12 research outputs found

    Jane Eyre between the Wars

    No full text
    L’un des hĂ©ritages que Charlotte BrontĂ« laissa derriĂšre elle avec son roman Jane Eyre, c’est une trame qui fut indĂ©finiment recyclĂ©e dans le roman fĂ©minin. Une femme jeune, isolĂ©e et dĂ©sargentĂ©e rencontre un homme plus riche et plus ĂągĂ© qu’elle, au tempĂ©rament morose et au passĂ© mystĂ©rieux dans lequel se trouve une Ă©pouse dĂ©mente et mauvaise. Dans le monde de Charlotte BrontĂ«, la sociĂ©tĂ© offre peu d’alternatives au mariage pour une femme qui ne peut compter que sur elle-mĂȘme pour subvenir Ă  ses besoins, et mĂȘme le dĂ©nouement tranchĂ© de Jane Eyre n’est qu’une version plus Ă©galitaire du mariage traditionnel. Sa structure triangulaire, toutefois, s’est avĂ©rĂ©e fertile pour les Ă©crivains qui examinĂšrent les relations hommes/femmes dans des Ă©poques sociales ultĂ©rieures. Dans l’Angleterre d’entre-deux-guerres, les femmes de la classe moyenne Ă©taient, comme le formule Virginia Woolf, « on the bridge » entre la maison privĂ©e et le monde professionnel. La plupart des obstacles lĂ©gaux qui leur barraient l’accĂšs Ă  l’instruction et Ă  l’emploi disparaissaient, mais l’éthos de la domesticitĂ© imprimait encore sa marque sur les attentes Ă©motionnelles des femmes. Dans cet article, j’examine quatre romans qui utilisent l’intrigue de Jane Eyre afin de tracer les contours des possibilitĂ©s qui s’offraient aux femmes Ă  cette Ă©poque. Il s’agit de Vera d’Elizabeth von Arnim (1921), The Weather in the Streets de Rosamond Lehmann (1936), South Riding de Winifred Holtby (1936) et Rebecca de Daphne du Maurier (1938). La distinction que Tania Modleski dresse entre la romance (‘romance’) – dans laquelle la peur ou le dĂ©goĂ»t initial de l’hĂ©roĂŻne pour le hĂ©ros se transforme en amour – et le gothique (‘gothic’) – oĂč le processus est inverse – souligne que ces romans modernes ne peuvent envisager autre chose qu’un dĂ©nouement gothique Ă  une situation Ă  l’origine romantique. Le seul de ces quatre romans Ă  se terminer sur une note d’espoir est South Riding, dont la rĂ©ponse passe par le sacrifice radical de l’amour

    ‘Warring members’: varieties of commitment in the work of Elizabeth Gaskell

    No full text
    Elizabeth Gaskell admettait volontiers que sa propre personnalitĂ© prĂ©sentait des « aspects conflictuels » (conscience sociale et goĂ»t pour le confort domestique par exemple), divisions qui semblent trouver un Ă©cho dans son Ɠuvre et qui ont par la suite conduit les critiques Ă  distinguer ses romans « sociaux » de ses Ă©crits domestiques. Cet article cherche Ă  dĂ©montrer que les engagements apparemment divers de Gaskell trouvent une unitĂ© dans l’importance qu’elle attache Ă  la maternitĂ© – rĂ©interprĂ©tĂ©e de maniĂšre radicale – dans la mesure oĂč celles qui se voient confier l’éducation des enfants prĂ©parent les futurs citoyens

    On the Bullet Train with Emily Brontë:

    No full text

    Aunt Branwell and the Brontë Legacy

    No full text

    Margaret Smith: An Outstanding Brontë Scholar

    No full text

    Jane Eyre: Text, Context, Ur-text

    No full text
    ProfondĂ©ment ancrĂ© dans les prĂ©occupations de son Ă©poque, Jane Eyre a pourtant l’intemporalitĂ© des chefs-d’Ɠuvre canoniques, et surtout la puissance d’évocation et de continuation de toutes les grandes figures originelles. AprĂšs un premier Ă©chec littĂ©raire avec The Professor, Charlotte BrontĂ« parvient, en 1847, Ă  publier un roman qui fait immĂ©diatement parler de lui et ne s’attire que des rĂ©actions passionnĂ©es. Beaucoup de critiques dĂ©testent ce texte invraisemblable sans identitĂ© propre, ne sachant si c’est une maternitĂ© ou une paternitĂ© qu’il faut attribuer Ă  son auteur. D’aucuns le jugent scandaleux, voire immoral, mais beaucoup se laissent emporter par cette histoire, jusqu’à la reine Victoria elle-mĂȘme, qui ne parvient pas Ă  se dĂ©prendre de sa lecture
    corecore