26 research outputs found

    Suivi de la croissance et de la gamétogénèse des huÎtres

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    Ce point de suivi de croissance des huîtres dans le bassin de Marennes Oléron a pour objectif d'évaluer de manière fine au cours de l'année, les variations de croissance, les mortalités, l'effort et la date de reproduction

    Niveau de ploïdie des naissains d'huître creuse captés dans les pertuis charentais, le bassin d'Arcahon et la baie de Bourgneuf. Réseau Biovigilance, campagne 2012

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    Comme pour les années précédentes, le réseau biovigilance a réalisé en 2012 la caractérisation du niveau de ploïdie de naissains captés en 2011. En plus des deux principaux bassins de captage que sont Marennes Oléron et Arcachon, un bassin additionnel (baie de Bourgneuf) a été prospecté grâce à l’analyse de naissains sauvages captés en 2011 au niveau du site de la bernerie en Retz. Les échantillons des naissains sauvages issus du captage naturel ont été prélevés sur plusieurs sites de chaque bassin pour un total analysé de 1340 animaux. En tenant compte de l’échantillonnage, les résultats de suivi de ploïdie sont interprétés comme une absence d’animaux polyploïdes, triploïdes ou tétraploïdes, captés dans les trois bassins prospectés. Cependant, comme les années précédentes la présence de naissains affectés de divers taux d’anomalies génomiques a été rapporté en 2012 : cassures d’ADN et aneuploïdie ADN (hypodiploïdie : une diminution de la taille du génome suite à la perte de matériel génétique par rapport au niveau diploïde). Il est important de noter que, comme pour toutes les années précédentes, aucun naissain hypo ou hypertriploïde, marqueur d’une hypothétique reproduction des huîtres triploïdes, n’a été détecté dans les échantillons collectés. Dans le contexte des mortalités qui impactent lourdement les naissains de C. gigas, et compte tenu du fait que les deux bassins naisseurs étudiés sont à la base de la fourniture de pratiquement les trois quarts des naissains annuellement utilisés en France, l’occurrence de ces anomalies génomiques mises en évidence dans le cadre du réseau biovigilance pose la question de leur causes et cela notamment en relation avec la qualité du milieu marin au niveau de ces différents bassins

    Etude sanitaire de la zone de "Château" - Groupe 2 (coquillages bivalves fouisseurs). Département de Charente-Maritime

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    En Charente-Maritime, la pêche à pied de coquillages fouisseurs est actuellement limitée à neuf secteurs classés (dont deux gisements à éclipses actuellement fermés). Deux secteurs de récoltes de palourdes montrent une dégradation progressive de leur qualité sanitaire. L’ouverture de nouveaux secteurs semble une opportunité intéressante pour maintenir une activité diversifiée dans le département permettant aux 34 pêcheurs à pied de se répartir sur les différents gisements du littoral et de garantir une stabilité économique de leur entreprise. Le Comité Départemental des Pêches Maritimes et des Elevages Marins de Charente Maritime (CDPMEM 17) a donc demandé l’ouverture de nouveaux gisements de pêche à pied pour l’exploitation des coquillages du groupe 2 (pêche axée essentiellement sur la palourde japonaise). Pour permettre cette ouverture, une étude sanitaire doit être réalisée au préalable. Une étude de dossier et une inspection du littoral ont été réalisées afin de recenser les principales sources de contamination microbiologique et d’évaluer leurs impacts sur la zone étudiée. Basée sur les paramètres, microbiologique (Escherichia coli) et chimiques (plomb, mercure, cadmium), l’étude sanitaire a pour objectifs : d’estimer la qualité microbiologique et chimique de la zone étudiée conformément aux exigences du Règlement (UE) 2019/627. Les concentrations en cadmium, mercure, plomb et polluants organiques réglementés dans les coquillages sont inférieures aux critères chimiques réglementaires et sont compatibles avec un classement A, B ou C. Trois points de suivis ont été positionnés dans les secteurs jugés sensibles aux sources de contamination microbiologique et ont été échantillonnés du 05 octobre 2020 au 22 septembre 2021. Le suivi microbiologique réalisé indique une qualité estimée B pour les points « Citadelle du Château » et « Chenal d’Ors » et une qualité estimée C pour le point « Oulme » selon les seuils microbiologiques définis par le règlement d’exécution (UE) 2019/627. La qualité estimée de la zone d’étude est celle du point présentant la qualité la plus dégradée. Par conséquent, les résultats des analyses de la concentration en E. coli dans les coquillages permettent d’évaluer en C la qualité sanitaire de la zone pour les coquillages fouisseurs, selon les seuils microbiologiques définis par le règlement d’exécution (UE) 2019/627. Les trois points sont exposés à des sources de contaminations microbiologiques différentes. La qualité C estimée au point « Oulme » est probablement liée aux apports du Chenal d’Oulme. Les très fortes concentrations en E. coli mesurées au point de suivi ARS « chenal du port » suggèrent une contamination microbiologique en provenance des exutoires de marais localisés entre le point de suivi « Oulme » et le chenal du château. Au vu de ces résultats, l’Ifremer propose trois découpages possibles : - soit une seule zone de production « Château sud » estimée C pour les coquillages du groupe 2 avec pour point de suivi le point 080-P-072 « Oulme » dont la qualité microbiologique est la plus dégradée ; - soit trois zones de production avec au nord la zone du « Château » estimée B avec pour point de suivi le point 080-P-091 « Citadelle du Château » ; la zone d’Oulme estimée C avec pour point de suivi le point 080-P-072 « Oulme » et au sud la zone d’Ors estimée B ayant pour point de suivi le point 082-P-041 « Chenal d’Ors ». - soit deux zones de production avec au nord la zone du « Château-Oulme » estimée C avec pour point de suivi le point 080-P-072 « Oulme » et au sud la zone d’Ors estimée B ayant pour point de suivi le point 082-P-041 « Chenal d’Ors ». Pour les trois découpages proposés, le point de suivi ARS « Chenal du port » pourra également être suivi en plus du point 080-P-072 « Oulme » pour les zones estimées C. A l’issue d’une période de suivi concomitant de ces deux points permettant de disposer de 24 résultats sur chaque lieu, le point de suivi dont la qualité microbiologique est la plus dégradée sera conservé pour le suivi et l’évaluation de la qualité de cette zone dans le cadre de la surveillance du REMI.

    Evaluation of mussels seed survival Mytilus edulis during early period of collection, development of a new tool and method

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    In France, today, more than 80% of farmed blue mussel seed collection is based on larvae fixation on collector ropes. Mussels are traditionally grown on bouchot, which are rows of wooden poles placed perpendicularly to the shore, stuck in the ground within the gently sloping intertidal strip. Mussels are transferred either as seed attached on collecting ropes or as juveniles placed in net sockings and then wound up around the poles or suspended to longlines, where they will fatten and grow (Garen et al., 2004). In order to optimize seed collection and to limit unwanted biofouling on ropes, mussel growers local organizations identify best timing of seed collector ropes deployment by monitoring the number and size of planktonic mussel larvae from water column. Then, number of mussel seed collected on rope per meter is estimated every two weeks and for 4-5 months to establish initial reference data of « quality collection » according origin site (Centre Régional Expérimentation et Application Aquacole –CREAA-, 2017). In Charente Maritime-Vendée, first shellfish-producing region (Agreste, 2012), monitoring of seed collection with this method over the last ten years showed that more than 50% of mussel seed collected on rope disappeared within May to July. The main deficiency of this method is that these high losses, from seeding to thinning, cannot be clearly attributed to mortalities, stalling, predation, spatial competition…? Here, we present the development of an original tool and method to assess precisely level of survival of mussel seed (1-5mm) collected on rope within the first months after spawning period. Our approach is based on little repeated pieces of rope put in semi-closed conditions witch prevent the loss of animals or empty shells. Our study allowed to assess and compare survival level of seed from three different origins, placed in three stations from Pertuis Charentais (Bay of Biscay). In this region, although adults mussels suffered heavy mortalities (>60%, Normand 2017), average mortality estimated with the present method in seed was around 10% suggesting a less sensitivity of seed and spat to the phenomenon. This work took place in 2016, in the context of massive mortality events of blue mussels in France since 2014, as a part of a specific project (MORBLEU) dedicated to identify the factors favoring the development of massive mortalities in farmed adult mussels

    Etude sanitaire de la zone de production conchylicole 17.04.02 "La Moulinatte" - Groupe 3 (bivalves non fouisseurs). DĂ©partement de Charente-Maritime

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    Suite à de nombreux épisodes de contamination microbiologique observés depuis plusieurs années au lieu de surveillance REMI « La Moulinatte » (zone de production 17.04.02 « La Moulinatte » ), La Direction Départementale des Territoires et de la Mer de Charente-Maritime (DDTM 17) a demandé en 2021, la réalisation d’une étude sanitaire en vue d’étudier la pertinence d’un découpage de la zone de production 17.04.02 « La Moulinatte » en deux sous-zones (nord et sud) pour les coquillages du groupe 3 (bivalves non fouisseurs). Une étude de dossier et une inspection du littoral ont été réalisées afin de recenser les principales sources de contamination microbiologique et d’évaluer leurs impacts sur la zone étudiée. Basée sur les paramètres, microbiologique (Escherichia coli) et chimiques (plomb, mercure, cadmium et certains polluants organiques), l’étude sanitaire a pour objectifs : d’estimer la qualité microbiologique et chimique de la zone étudiée conformément aux exigences du Règlement (UE) 2019/627 et Règlement (CE) n°1881/2006, modifié par les Règlements (CE) n°835/2011 et (CE) n°1259/2011. Les concentrations en cadmium, mercure, plomb et polluants organiques réglementés dans les coquillages sont inférieures aux critères chimiques réglementaires et sont compatibles avec un classement A, B ou C. Dans la partie nord de la zone de production, le point de suivi « La Grande Tonille » a été positionné dans un secteur jugé sensible aux sources de contamination microbiologique. La partie sud de la zone de production a été suivie au point « La Moulinatte » déjà existant dans le cadre de la surveillance du REMI. Ces deux points ont été échantillonnés simultanément du 02 mai 2022 au 03 juillet 2023. Le suivi microbiologique réalisé indique une qualité estimée B pour le point « La Grande Tonille » et une qualité estimée A pour le point « La Moulinatte » selon les seuils microbiologiques définis par le règlement d’exécution (UE) 2019/627. La qualité estimée de la zone d’étude est celle du point présentant la qualité la plus dégradée. Par conséquent, les résultats des analyses de la concentration en E. coli dans les coquillages permettent d’évaluer en B la qualité sanitaire de la zone pour les coquillages non fouisseurs, selon les seuils microbiologiques définis par le règlement d’exécution (UE) 2019/627. Les deux points semblent exposés à des sources de contamination microbiologique différentes car les épisodes de contamination ne sont pas concomitants entre les deux points. La qualité B estimée au point « La Grande Tonille » est probablement liée aux apports du chenal des Eveillards et des différents ruissons situés à proximité du point. Au vu de ces résultats, l’Ifremer propose deux découpages possibles : - Une seule zone de production « La Moulinatte » estimée B pour les coquillages du groupe 3 et suivie par les points 076-P-010 « La Moulinatte » et 076-P-117 « La Grande Tonille ». - Un découpage de la zone de production en deux zones. Au nord, une nouvelle zone de production estimée B englobant les parcs de la Tonille et suivie par le point 076-P-117 « La Grande Tonille ». Au sud, une zone englobant uniquement les parcs de la Grande Moulinatte et suivie par le point REMI 076-P-010 « La Moulinatte ». Cette zone est estimée A si on ne considère que les résultats obtenus au point « La Moulinatte » pendant l’étude sanitaire ; elle est estimée B si on considère les trois dernières années (2021 à 2023) de suivi REMI.  

    REMOULA. Réseau d’observation régional de la moule bleue : Mytillus edulis dans les pertuis charentais

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    Does global warming favour the occurrence of recent blue mussel mortality events in France?

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    We report in this work data of two independent studies carried out in the Pertuis Charentais for which a link might exist? A 30-years local time series study of hydro-climatic variations in water temperature and salinity, which show a significant warming of the water masses in the Marennes Oleron bay (+ 1.5 °C) associated with a significant drop ( > -15%) of freshwater intakes by nearby rivers. In this changing local climate context several major epizootics have appeared, severely affecting farmers and the production of Pacific oysters and mussels, from the first French shellfish-producing department (catching and growing, Agreste, 2012). Following massive mortality event of blue mussels in 2014, a specific study (MORBLEU) is conducted, trying to identify the factors favoring the development of the phenomenon which, furthermore, involves pathogenic bacteria. First analyzes of environmental conditions suggest that there may be a link between: i) the local climate context, ii) a downward trend in phytoplankton diversity indices, iii) imbalances in the dynamics of bacterial community composition. These last two points are concomitant with the recent emergence of spring mortalities of mussels. The hypothesis of this link asks the question of evolution in the interactions between the plankton communities of the water column, mussel microbiota and the emergence of pathogenic microbial flora in bivalve mollusks as underlying the recent shellfish mortality events. Such question  requires performing functional ecology approach with long term monitoring at different scales, involving particularly NGS technology (metabarcoding) for environmental DNA research. Such a study is under way

    REMOULA 2001. RĂ©seau de croissance moule des Pertuis Charentais. Mars 2001 - mars 2002

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    La mise en place d'un réseau de suivi de croissance des moules dans les Pertuis Charentais s' inscrit dans la démarche de contractualisation de l'IFREMER (Laboratoire Conchylicole de Poitou-Charentes) avec la Section Régionale Conchylicole de Poitou-Charentes. Les intérêts de la profession pour ce réseau sont multiples : l'évolution du classement des zones d'élevage et les baisses de rendement commerciaux annoncées (bouchots) sur les littoraux charentais et vendéen ces dernières années doivent pouvoir être encadrées par des mesures de référence historique, et explicatives. De cette manière, les informations de ce réseau pourront servir d'outil d'aide à la décision pour la profession pour une gestion du milieu optimisée. Les informations obtenues par les suivis d'évaluations de stocks mytilicoles sur un rythme quinquennal permettent de compléter le dispositif "moules" dans ce secteur. Les informations sont enregistrées sur la base d'un cycle d'observation annuel dès le mois de mars

    Substances prioritaires DCE : Etude de détermination de facteurs de bioaccumulation (BAF) sur les mollusques en milieu marin

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    Pour permettre d’évaluer la qualité chimique des masses d’eau en utilisant les résultats de la surveillance opérée sur les bivalves via le ROCCH ou le RINBIO, il est nécessaire de transposer les seuils existants applicables dans les eaux marines en seuils « mollusques » et ainsi d’adapter les NQE eau marine (Normes de Qualité Environnementale) en VGE mollusques (Valeur Guide Environnementale). Cette adaptation nécessite d’utiliser des facteurs de conversion eau-biote : les facteurs de bioconcentration (BCF) ou les facteurs de bioaccumulation (BAF) spécifiques de couples substance-espèce. Les BAF sont les facteurs à privilégier autant que possible car plus représentatifs de ce qui se passe dans le milieu avec notamment la prise en compte des différentes voies d’exposition des organismes aquatiques aux contaminants, i.e. la voie directe (eau) et la voie trophique (ingestion de proies contaminées). Cette démarche de détermination de VGE mollusques est engagée par Ifremer - OFB depuis 2015, et plusieurs étapes ont été réalisées : proposition de VGE mollusques (1) sur la base de données existantes, élaboration d’une méthodologie de détermination de BAF pour les mollusques en milieu marin afin d’acquérir des données BAF terrain. Cette étude de détermination des BAF sur les mollusques en milieu marin a été conduite entre 2016 et 2019, elle concerne 27 substances prioritaires : 3 composés métalliques et 24 substances organiques. Sept sites ont été échantillonnés en parallèle sur les matrices eau marine et mollusques. Suivant les points, les mollusques échantillonnés étaient des moules sauvages (ou d’élevage) et / ou des moules encagés, et deux sites disposaient en plus d’huîtres encagées. Les concentrations dans l’eau marine ont été mesurées sur eau brute et / ou eau filtrée. En dépit des nombreuses difficultés logistiques rencontrées, cette étude souligne d’un point de vue technique, l’intérêt de la SBSE (Stir Bar Sorptive Extraction), pour la recherche de certaines substances organiques dans l’eau marine, la pertinence de rechercher ces substances sur eau brute mais également sur eau filtrée. Cette étude permet de disposer de résultats acquis en parallèle à la fois sur moules encagées, sur moules sauvages ou d’élevage et de mesurer des BAF pour 10 substances : Cd, Ni, Pb, anthracène, PBDE, DDT total, HCH, naphtalène, octylphénol, TBT, permettant d’affiner les VGE mollusques
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