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    L’alternance codique dans les interactions en classes des Ddnlau collège au Liban

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    Dans les écoles privées et publiques libanaises, le français (L2) est la langue de scolarisation des disciplines scientifiques de l’école maternelle jusqu’à l’université. Les savoirs et savoir-faire disciplinaires devraient être dispensés en français et évalués en L2, ce qui rend la maitrise de cette langue un facteur important dans l’enseignement/apprentissage des disciplines en question. Dès lors, la formation linguistique des enseignants des Disciplines Dites Non Linguistiques (désormais Ddnl : les mathématiques, les sciences physiques, les Sciences de la Vie et la Terre (SVT) et la chimie) devient une composante importante dans les dispositifs de formation professionnelle de ces enseignants.Notre projet s’inscrit dans le cadre de la conception d’une formation en langue française destinée aux enseignants de ces disciplines. Dans un premier temps, nous avons mené un travail de recueil et d’analyse d’un corpus d’interactions didactiques dans les classes du cycle 3 du système éducatif libanais (équivalent au collège en France). Nous avons réalisé ensuite une enquête auprès des enseignants pour déterminer les facteurs qui guident le choix de la langue dans le discours de la classe.Nous sommes parties du constat suivant : l’analyse des discours des enseignants a mis en évidence que les professeurs des sciences physiques et mathématiques ont recours plus fréquemment à la langue maternelle en comparaison avec leurs confrères de chimie et SVT. Nous avons cherché à analyser les fonctions de l’alternance codique dans les pratiques langagières professionnelles des enseignants et à déterminer les causes de ce phénomène.Les résultats de l’analyse ont montré que la langue principale de la communication didactique dans les cours de chimie et de SVT est le français alors que la langue maternelle est le principal vecteur de communication dans les cours de mathématiques et sciences physiques. Plusieurs pratiques, qui relèvent de la culture éducative, nous semble expliquer ce phénomène : pratiques évaluatives qui nécessitent plus d’utilisation de la langue en chimie et SVT, contenu plus abstrait en mathématiques et en physiques qui conduit l’enseignant à focaliser sur la transmission du savoir et réduire la difficulté en employant la L1. L’ensemble des résultats nous permettent de guider le programme de formation en français sur objectifs spécifiques en préparation.In the private and public Lebanese schools, French (L2) is the language of education of the scientific disciplines from nursery school to university. The disciplinary knowledge must be taught in French and evaluated in L2, which makes the mastery of this language an important factor in the teaching of the disciplines in question. Thenceforth, the linguistic training of the teachers of disciplines called non-linguistic (Ddnl: mathematics, physics, biology, geology, and chemistry) becomes an important component of the professional training of these teachers.Our project is part of the making of a training in French language, for teachers of non-linguistic disciplines taught in Lebanon, including mathematics, physics, biology and chemistry. We started a corpus collection of classroom interactions in classes of the 3rd cycle of the Lebanese educational system (equivalent to middle school in France). The aim assigned to this corpus constitution is the preparation of a training program of “French for Specific Purposes”, in order to help the teachers of non-linguistic disciplines make their courses more interactional.We started from the following fact: the analysis of the discourse of teachers highlighted that physics and mathematics teachers use more frequently their mother tongue, compared to their colleagues in chemistry and biology. We tried to analyze the code-switching in professional linguistic practices used by the teachers, and to determine the causes of this phenomenon.The results of the analysis have showed that the principal language of didactic communication in the lectures of chemistry, biology and geology in French, while the mother tongue is the principal vector of communication in the courses of mathematics and physics. Many forms of practices, inherited from the educational culture, could explain the phenomenon: evaluation practices requiringe further use of the language in chemistry, biology, and geology, a more abstract content in mathematics and physics which leads the teacher to focusing on the transmission of knowledge and to reduce the difficulty by using the L1. The set of results allows us to guide the program of formation in French for specific purposes in preparatio

    Le Français sur objectif universitaire

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    Depuis le colloque du Forum Heracles de juin 2009 « Le Français sur Objectifs Universitaires », et l’ouvrage de Jean-Marc Mangiante et Chantal Parpette de 2011 Le français sur objectif universitaire, le FOU ne cesse de gagner du terrain. Dans cette optique, le symposium « Le français sur objectif universitaire, entre apports théoriques et pratiques de terrain » visait à réunir des contributions répondant à la problématique de l’intégration linguistique et la réussite académique des étudiants allophones dans l’enseignement supérieur en langue française, que ce soit en France ou à l’étranger. En effet, les contraintes de la mise en pratique du FOU rendent aujourd’hui essentielle une réflexion sur les liens entre théorie et terrain, non seulement du point de vue linguistique mais aussi du point de vue didactique et ceci en contexte de français langue étrangère, langue seconde et langue maternelle
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