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    Diversité enzymatique des mils cultivés (Pennisetum glaucum (L.) R.Br) du Burkina Faso

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    La diversité génétique de quarante-neuf variétés de mil (#Pennisetum glaucum$ (L.) R. Br.) du Burkina Faso a été estimée par la diversité de 12 loci codant pour huit systèmes enzymatiques. Elle a été comparée à la diversité enzymatique d'un échantillon représentatif des mils cultivés dans les pays limitrophes (Niger, Mali, Côte d'Ivoire, Ghana, Togo, Bénin et Nigéria). Une analyse en composantes principales met en évidence deux groupes de diversités différentes : un groupe I composé essentiellement de mils précoces du nord Burkina Faso et un groupe II composé de mils tardifs du centre et sud-ouest. La diversité totale du groupe I est supérieure à celle du groupe II. Les cultivars du groupe I sont peu différents des mils précoces de l'est du Mali; ceux du groupe II sont peu différents des mils tardifs cultivés au sud du Niger et dans les pays situés au sud du Burkina Faso. Six cultivars de mils tardifs du centre Burkina Faso (groupe III) forment un groupe particulier avec une fréquence de l'allèle Pgm-A1 comparable à celle des mils précoces. (Résumé d'auteur

    Enzyme diversity in pearl millet (Pennisetum glaucum) : 2. Africa and India

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    La diversité génétique de 8 systèmes enzymatiques (alcool déshydrogénase, béta-estérase, catalase, phosphoglucoisomérase, phosphoglucomutase, 6-phosphogluconate déshydrogénase, glutamate oxaloacétate transaminase et malate déshydrogénase) a été observée sur 199 populations de mil cultivé, #Pennisetum glaucum$, d'Afrique et de l'Inde. La diversité intrapopulation représente 70 à 90 % de la diversité totale. Quatre groupes ont été mis en évidence : cultivars précoces d'Afrique de l'Ouest, tardifs de l'Afrique de l'Ouest et de l'Est, cultivars de l'Inde et les cultivars du sud de l'Afrique. Une hypothèse sur les différentes étapes de l'évolution des populations de mil est proposée : domestications multiples dans le Sahel, création de cultivars précoces puis migration vers l'Inde et la zone soudanienne cultivée en mil de l'Afrique de l'Ouest, sélection de mils tardifs puis migration de ces mils tardifs vers l'Afrique du Sud. (Résumé d'auteur

    Plantes et paysages d'Afrique : une histoire Ă  explorer

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    Evaluation de la diversité génétique des mils pénicillaires (Pennisetum glaucum (L.) R. Br.) au moyen de marqueurs enzymatiques : étude des relations entre formes sauvages et cultivées

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    La présente thèse a pour objectif de rassembler les résultats déjà publiés sur l'étude de la diversité génétique des mils sauvages (#Pennisetum glaucum (L.) R. Br. ssp. #monodii) et cultivés (P. #glaucum ssp. #glaucum), et de leurs relations génétiques. Des isozymes de huit systèmes enzymatiques, alcool déshydrogénase, catalase, estérase, glutamate oxaloacétate transaminase, malate déshydrogénase, 6-phosphogluconate déshydrogénase, phosphoglucoisomése, phosphoglucomutase ont été utilisés comme marqueurs. Douze gènes polymorphes et 46 allèles (3,8 allèles par locus) ont été retenus pour étudier 549 accessions représentatives de la collection mondiale dont 188 de mils sauvages. Six locus, Est-A, Adh-A, Pgm-A, Cat-A et Pgd-A, décrivent 95 % de la diversité totale. La diversité totale des 12 locus est égale à 0.269 dans l'ensemble des mils (Gst=0.26). La diversité des mils sauvages est égale à 0.249 et celle des mils cultivées à 0.256. Cinq groupes ont été mis en évidence chez les mil sauvages et sept groupes, dont quatre importants chez les cultivés : précoces d'Afrique de l'Ouest et du Centre, le plus diversenzymatiquement, tardifs d'Afrique de l'Ouest, mils d'Afrique orientale et australe et mils de l'Inde. Quatre locus sur les 12 étudiés permettent de décrire les différences entre formes sauvages et formes cultivées (Adh-A, Pgd-A et Pgm-A) et parmi les mils cultivés, les différences entre précoces et tardifs (Cat-A, Pgd-A et Pgm-A). Grâce aux distances génétiques entre groupes enzymatiques, 1 foyer de domestication primaire a été supposé à l'ouest de l'Afrique sahélienne. La domestication a eu pour conséquences principales une augmentation de la diversité d'un locus (Pgm-A) et une baisse de la diversité de deux autres locus (Cat-A et Pgd-A). Un foyer de différenciation secondaire a été supposé à l'ouest du lac Tchad avec sélection des mils tardifs d'Afrique de l'Ouest. Des migrations, ancienne ou récente, expliqueraient les diversités et les distances observées actuellement entre groupes de mils cultivés. Cette étude devrait contribuer à une meilleure gestion des ressources génétiques et faciliter la sélection du mil penicillaire diploïde. (Résumé d'auteur
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