada país de producción primaria se determina mediante ecuaciones de la demanda agregada de importaciones. Si bien se supone que cada país de producción primaria es suficientemente pequeño como para no tener impacto en el precio mundial de sus importaciones, midiéndolo en dólares de EE.UU., puede en cambio influir en el precio mundial del producto básico que exporta, si es grande su participación en el mercado mundial. Por consiguiente, las variaciones del tipo de cambio pueden afectar a los ingresos de exportación de un país de producción primaria, tanto al modificar la oferta mundial, y por ende el precio mundial de sus exportaciones, o simplemente al afectar la cantidad de dicho producto básico producido por el país. Para ilustrar la forma en que puede utilizarse el modelo, se le aplica a los datos de cuatro países productores de cobre: Chile, Perú, Zaire y Zambia. Se toman estimaciones de los parámetros a partir de los modelos que describen los mercados de los principales productos básicos de exportación de estos cuatro países y basándose en otros estudios empíricos de estos mismos países. Se realizan simulaciones para medir los efectos causados en la balanza comercial por las variaciones registradas en los tipos de cambio reales y nominales entre esos cuatro países de producción primaria y otros países que importan sus productos. En una última simulación se examina la variación del precio mundial del cobre causado por un aumento de la elasticidad de la demanda mundial del cobre con respecto al precio. Por último, se describe un método para calcular un índice de los tipos de cambio efectivos por medio del modelo. Este índice indica la variación del tipo de cambio registrado de la moneda de un país frente a un numerario, que tendría el mismo efecto sobre la balanza comercial del país que el conjunto de variaciones del tipo de cambio efectivamente ocurridas.

    Diagnosis, grading, and treatment recommendations for children, adolescents, and young adults with sinusoidal obstructive syndrome: an international expert position statement

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    Sinusoidal obstructive syndrome, also known as hepatic veno-occlusive disease, is a potentially life-threatening complication that occurs in children undergoing haemopoietic stem-cell transplantation (HSCT). Differences in the incidence of genetic predisposition and clinical presentation of sinusoidal obstructive syndrome between children and adults have rendered the historical Baltimore and Seattle diagnostic criteria insufficient for children. In 2017, the European Society for Blood and Marrow Transplantation (EBMT) proposed the first paediatric diagnostic and severity grading guidelines for sinusoidal obstructive syndrome, intended for implementation across European centres. However universally accepted paediatric criteria are needed to ensure prompt diagnosis, definitive treatment, and improved outcomes for children, adolescents, and young adults with sinusoidal obstructive syndrome, and to facilitate international clinical research collaboration. We convened an international panel of multidisciplinary experts including physicians with expertise in HSCT, paediatric intensive care, nephrology, hepatology, radiology, pathology, and transfusion medicine; HSCT advanced-practice providers and medical trainees; pharmacists; and translational and basic science researchers from the Pediatric Acute Lung Injury and Sepsis Investigators Network, the EBMT, the Pediatric Blood and Marrow Transplant Consortia, and several other institutions with extensive experience in sinusoidal obstructive syndrome. Panellists convened at The University of Texas, MD Anderson Cancer Center (Houston, TX, USA) in February, 2019, to evaluate the available evidence. In this expert position statement paper, we provide consensus recommendations for the international implementation of guidelines for the diagnosis, severity grading, and treatment of sinusoidal obstructive syndrome among children, adolescents, and young adults. We endorse universal adoption of paediatric diagnostic guidelines for sinusoidal obstruction syndrome as proposed by the EBMT, and provide implementation guidance for standardisation across centres; we have further proposed adjunctive use of age-appropriate organ-specific toxicity criteria for severity grading and provided prophylaxis and treatment considerations among children and adolescent and young adult patients. Key recommendations indude: (1) liver biopsy, portal venous wedge pressure, and reversal of portal venous flow on Doppler ultrasonography should not be used for the routine diagnosis of sinusoidal obstructive syndrome in children, adolescents, and young adults; (2) platelet refractoriness can be defined as a corrected count increment of less than 5000-7500 following at least two sequential ABO-compatible fresh platelet transfusions; (3) hepatomegaly is best defined as an absolute increase of at least 1 cm in liver length at the midclavicular line; and if a baseline measurement is not available, hepatomegaly can be defined as greater than 2 SDs above normal for age; and (4) the presence and volume of ascites can be categorised as mild (minimal fluid by liver, spleen, or pelvis), moderate (1 cm fluid in at least two regions)
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