Relation entre germination, mise à fleurs et niveau de prélèvement des semenceaux d'ignames du complexe Dioscorea cayenensis-rotundata

La présente étude met en évidence la précocité des semenceaux de tête pour la levée de germination chez l'ensemble des variétés de #Dioscorea cayenensis-rotundata$ étudiées. Chez la variété Afoubessou, on observe un gradient de levée, allant de la tête vers la base. Pour les autres variétés, il n'y a pas de différence signicative entre les semenceaux du milieu et de la base de la semence-mère. L'étude de l'ensemble des variétés indique une précocité de levée des femelles comparativement aux plantes mâles. Pour la mise à fleurs, un effet du niveau de prélèvement des semenceaux est mis en évidence chez les variétés Gnan et Afoubessou, avec une précocité marquée chez les plantes issues de la base. Les droites de régression suivies du test de parallélisme montrent clairement chez la variété Gnan, que le délai de floraison est plus court chez les plantes qui lèvent tardivement. Ainsi est mise en évidence l'existence d'"une programmation" fixe de la date d'initiation de la floraison, indépendamment des différents facteurs réglant la levée. Avec l'ensemble des variétés étudiées, la floraison est plus précoce chez les mâles que chez les femelles. Mais la grande variabilité des dates de floraison existant au sein des variétés permet une synchronisation de la mise à fleurs entre certaines variétés mâles et certaines variétés femelles. (Résumé d'auteur

Core collections of plant genetic resources

L'organisation génétique du pool génétique des caféiers est examiné à 3 niveaux : biogéographie, ressources génétiques et données disponibles. Cette analyse montre qu'une collection noyau de caféiers devrait consister en 88 groupes de diversité de 3 types en fonction du niveau de connaissance : un groupe pour #Coffea arabica, un groupe contenant des espèces biens connues telle que #C. liberia et #C. canephora et une catégorie avec un grand nombre d'espèces négligées. Différentes stratégies sont appliquées en fonction des catégories. Après avoir défini les groupes de diversité, des tests sont réalisés, en utilisant les données de #C. liberica, par une nouvelle méthode (la stratégie des composantes principales). Les résultats montrent que 50 % de l'inertie peut être obtenue avec 10 % des 338 génotypes, 90 % est obtenue avec 50 % des génotypes. (Résumé d'auteur

Current genetic differentiation of Coffea canephora Pierre ex A. Froehn in the Guineo-Congolian African zone : cumulative impact of ancient climatic changes and recent human activities

Background: Among Coffea species, C. canephora has the widest natural distribution area in tropical African forests. It represents a good model for analyzing the geographical distribution of diversity in relation to locations proposed as part of the "refuge theory". In this study, we used both microsatellite (simple sequence repeat, SSR) and restriction fragment length polymorphism (RFLP) markers to investigate the genetic variation pattern of C. canephora in the Guineo-Congolean distribution zone. Results: Both markers were first compared in terms of their informativeness and efficiency in a study of genetic diversity and relationships among wild C. canephora genotypes. As expected, SSR markers were found to have a higher genetic distance detection capacity than RFLP. Nevertheless, similarity matrices showed significant correlations when Mantel's test was carried out (r = 0.66, p < 0.0001). Finally, both markers were equally effective for group discrimination and phylogenetic studies, but SSR markers tended to outperform RFLP markers in discriminating the source of an individual among diversity groups and in putative hybrid detection. Five well defined genetic groups, one in the Upper Guinean forests, the four others in the Lower Guinean forests, were identified, corresponding to geographical patterning in the individuals. Conclusion: Our data suggested that the Dahomey Gap, a biogeographical barrier, played a role in wild C. canephora differentiation. Climatic variations during the Pleistocene and/or Holocene probably caused the subgroup differentiation in the Congolese zone through the presence of a mosaic of putative refugia. Recent hybridization between C. canephora diversity groups, both for spontaneous individuals and cultivars, was further characterised according to their geographic dissemination or breeding history as a consequence of human activities