7 research outputs found

    Les villes en guerre. Etude sur Machiavel

    No full text
    Ein bestimmtes Bild der Stadt (die von Anfang an angelegt, ganz regelmässig in ihrer Gestalt, in ihrer Anlage geregelt, dauerhaft und sicher ist), ein Bild der Vorstellung, scheint einer gewissen Form der Macht und ihrer Autorität zu entsprechen : die institutionalisierte Autorität, deren Macht auf dieser Institutionalisierung beruht. Das Werk Machiavels jedoch, das einem möglichen Cartesianismus entgegengesetzt ist, stellt italienische Städte dar (Venedig, Florenz oder Rom und Sparta), des antiken oder modernen Italiens, wo alle diese Prinzipien in Unordnung geraten sind. Er zeichnet also eine andere Gestalt der Stadt : die von Flüchtigen gegründete Stadt, die nur teilweise von Anfang an angelegt ist (und dieser Anfang ist immer in der Notwendigkeit eines Verbrechens verankert), die Stadt, in der ein Bauwerk nach dem anderen gebaut wurde, die mit ihrer eigenen Wirrheit, Unbeständigkeit und Zusammenhanglosigkeit spielt und dazu geschaffen ist, sich auszubreiten, nicht aber sich zu verteidigen, eine Stadt, deren Anlage oft vollkommen neuartig ist wie die Venedigs und die jedes Mal eine gewisse Ausrichtung der Gewalt bestimmt, dessen, was ihre Stärke und ihre Schwäche ausmacht, die ihr Autoritätsregister (Legislative, Justiz oder Exekutive) festlegt, gegen das man nicht verstossen kann, auf die Gefahr hin, dem Ruin zu verfallen. Machiavel wirft alle diese Fragen auf : Was vermag eine Stadt ? Welche Macht übt sie auf das dort herrschende Spiel der Gewalten aus (geographische, wirtschaftliche, ästhetische Macht)?A certain image of the Town (complete from the outset, regular in its configuration, well ordered - stable and secure), an Image of thought - would seem to correspond to a certain conception of Power and concomitant authority - an established authority, deriving its powerfulness from this establishment. Machiavelli’s work, on the other hand, at the opposite pole to any possible Cartesianism, shows us Italian towns (Venice, Florence, Roma and Sparta), in an Italy whether ancient or modern, in which all these principles are turned upside down. His picture of the town is quite different : born of fugitives, built only in part in one go (and rooted in the necessity of a crime), built up piece by piece, making use of its own upsets, instabilities and incoherences, made to grow and not to proclaim its own stability ; a town whose configuration, often highly original - as in the case of Venice - determines the nature of its authority (legislative, judicial, and executive), which cannot be changed without risking the town’s downfall. Machiavelli makes us reflect upon the question : «What are the possibilities inherent in a town ? What innate power (geographic, economic and aesthetic) can it exercise upon the balance of power residing in it?Une certaine image de la Ville (entièrement constituée dès le premier coup, strictement régulière dans sa configuration et réglée dans son ordonnancement - stable et sûre), une Image de la pensée - paraît répondre à une certaine figure du Pouvoir et de son autorité : autorité établie , qui tient sa puissance de cet établissement. L'œuvre de Machiavel, tout au contraire, à rebours du cartésianisme éventuel, met en scène des villes d’Italie (Venise, Florence ou Rome et Sparte), de l’Italie ancienne ou moderne, où tous ces principes se voient perturbés. Il dessine alors une autre figure de la ville : la ville issue de fuyards, constituée seulement partiellement d’un seul coup (et ce coup s’ancre toujours dans la nécessité d’un crime), la ville construite, œuvre par œuvre, jouant de ses propres perturbations, instabilités, incohérences - faite pour s’étendre et non pour s’assurer ; une ville dont la configuration souvent inédite - comme celle de Venise - détermine à chaque fois une certaine organisation du pouvoir, de ce qui en fait sa force et son faible - assigne son registre d’autorité (législative, judiciaire ou exécutive) auquel on ne peut déroger, sous peine de la ruine. Machiavel nous fait nous interroger sur cela : que peut une ville ? Quelle puissance exerce-t-elle (puissance géographique, économique, esthétique) sur les rapports de pouvoir qui y séjournent ?Cierta imagen de la ciudad (enteramente constituida desde el principio, estrictamente regular en su configuración y regulada en su ordenamiento - estable y segura), una Imagen del pensamiento - parece corresponder a cierta figura del Poder y de su autoridad : autoridad establecida, cuya potencia nace de dicho establecimiento. La obra de Maquiavel, al contrario, en oposición al cartesianismo eventual, muestra ciudades de Italia (Venecia, Florencia o Roma y Esparta), de la Italia antigua o moderna, en las que todos estos principios están perturbados. Entonces dibuja otra figura de la ciudad : la ciudad nacida de prófugos, constituida sólo parcialmente de un golpe (y este golpe siempre se ancla en la necesidad de un crimen), la ciudad edificada, obra tras obra, que juega con sus propias perturbaciones, inestabilidades, incoherencias - hecha para ensancharse y no para asegurarse ; una ciudad - cuya configuración a menudo inédita -como la de Venecia - va determinando cierta organización del poder, de lo que hace su fuerza y su debilidad - asigna su registro de autoridad (legislativa, judicial o ejecutiva) al que no se puede faltar, so pena de ruina. Maquiavel nos lleva a esta interrogación : ¿Qué puede una ciudad ? ¿Qué potencia (geográfica, económica, estética) ejerce la ciudad sobre las relaciones de poder que en ella existen ?Sfez Gérald. Les villes en guerre. Etude sur Machiavel. In: Cahiers de Fontenay, n°30-31, 1983. Villes/Pouvoirs. pp. 39-59

    Quentin Skinner: Interpréter et expliquer

    No full text
    Comité scientifique :Luc Foisneau (CNRS, EHESS)Denis Kambouchner (Panthéon-Sorbonne)Arnault Skornicki (Paris Nanterre

    Albert Camus contemporain

    No full text
    « Je ne suis pas moderne », jetait Camus en manière de défi. C’est que le classicisme tragique de l’écrivain donna le vrai ton de notre modernité après Auschwitz. En alerte nouvelle, la méditation de Camus valait de s’inscrire depuis le nihilisme dont, sous le nom d’absurde, il fit le diagnostic et la généalogie sans concevoir de s’y soumettre, d’y sacrifier la joie d’exister ou d’en accommoder le désastre sous quelque promesse de rédemption. Albert Camus prit la mesure d’un âge dominé par un régime de la raison s’autorisant de justifier la terreur au titre d’un progrès inéluctable de l’Histoire. Son souci fut du temps, jamais exactement au rendez-vous des hommes. Haussant cette plainte du temps en interpellation, il y médita l’idée de notre communauté. Aujourd’hui, l’actualité de l’œuvre de Camus fait symptôme pour notre époque : les auteurs lisent ensemble essai et poème, interrogent les signes rompus et précurseurs d’une démocratie à venir. Ils saluent une œuvre radicale, qui arpente les figures du mal, demande que l’homme réenchante le visage de la terre, nous aide à requalifier notre présent

    Para o socego e tranquilidade publica das ilhas: fundamentos, ambição e limites das reformas pombalinas nos Açores

    No full text
    corecore