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    Itinéraires de production de taurillons Salers en fonction de la conduite alimentaire avant sevrage :ingestion, performances et caractéristiques des carcasses

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    Deux séries d’expérimentation ont été réalisées en race Salers pour étudier l’impact des apports en lait, fourrage et concentré avant sevrage sur l’ing estion, les performances et la composition corporelle des broutards puis des taurillons en eng raissement. Pendant la phase d’alimentation mixte, trois lots de veaux ont été constitués. Les veaux des lots C-, C+ et L+ tétaient leur mère deux fois par jour et r ecevaient du foin à volonté. Les veaux C+ recevaient en plus du concentré. Les veaux L+ tétai ent une fois par jour sous une vache laitière. L’engraissement a été réalisé avec un régime commun foin et concentré. Les quantités de lait bu étaient supérieures en L+ et ont diminué jusqu’au sevrage pour les trois lots . Les substitutions foin/lait et foin/concentré ont a ugmenté avec le passage à une alimentation solide. Les apports différents ont conduit à une croissance supérieure avant sevrage en L+ (1,51kg/j) et C+ (1,45kg/j) par rapport à C- (1,16kg/j), et à une cr oissance similaire en engraissement. Au sevrage les broutards C+ étaient plus gras et avaient un dévelo ppement des viscères supérieur au lot L+. Après engraissement, les carcasses des 3 lots étaient ide ntiques. Les lots L+ et C- étaient plus efficaces que le lot C+. L’efficacité du lot L+ peut être ass ociée à un meilleur gain de protéines, qui serait associé à l’apport en acides aminés du lait. Un apport élevé de lait permet donc de limiter la c omplémentation avant sevrage. Une évaluation économique permettra de préciser les avantages et i nconvénients de chaque itinéraire

    Production laitière des vaches allaitantes : caractérisation et étude des principaux

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    Les mesures de Production Laitière (PL) des vaches allaitantes consistent à évaluer la quantité de lait bu par le veau grâce à deux pesées répétées avant et après tétée, mais elles restent difficilement réalisables et limitées aux unités expérimentales. Une base de données expérimentales regroupant 12 000 mesures de lait bu, réalisées depuis 15 ans dans les troupeaux charolais, limousins et salers de l’Herbipôle (plus de 1 000 vaches contrôlées et 7 mesures au moins par vache et par lactation) a été constituée pour actualiser nos connaissances quantitatives sur la production de ces vaches et en étudier les principaux facteurs de variation. La race influence la production laitière (1 600 ± 313 kg lait/lactation en race limousine, 1840 ± 355 kg en race charolaise et 2250 ± 470 kg en race salers) et on observe toujours environ 11% d’écart entre primipares et multipares soit environ 1 kg/j de plus pour les multipares. Dans un système « classique » de production de broutards, avec vêlage d’hiver et conduite semi-extensive au pâturage, deux pics de production laitière sont observés. Le premier a lieu un mois après le vêlage et le second, plus important, peu après la mise à l’herbe. Ces pics traduisent une augmentation de production + 0,8 à + 2,3 kg selon la race, la parité et la période de vêlage. L’analyse de la base de données a permis de quantifier la persistance de la lactation et sa variabilité (diminution de la production de lait de 17 à 27 g de lait bu par jour). La persistance est meilleure pour les vaches faiblement productrices (- 0,5 kg contre - 0,9 kg/j de lait mesuré sur un mois). Une meilleure production laitière amène un meilleur gain de poids des veaux. Au cours de la lactation entière, le surplus de gain de poids moyen quotidien des veaux est de 60 g/litre de lait bu en plus, soit 70 kg de gain de poids vif pour une lactation de 2 300 kg par rapport à une lactation de 1 200 kg. Une sélection sur la production de la mère et sa persistance permettrait donc de réduire les aliments achetés pour les broutards. Cela conforte la nécessité de pouvoir mesurer la production laitière de façon plus systématique et sur toute la lactation. La production de lait de la vache allaitante est peu sensible à la diminution du niveau des apports énergétiques ou globaux si celle-ci est inférieure à 3 UFL. En effet la fonction de production laitière est priorisée quel que soit l’état d’engraissement au vêlage. Néanmoins, la production laitière peut être réduite significativement lorsqu’une durée de sous-alimentation même modérée se prolonge. Avec des vêlages d’hiver, la qualité de l’herbe ingérée au printemps couvre largement (110%) les besoins alimentaires élevés de lactation. Ceci permet à la vache de relancer sa lactation et de reconstituer les réserves mobilisées en période hivernale et ainsi à l’éleveur d’épargner sur l’alimentation distribuée.Measuring suckler cow Milk Production (MP) consists in the evaluation of the milk drunk by the calf during two repeated weighings before and after suckling. This measurement is difficult to implement and limited to experimental centers. A database was created grouping the milk drunk measured over 15 years by charolais, limousin and salers cattle from the HERBIPÔLE (more than 12,000 measurements, more than 1 000 cows checked at least 7 times per cow and per lactation) in order to update our quantitative knowledge of the production of suckler cows and study the major variation factors. Breed is a major factor of production: 1 600 ± 313 kg milk / lactation in limousin, 1 840 ± 355 kg in Charolais and 2 250 ± 470 kg in Salers and a difference of approximately 11% can be observed between primiparous and multiparous - i.e. 1kg/d. In a “classic” system of “broutard” production with calvings in the winter and semi-extensive pastures, two production peaks are observed. The first peak occurs one month after calving and the second larger peak just after access to pasture. This peak varies from 0.8 to 2.3 kg depending on the breed, parturition and calving period. A focus was made on the factors affecting the peak around access to pasture. The study enabled the quantification of the persistence of lactation and its variability (- 17 to - 27 g milk drunk /d). Persistence is best for low-producing cows (- 0.5 against - 0.9 kg less milk /d over one month). Better MP leads to a better weight gain of the calves. Throughout lactation, the average weight gain is 60 g/liter of extra milk drunk, i.e. a gain in live weight of 70 kg for a lactation of 2 300 kg compared to a lactation of 1 200 kg. Selection of production of the mother and lactation persistence therefore reduces food purchased for weanlings. This supports the need to measure the MP more systematically and throughout lactation. The milk production of a cow suckling her calf is not very sensitive to reductions in energetic or global supplements if the reduction is less than 3 UFL, in fact this function takes priority regardless of the state of weight gain during calving. Nevertheless, the MP can be reduced significantly in the event of a longer period of even moderate under-nourishment. In winter calvings, the quality of grass ingested in the spring largely covers (110%) the high nutritional requirements of lactation. This allows the cow to re-establish lactation and to reconstitute the reserves mobilized during the winter period, and thus the breeder can economize on the feed distributed

    Production laitière des vaches allaitantes : Caractérisation et étude des principaux facteurs de variation

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    National audienceMeasuring suckler cow milk production consists in evaluating the milk drunk by the calf during two repeated weighings before and after suckling. The measure is difficult to implement and limited to experimental units. A database was created to record the drank milk measured during 15 years in Charolais cattle, Limousin and Salers from UEMA (more than 12,000 measures, over 1000 cows controlled at least seven times per cow and lactation). The objective of this study was to renew our quantitative knowledge on the production of suckler cows and to study the major variation factors. Breed is a major factor of production : 1600 ± 313 kg milk / lactation in Limousin, 1840 ± 355 kg in Charolais and 2250 ± 470 kg in Salers as parity (around 10% difference between primiparous and multiparous regardless of breed), In a “classic” system of broutards production with calvings in winter and semi-conducting extensive pasture, two production peaks were observed. The first took place one month after calving and the second largest at access to pasture. This peak varied from 0.8 to 2.3 kg depending on the breed, parity and calving period. A focus was made on the factors modulating the peak around access to pasture. The study quantified the persistence of lactation and its variability, (-17 to -27 g drank milk / day). Persistence was best for low-producing cows (-0.5 against -0.9 kg milk / day less per month). Better PL led to a better weight gain of the calves. Throughout lactation, the average gain was 60 g / liter of additional milk drunk, or 70 kg of liveweight gain for a lactation of 2300 kg compared to a lactation of 1200 kgLes mesures de production laitière des vaches allaitantes consistent à évaluer la quantité de lait bu par le veau grâce à deux pesées répétées avant et après tétée mais elles restent difficilement réalisables et limitées aux unités expérimentales. Une base de données expérimentales regroupant 12000 mesures de lait bu réalisées depuis 15 ans dans les troupeaux Charolais, Limousin et Salers de l’Unité Expérimentale des Monts d’Auvergne (UEMA) (plus de 1000 vaches contrôlées et 7 mesures au minimum par vache et par lactation) a été constituée pour actualiser nos connaissances quantitatives sur la production de ces vaches et en étudier les principaux facteurs de variation. Le niveau de production est différent selon la race : 1600 ± 313 kg lait/lactation en Limousin, 1840 ± 355 kg en Charolais et 2250 ± 470 kg en Salers et on observe toujours environ 11% d’écart entre primipares et multipares soit environ 1kg/j. Dans un système « classique » de production de broutards, avec vêlage d’hiver et conduite semi-extensive au pâturage, 2 pics de production sont observés. Le premier a lieu 1 mois après le vêlage et le second, plus important, peu après la mise à l’herbe. Ces pics varient de + 0,8 à + 2,3 kg selon la race, la parité et la période de vêlage. L’étude a permis de quantifier la persistance de la lactation et sa variabilité, (-17 à -27 g lait bu/jour). La persistance est meilleure pour les vaches faiblement productrices (-0,5 contre -0,9 kg lait/j en moins par mois). Une meilleure PL amène un meilleur gain de poids des veaux. Sur toute la lactation, le gain moyen est de 60 g/litre de lait bu en plus, soit 70 kg de gain de poids vif pour une lactation de 2300 kg par rapport à une lactation de 1200 kg

    Production laitière des vaches allaitantes : Caractérisation et étude des principaux facteurs de variation

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    National audienceMeasuring suckler cow milk production consists in evaluating the milk drunk by the calf during two repeated weighings before and after suckling. The measure is difficult to implement and limited to experimental units. A database was created to record the drank milk measured during 15 years in Charolais cattle, Limousin and Salers from UEMA (more than 12,000 measures, over 1000 cows controlled at least seven times per cow and lactation). The objective of this study was to renew our quantitative knowledge on the production of suckler cows and to study the major variation factors. Breed is a major factor of production : 1600 ± 313 kg milk / lactation in Limousin, 1840 ± 355 kg in Charolais and 2250 ± 470 kg in Salers as parity (around 10% difference between primiparous and multiparous regardless of breed), In a “classic” system of broutards production with calvings in winter and semi-conducting extensive pasture, two production peaks were observed. The first took place one month after calving and the second largest at access to pasture. This peak varied from 0.8 to 2.3 kg depending on the breed, parity and calving period. A focus was made on the factors modulating the peak around access to pasture. The study quantified the persistence of lactation and its variability, (-17 to -27 g drank milk / day). Persistence was best for low-producing cows (-0.5 against -0.9 kg milk / day less per month). Better PL led to a better weight gain of the calves. Throughout lactation, the average gain was 60 g / liter of additional milk drunk, or 70 kg of liveweight gain for a lactation of 2300 kg compared to a lactation of 1200 kgLes mesures de production laitière des vaches allaitantes consistent à évaluer la quantité de lait bu par le veau grâce à deux pesées répétées avant et après tétée mais elles restent difficilement réalisables et limitées aux unités expérimentales. Une base de données expérimentales regroupant 12000 mesures de lait bu réalisées depuis 15 ans dans les troupeaux Charolais, Limousin et Salers de l’Unité Expérimentale des Monts d’Auvergne (UEMA) (plus de 1000 vaches contrôlées et 7 mesures au minimum par vache et par lactation) a été constituée pour actualiser nos connaissances quantitatives sur la production de ces vaches et en étudier les principaux facteurs de variation. Le niveau de production est différent selon la race : 1600 ± 313 kg lait/lactation en Limousin, 1840 ± 355 kg en Charolais et 2250 ± 470 kg en Salers et on observe toujours environ 11% d’écart entre primipares et multipares soit environ 1kg/j. Dans un système « classique » de production de broutards, avec vêlage d’hiver et conduite semi-extensive au pâturage, 2 pics de production sont observés. Le premier a lieu 1 mois après le vêlage et le second, plus important, peu après la mise à l’herbe. Ces pics varient de + 0,8 à + 2,3 kg selon la race, la parité et la période de vêlage. L’étude a permis de quantifier la persistance de la lactation et sa variabilité, (-17 à -27 g lait bu/jour). La persistance est meilleure pour les vaches faiblement productrices (-0,5 contre -0,9 kg lait/j en moins par mois). Une meilleure PL amène un meilleur gain de poids des veaux. Sur toute la lactation, le gain moyen est de 60 g/litre de lait bu en plus, soit 70 kg de gain de poids vif pour une lactation de 2300 kg par rapport à une lactation de 1200 kg

    Growing and finishing cattle

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    International audienc

    Croissance et nature des dépôts de jeunes bovins charolais recevant en engraissement des rations a base d’enrubannage ou d’ensilage de maïs

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    National audienceFour homogeneous groups of young Charolais bulls have been fattened between 360 and 700 kg with contrasted diets based either on wrapped hay of semi mountain permanent grassland (GW) or corn silage (CS) distributed at two levels of intake (H or L).To be slaughtered at a common carcass weight of 420 kg, the GWH animals needed (on average) 33 more days of fattening than the CSH and the GWL group 38 days more than the CSL group. The average daily gain reached respectively 1660 g (CSH), 1570 g (GWH), 1600 g (CSL) and 1400 g (GWL). Whatever the intake level, the intake of GW was lower (vs CS) at the beginning of the test (-1kg DM/dvsCS) and higher at the end (+1.5 kg DM/d). Adipose tissues of the carcass (67.4 kg) and the 5th quarter (23.8 kg) of CSH were higher than the depots of other groups (58 and 17 kg, respectively). Differences in growth rate had more impact on the dynamics of depots for CS than for GW. The use of properly complemented haylage (DM=60%) allows fattening bulls. But at iso-energy intake, this diet seems to be less efficient than a corn silage diet. Its use must be reasoned considering all other fattening condition

    Bovins en croissance et à l’engrais

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    Partie 3 : Le rationnement des animauxNational audienc
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