22 research outputs found

    Arrêt des anticoagulants avant un acte de chirurgie buccale : mythes et réalités

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    Il s’agit d’une étude transversale et descriptive portant sur une période de 9 mois (janvier à septembre 2005). Elle a eu pour cadre le service d’Odontologie d’un centre hospitalier public de la région de Dakar (Sénégal). Elle a concerné 32 patients référés au service d’Odontologie par le Service de Cardiologie. Ils présentaient une pathologie cardio-vasculaire ayant nécessité la prescription d’un anti-vitamine K et ils devaient subir un acte de chirurgie buccale. L’objectif du travail était de déterminer la valeur de l’INR (International Normalized Ratio) permettant de réaliser un acte de chirurgie buccale sans risque hémorragique. Nous avons exploité les paramètres suivants : identification du malade, état bucco-dentaire, type de soins bucco-dentaires, type de cardiopathies, posologie des AVK, valeur de l’INR, moyens d’hémostase. 81,25 % (26 sur 32) des patients étaient des femmes, soit un sexe ratio M/F de 0,23. La moyenne d’âge était de 53 ans, avec des extrêmes de 21 ans et 84 ans. 56,25 % des patients ont subi une seule extraction, 25 % des extractions multiples et 18,75 % ont bénéficié d’un détartrage-curetage. La valeur moyenne de l’INR est de 2,38 avec une variance de 0,07 et un écart type de 0,27. Grâce aux moyens d’hémostase instaurés, aucune complication hémorragique postopératoire n’est survenue. Il semble bien que le risque d’accident thromboembolique à l’arrêt du traitement est beaucoup plus préjudiciable que le risque hémorragique pour le patient. Med Buccale Chir Buccale 2008 ; 14 : 103-109

    Granulome pyogénique palatin chez une femme enceinte

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    Le granulome pyogénique ou botriomycome est une tumeur bénigne vasculaire fréquente sur la muqueuse buccale. Sa localisation palatine est rare. Les variations hormonales liées à la grossesse constituent un facteur favorisant leur développement. Le diagnostic reste anatomopathologique. Nous rapportons un cas de granulome pyogénique chez une femme de 23 ans, enceinte de neuf mois. Elle présentait une tumeur bourgeonnante palatine, pédiculée, s’accompagnant de saignements spontanés. Elle a été excisée au bistouri électrique et aucune récidive n’a été observée après un an

    Localisation exceptionnelle d’une tumeur glomique au niveau du palais mou

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    Observation : M. G.R. âgé de 30 ans avait consulté pour une tumeur du voile du palais. La tumeur, ferme, d’environ 5 cm, était ulcérée. L’aspect clinique et morphologique évoquait une tumeur de type malin. La tomodensitométrie maxillo-faciale avait objectivé une tumeur maligne du palais devant un processus très expansif. L’examen histologique avait conclu à un glomangiome. Le traitement a été chirurgical. Discussion : la tumeur glomique est une tumeur bénigne des tissus mous de localisation habituelle unguéale et de la face palmaire de la dernière phalange. La localisation palatine est exceptionnelle et fait discuter d’autres diagnostics cliniques. L’imagerie n’est qu’une aide au diagnostic. Le diagnostic est anatomopathologique et le traitement chirurgical consiste en une exérèse large évitant toute récidive qui reste très rare

    Tumeur fibreuse solitaire de la joue : à propos d’une observation

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    La tumeur fibreuse solitaire est une tumeur fibroblastique bénigne des tissus mous. Plusieurs localisations ont été décrites ; celles de la cavité buccale ont une prévalence de 3 %. L’étiologie est encore inconnue mais plusieurs auteurs ont retrouvé des antécédents de traumatismes. Dans cet article, on rapporte un cas de tumeur fibreuse solitaire évoluant dans la joue gauche, survenue chez une patiente âgée de 58 ans. L’exérèse de la tumeur sous anesthésie locale a permis l’examen anatomo-pathologique qui a diagnostiqué une tumeur fibreuse solitaire

    Évaluation quantitative de la secrétion et du pouvoir tampon de la salive au cours de la radiothérapie des cancers des voies aéro-digestives supérieures au Sénégal

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    Introduction. La radiothérapie, ou utilisation des rayonnements ionisants pour détruire le tissu cancéreux, représente un des traitements de base pour les cancers des voies aéro-digestives (VADS). Elle doit détruire les cellules cancéreuses, tout en épargnant au mieux les organes ou tissus sains avoisinants. L’objectif de cette étude était d’évaluer les effets de la radiothérapie sur la fonction des glandes salivaires chez des patients traités pour un cancer des VADS. Matériel et méthodes. Une étude transversale descriptive a été réalisée sur 33 patients atteints d’un cancer des VADS et traités dans le service de radiothérapie de l’Hôpital Aristide Le Dantec de Dakar (Sénégal). La xérostomie, les débits salivaires non stimulé et stimulé ainsi que le pH salivaire ont été évalués, avant (T0), pendant (T), et un mois après la fin de la radiothérapie (T1). Les données ont été statistiquement analysées et exploitées en utilisant le logiciel SPSS. Résultats. L’âge des patients variait de 18 à 69 ans. Les patients ayant plus de 60 ans représentaient 45,5 % de la population étudiée. Les hommes constituaient la majorité de l’échantillon (54,5 %). Avant la radiothérapie, aucun signe de xérostomie n’a été observé chez les patients : tous avaient un débit salivaire normal. Pendant les séances de radiothérapie, tous les patients se sont plaints de sécheresse buccale : 19 avaient une hyposialie modérée et 13 avaient une hyposialie sévère. La xérostomie et l’hyposialie sévère ou modérée étaient statistiquement associées à la dose de radiothérapie (p < 0,005). À T0, tous les patients avaient un pH neutre. À T1, 28/33 patients avaient un pH salivaire inférieur à 5,5, évoquant une hyposialie. Conclusion. L’orientation vers de nouvelles techniques d’irradiation de la tête et du cou pour épargner partiellement les glandes salivaires ouvre des voies potentielles de recherche et d’innovation pour les années à venir

    Implantation immédiate après extraction dentaire. A propos de trois cas cliniques colligés à Dakar

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    La technique standard de pose d’implant dentaire préconise de différer l’acte de quelques mois par rapport à l’extraction dentaire. Outre l’allongement excessif de la durée du traitement, cette attente favorise la résorption osseuse. Par contre la mise en place immédiate d’un implant après extraction dentaire permet de limiter la perte osseuse, de préserver l’esthétique par la conservation de la table osseuse vestibulaire, de profiter de l’intense vascularisation créée par l’extraction et de réduire le temps du traitement. L’objectif de ce travail est de rapporter trois cas cliniques d’implantation immédiate traités à Dakar et d’’étudier les aspects cliniques et les modalités techniques de l’implantation immédiate dans notre pratique. Les indications d’extraction dentaire ont été : un faux canal, une fracture corono-radiculaire, et une fracture radiculaire. Les implants ont été posés au maxillaire (incisive latérale et 2e prémolaire). Le bilan radiographie a comporté pour chaque cas un orthopantomogramme et des radiographies rétro-alvéolaires. Des implants cylindro-coniques et vissés du système TBR ont été utilisés. Leurs longueurs étaient supérieures à 13 mm avec des diamètres de 3,5 et 4 mm. En effet il fallait tenir compte du diamètre de la racine extraite, de sa longueur et de sa rétention dans la région apicale. Les membranes en titane (Biotane®) non résorbables ont été utilisées pour le traitement des défauts osseux péri-implantaires, favorisant ainsi une bonne régénération. Après deux ans de mise en fonction le résultat fonctionnel et esthétique était satisfaisant. La demande en thérapeutique implantaire est toujours limitée au Sénégal car le coût du traitement reste encore élevé. Promouvoir l’implantologie en pratique hospitalo-universitaire permettrait une meilleure accessibilité aux patients de ce type de traitement. (Med Buccale Chir Buccale 2009 ; 15 : 199-208)

    Exostoses buccales : revue de la littérature

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    Les exostoses buccales sont des tumeurs osseuses bénignes des maxillaires qui se manifestent par des excroissances osseuses exophytiques. L’objectif de cette étude était d’effectuer une revue de la littérature sur ce sujet. Les données épidémiologiques, remontant pour certaines à plus d’un siècle, révèlent de grandes disparités selon les populations et les auteurs. La fréquence et la répartition des exostoses buccales diffèrent d’une population à l’autre. La susceptibilité génétique, les forces masticatoires et les parafonctions seraient des facteurs importants dans leur apparition et leur croissance. Leur exérèse permet, si nécessaire, de rétablir la fonction manducatrice

    Manifestations buccales de la maladie de Behçet. A propos de 12 cas au Sénégal

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    La maladie de Behçet est une affection rare, systémique, d’étiologie inconnue et d’allure polymorphe. L’objectif de cette étude est de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de la maladie de Behçet au Sénégal mais aussi de préciser le rôle de l’odontologiste dans le diagnostic et la prise en charge de cette affection. Les dossiers de patients ont été sélectionnés selon les critères diagnostiques du Groupe International d’Etude de la Maladie de Behçet, dans le service de Dermatologie du CHU Aristide Le Dantec de Dakar, entre décembre 1997 et mars 2006. 12 cas (8 hommes, 4 femmes) de maladie de Behçet, chez des sujets de race noire, âgés de 18 à 54 ans, ont été colligés. Les aphtes buccaux, sans caractères particuliers, étaient constants ; ils réalisaient une aphtose bipolaire dans 11 cas. Ces lésions buccales pouvaient avoir un caractère inaugural (n = 2) et contribuer à motiver la consultation (n =10). Les principales manifestations systémiques étaient oculaires (n = 8), articulaires et cutanées (n = 6 pour chacune des localisations). La maladie de Behçet chez les patients sénégalais est classique : elle se caractérise par la présence constante des aphtes buccaux, souvent associés à des aphtes génitaux (aphtose bipolaire) et à une uvéite antérieure. (Med Buccale Chir Buccale 2009 ; 15 : 183-188)

    Fractures de la mandibule en pratique odontologique : Ă  propos de 103 cas

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    La fracture mandibulaire constitue un motif fréquent de consultation en Odontologie à Dakar. Elle peut être considérée comme une urgence médicale de par l’hémorragie, mais aussi par les troubles respiratoires qui peuvent en découler. Nous nous sommes fixés comme objectif d’étudier les aspects socio-démographiques, cliniques et thérapeutiques des fractures mandibulaires dans notre pratique. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude transversale et descriptive qui s’est déroulée de février 2003 à décembre 2006 et a concerné 103 patients ayant une fracture mandibulaire. Elle a eu pour cadre le service d’Odontologie de l’Hôpital général de Grand Yoff. Nous avons exploité le registre des patients et les fiches individuelles d’examen des patients Résultats : L’âge moyen était de 27,6 ans avec des extrêmes allant de 3 ans et 73 ans. Le sex-ratio était de 3,9. Les délais de consultation varient de 0 à 40 jours. Le plus souvent les fractures mandibulaires sont dues à des accidents de la voie publique (46 cas, 44,70 %) et dans 57 cas (55,30 %) la fracture siège dans la région symphysaire. Le traitement consiste à faire une prescription médicamenteuse avant tout acte, avec réduction suivie d’une contention orthopédique ou chirurgicale. (Med Buccale Chir Buccale 2009 ; 15 : 137-145)

    Difficultés d’avulsion de la troisième molaire mandibulaire incluse : place de l’orthopantomogramme

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    Objectif : L’objectif de cette étude était de mettre en exergue le rôle de l’orthopantomographie dans la prédiction des difficultés rencontrées lors de l’avulsion des troisièmes molaires incluses en utilisant l’échelle de Pederson. Matériel et méthode : Il s’agissait d’une étude descriptive transversale effectuée au service de chirurgie buccale du département d’odontologie de l’université de Dakar. L’étude a duré cinq mois (octobre 2012-février 2013) et a concerné 62 dossiers de patients. Résultats : La tranche d’âge 15-25 ans était la plus représentée (57 %). L’âge moyen des patients était de 26 ± 9 ans avec des extrêmes à 15 et 73 ans. Les troisièmes molaires mandibulaires à deux racines représentaient 92 %. Les angulations horizontale (44 %) et mésioangulaire (35 %) étaient les plus représentées. La moitié de notre échantillon présentait une profondeur d’inclusion de position A (54 %). La position I représentait 40 % des cas. Dans 33 % des cas, il n’y avait pas de contact entre les racines et le canal mandibulaire. Conclusion : L’ortopantomogramme permet de grader le niveau de difficulté de l’extraction selon l’echelle de difficultés de Pederson. Dans notre échantillon, l’extraction était jugée difficile dans 69 % des cas, modérée dans 21 % et facile dans 33 %
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