3 research outputs found

    L’organisation de l’espace comme image de l’Incarnation dans l’iconographie de la Dormition

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    Fig. 1 : Dormition de la Vierge, ivoire. Byzance (ou une copie occidentale [allemande] d’après un prototype byzantin), Xe-XIe siècle(cliché © The Walters Art Museum, Baltimore). Le terme « Dormition » désigne, dans la tradition de l’Orient chrétien, le sort final de la Vierge. Cette croyance est fondée sur les apocryphes selon lesquels l’âme de la Mère de Dieu, séparée de son corps, est accueillie par le Christ, dans une première manifestation de la signification salutaire de l’Incarnation. P..

    Les préfigurations mariales dans l'art byzantin (évolution des principaux types)

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    Cette thèse est une étude des préfigurations vétérotestamentaires de la Mère de Dieu représentées dans l art de Byzance. Inspiré des écrits, ce genre important d iconographie mariale suit ses origines littéraires en associant les prophéties avec l enfantement virginal de Marie. Le texte et l image se complètent dans l exposition du dogme fondamental de l Incarnation salutaire. L exégèse établit ainsi comme une préfiguration de l union de Dieu avec l homme l apparition de l ange à Moïse à l intérieur du Buisson ardent. Le répertoire des types de la naissance du Christ est élaboré dans les textes liturgiques (Échelle céleste de Jacob, Toison de Gédéon, imprégnée par la rosée, la Montagne non taillée, dont tombe une pierre, de Daniel). Ce travail cherche à définir les manières dont l exégèse typologique est traduite dans les miniatures, icônes et peinture monumentale du 9e au 14e siècle. L évolution de cette iconographie se place dans le contexte du développement de la piété et du rituel. Ainsi, à la manière des écrivains, les artistes associent des épisodes scripturaires aux signes de l accomplissement que sont les images de Dieu incarné et de sa mère. Comme les types littéraires, ces images constituent des systèmes qui visent l exposition de plus en plus complète du dogme. Centrés sur les prophéties ou leur réalisation, la dimension Christique ou mariale, les ensembles typologiques associent l imagerie concise et développée des manières évidente et suggérée, étroite et distancée. Cette illustration confirme ainsi la complémentarité de l image et du texte comme instruments de l exégèse à Byzance.This thesis examines Byzantine representations of the Old Testament prefigurations of the Mother of God. Inspired from writings, this important Marian imagery follows its literary origins in linking prophecies to the virginal birth-giving. Text and picture complement each other in exposing the fundamental dogma of the salutary Incarnation. This study seeks to define the message of types and vehicles of their literary transmission. The appearance of an angel to Moses in the Burning Bush is thus interpreted as a figure of the union of God and man, realized in the birth of the Savior. This symbolic repertory is elaborated in liturgical texts (Jacob s Celestial ladder, Gideon s dew-imbibed fleece, Daniel s Mountain which yields a stone, etc.). Further analysis concerns the translation of typological symbols into miniatures, icons and painted churches, from the 9th to the 14th century, where iconography evolved in the context of the development of the cult and of its ritual. As texts, images associate scriptural episodes with pictures of God incarnate and of his mother, demonstrating the realization of prophecies; the Bible imagery is enriched with allusions to the union of heaven and earth. In search for a more complete expression of the dogma, images form systems, following the accumulation of types in texts; they reveal shadows or accomplishment in associations that are explicit or implied, concise or developed, close or loose. Typological illustration thus represents further evidence to the complementarity of image and text as instruments of exegesis in Byzantium.PARIS-EPHE-Sciences religieuses (751052336) / SudocSudocFranceF

    Architecture, décor, organisation de l'espace

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    Père de l'archéologie médiévale à Lyon, Jean-François Reynaud a mené avec le succès que l'on sait ses recherches sur le Lyon paléochrétien et médiéval. Puis il a ouvert ses investigations sur la région Rhône-Alpes, en ajoutant à la pratique de l'archéologie sédimentaire, celle, encore balbutiante, de l'archéologie du bâti. Son enseignement a reflété ses activités scientifiques, assurant à l'université Lumière Lyon 2 une riche moisson de maîtrises, DEA et thèses composés dans ces deux domaines. Les travaux que ses collègues, disciples et amis ont réunis dans ce volume de mélanges sont le fruit de l'enseignement et de la formation pratique que Jean-François Reynaud a dispensés au fil de sa carrière. Aussi a-t-il paru souhaitable d'y associer les nouvelles générations – la relève – qui sont les héritières par voie directe. Leurs interventions montreront que le dynamisme initial s'est conservé, la recherche amplifiée et les intérêts diversifiés. Les monographies de site ouvrent le volume. Elles constituent des laboratoires vivants où s'élaborent méthodes et problématiques, où se dessinent de grandes synthèses historiques et où la restauration et la conservation du patrimoine puisent des conseils performants. Dans un second temps, l'organisation de l'espace religieux fait entrer le lecteur dans le domaine délicat des relations entre l'architecture, l'image monumentale, la liturgie et la vie quotidienne au sein de l'église, du quartier canonial ou du monastère. Au fil des siècles, la morphogenèse des lieux et des bâtiments se nourrit de ces données déterminantes. Enfin, est abordée la pertinence de ces approches fondées sur des méthodes renouvelées englobant largement l'histoire de l'art et l'archéologie, de la sculpture et des techniques de construction aux analyses spatiales et à la conservation des sites archéologiques.Ut sapiens architectus fundamentum posuisti (d'après 1 Corinthiens, 3-10
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