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    Jachères et cultures énergétiques

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    National audienceLa réforme de la PAC prévoit la mise en jachère en France de 1,3 à 1,4 million d'hectares de céréales et d'oléoprotéagineux. Ce sont les effets spécifiques de cette mesure sur l'économie des exploitations de grande culture, ainsi que les possibilités de mise en valeur de ces jachères par des cultures énergétiques productrices de biocarburants qui sont étudiés ici à l'aide de simulations

    Analyse micro-économique de scénarios de réforme de l’OCM sucre à l’aide d’un modèle d’offre agricole

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    Référence MAAPAR 04 H1 03 01 Diffusion du document : UMR Economie publique BP 01 78850 Thiverval-Grignon (FRA)Trois scénarios de réforme de l’OCM Sucre ont été réalisés sur un échantillon de 609 exploitations betteravières du RICA français 2000. Ces exploitations ont une SAU moyenne de 133 ha et un revenu agricole moyen de 337 €/ha. Un modèle d'offre fondé sur la programmation linéaire a été utilisé pour cette étude. La solution de référence est une optimisation en 2006 après application du compromis de Luxembourg. Le premier scénario maintient le régime des quotas et les prix actuels, mais diminue le volume de 30%. On observe une baisse moyenne des revenus agricole de -8%. Le scénario 2 propose une suppression du régime des quotas et un prix de la betterave à 25€/t. L'offre de betterave serait multipliée par 2,5 mais le nombre de producteur et leur revenu resteraient stables. Une limitation du volume aux quantités actuelles entraînerait des chutes de revenu agricole de -16%. Une aide de 5€/t pourrait limiter cette baisse à -6%. Le scénario 3 simule une suppression du régime des quotas et un prix de la betterave au cours mondial (15€/t). 20% des producteurs français resteraient compétitifs, la production de sucre chuterait de 70% et les revenus agricoles de 29%, soit une perte d’environ 100€ / ha de SAU. Pour compenser 50% de la perte, une aide de 7,5€/t de betterave A+B est nécessaire. Ces scénarios n'ont pas tout à fait les mêmes impacts selon les régions. Dans l'hypothèse d'une redistribution de la production nationale, on pourrait observer un accroissement de la concentration régionale de la production

    Aspects Ă©conomiques de l'utilisation de l'Ă©nergie au niveau de l'exploitation agricole

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    Cet article traite de deux aspects de l'énergie en agriculture au début des années 1980 : d'une part la consommation d'énergie des exploitations agricoles françaises et les impacts simulés d'un renchérissement des produits pétroliers sur certains systèmes, d'autre part les possibilités de production d'énergie à la ferme. En premier lieu on examine l'économie de l'énergie au niveau de l'exploitation agricole. Le coût de l'énergie en agriculture est resté plutôt faible jusqu'en 1979 de l'ordre de 4 à 4,5 % du produit brut, ce qui situe l'agriculture dans la moyenne des divers secteurs de l'économie. Mais cette part de l'énergie dans les coûts a augmenté après le deuxième choc pétrolier. La productivité économique de l'énergie mesurée par le ratio produit brut (ou revenu) par tep consommée varie selon les systèmes de production, mais non en fonction du rendement énergétique. On a également cherché à simuler l'impact d'un renchérissement de l'énergie sur divers systèmes. La recherche d'un revenu élevé semble conduire encore à l'intensification en l'état actuel des techniques et dans les conditions sociales actuelles. Une dernière partie traite de la production et de l'utilisation de l'énergie issue de sous-produits agricoles au niveau de l'exploitation. Les ressources existent. Les difficultés d'insertion de nouvelles techniques en ce domaine viennent de la nécessité d'ajuster dans le temps ressources et besoins en énergie. Se dresse ainsi un obstacle économique : malgré le faible coût des sous-produits agricoles, le montant élevé des investissements les pénalise en tant que source d'énergie. Par ailleurs il ne faut pas négliger le manque d'automaticité des procédés existants. A court terme, outre le bois de la forêt paysanne, la paille semble être le sous-produit le mieux placé pour se substituer aux sources fossiles d'énergie

    La révision à mi-parcours de la PAC (juin 2003) et les exploitations céréalières des régions intermédiaires

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    National audienceA l'aide d'un modèle régional d'offre optimisant le revenu agricole des exploitations et simulant parallèlement les évolutions des structures agricoles sur la période 2002-2012, les impacts de la réforme sur les revenus agricoles, sur les assolements et sur la déprise (non-culture) ont été analysés. Les simulations montrent un léger risque de déprise, 8% des exploitations, si le prix des céréales diminue nettement, 81 euros à l'horizon 2012. Le maintien du prix d'intervention devrait normalement empêcher une baisse aussi importante et donc la déprise. Un recouplage de 25% des aides serait une assurance envers la déprise. L'agrandissement (disparition de 12% des exploitations à l'horizon 2012) et le progrès agronomique devraient permettre un maintien du revenu agricole par exploitation en euros constants (taux d'inflation 1,4%). L'équilibre des productions évolue peu avec le découplage car les aides couplées actuelles par culture sont identiques, depuis l'application de l'Agenda 2000
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