13 research outputs found
Effects of Temperatures and Rainfall Variability on the Abundance and Diversity of Caelifera (Insecta, Orthoptera) in Three Natural Environments in the Mzab Valley, Septentrional Sahara (Algeria)
The climatic condition is assumed as the main factor responsible for development and survival of insects;
this investigation was conducted to study the responses of Caelifera to temperatures and precipitation
variations during 2017 in three natural environments of Mzab Valley, GhardaĂŻa, Algeria. A total of 22
grasshopper species were collected, representing four families and eight subfamilies. The subfamily
Oedipodinae was the dominant, followed by Pyrgomorphinae and Thrinchinae. Two species:
Sphingonotus rubescens and Sphingonotus savignyi occurred frequently in the three sites. However, only
one accidental species, Eunapiodes sp. was found. According to our observations, it is clear that the
grasshopper diversity was higher in July and August coinciding with the increase in temperature. In such
conditions, the precipitation has less influence on species diversit
Seasonal variation of the diet of the Little Owl (Athene noctua) (Scopoli, 1769) in the extreme South-East of the Algerian Sahara (Djanet, Algeria)
From the autumn 2007 to the spring 2008,
we studied the diet of the Little Owl Athene noctua in the area of Djanet, situated in the extreme South-East
of Algeria. The analysis of 128 pellets enabled us to identify 80 species belonging to 6 classes, 12 orders
and 32 families, preyed upon by this raptor. Considering the number of preys, insects (relative abundance,
ARÂ = 70.1 %) were dominant, followed by rodents (ARÂ = 17.1 %) ; the most selected ones were Mesostena
angustata (ARÂ = 18.4 %) and Brachytrypes megacephalus (ARÂ = 17.4 %). Insects dominated whatever the
season (ARÂ = 47 % in autumn, 79 % in winter, 63.6 % in spring). In terms of biomass, rodents were dominant
with 9 species, two of them being new for the area. The Little Owl exihibit a diversified diet (E = 0.7) in this
Algerian area of Central SaharaNous avons Ă©tudiĂ© de l'automne 2007 au printemps 2008 le rĂ©gime alimentaire de la ChevĂȘche d'AthĂ©na (Athene noctua) dans la rĂ©gion de Djanet, situĂ©e dans l'extrĂȘme sud-est de l'AlgĂ©rie. L'analyse de 128 pelotes de rĂ©jection nous a
permis de reconnaßtre 80 espÚces-proies réparties en 6 clas-ses, 12 ordres et 32 familles. En nombre de proies, les Insectes (abondance relative, AR = 70,1 %) se sont avérés le plus consommés, suivis par les Rongeurs (AR = 17,1 %) ; les plus sélectionnés étaient Mesostena angustata (AR =
18,4 %) et Brachytrypes megacephalus (AR = 17,4 %). Les insectes dominĂšrent quelle que soit la saison (AR=47 % en automne, 79 % en hiver, 63,6 % au printemps). En termes de biomasse, les rongeurs dominaient avec 9 espĂšces dont deux nouvelles pour la rĂ©gion. La ChevĂȘche d'AthĂ©na a un rĂ©gime
alimentaire diversifié (E =0,7) dans cette région algérienne du Sahara central
Variation saisonniĂšre du rĂ©gime alimentaire de la Chouette chevĂȘche (Athene noctua) (Scopoli, 1769) dans lâextrĂȘme Sud-Est du Sahara algĂ©rien (Djanet, AlgĂ©rie)
Seasonal variation of the diet of the Little Owl (Athene noctua) (Scopoli, 1769) in the extreme South-East of the Algerian Sahara (Djanet, Algeria).
From the autumn 2007 to the spring 2008, we studied the diet of the Little Owl Athene noctua in the area of Djanet, situated in the extreme South-East of Algeria. The analysis of 128 pellets enabled us to identify 80 species belonging to 6 classes, 12 orders and 32 families, preyed upon by this raptor. Considering the number of preys, insects (relative abundance, AR = 70.1 %) were dominant, followed by rodents (AR = 17.1 %) ; the most selected ones were Mesostena angustata (AR = 18.4 %) and Brachytrypes megacephalus (AR = 17.4 %). Insects dominated whatever the season (AR = 47 % in autumn, 79 % in winter, 63.6 % in spring). In terms of biomass, rodents were dominantwith 9 species, two of them being new for the area. The Little Owl exihibit a diversified diet (E = 0.7) in this Algerian area of Central Sahara.Nous avons Ă©tudiĂ© de lâautomne 2007 au printemps 2008 le rĂ©gime alimentaire de la ChevĂȘche dâAthĂ©na (Athene noctua) dans la rĂ©gion de Djanet, situĂ©e dans lâextrĂȘme sud-est de lâAlgĂ©rie. Lâanalyse de 128 pelotes de rĂ©jection nous a permis de reconnaĂźtre 80 espĂšces-proies rĂ©parties en 6 classes, 12 ordres et 32 familles. En nombre de proies, les Insectes (abondance relative, AR = 70,1 %) se sont avĂ©rĂ©s le plus consommĂ©s, suivis par les Rongeurs (AR = 17,1 %) ; les plus sĂ©lectionnĂ©s Ă©taient Mesostena angustata (AR = 18,4 %) et Brachytrypes megacephalus (AR = 17,4 %). Les insectes dominĂšrent quelle que soit la saison (AR = 47 % en automne, 79 % en hiver, 63,6 % au printemps). En termes de biomasse, les rongeurs dominaient avec 9 espĂšces dont deux nouvelles pour la rĂ©gion. La ChevĂȘche dâAthĂ©na a un rĂ©gime alimentaire diversifiĂ© (E = 0,7) dans cette rĂ©gion algĂ©rienne du Sahara central.Sekour Makhlouf, Beddiaf Rahma, Souttou Karim, Denys Christiane, Doumandji Salaheddine, Guezoul Omar. Variation saisonniĂšre du rĂ©gime alimentaire de la Chouette chevĂȘche (Athene noctua) (Scopoli, 1769) dans lâextrĂȘme Sud-Est du Sahara algĂ©rien (Djanet, AlgĂ©rie). In: Revue d'Ăcologie (La Terre et La Vie), tome 66, n°1, 2011. pp. 79-91
Place des insectes dans le régime alimentaire du Grand Corbeau Corvus corax (Aves, Corvidae) dans la région de Guelt es Stel (Djelfa, Algérie)
La comparaison entre les disponibilitĂ©s alimentaires du milieu et le rĂ©gime alimentaire de Corvus corax (LinnĂ©, 1758) dans la rĂ©gion de Guelt-es-Stel montre quâen fonction de la prĂ©sence de lâespĂšce dans le rĂ©gime alimentaire et sur le terrain, les valeurs de lâindice dâIvlev (Ii) varient entre â1 et +1. Les espĂšces qui ont une valeur de Ii = +1 sont recherchĂ©es par le prĂ©dateur. Ils sont au nombre de 116 sur 167 espĂšces. Les espĂšces-proies les plus sĂ©lectionnĂ©es par le Grand Corbeau appartiennent surtout Ă la classe des Insecta (AR % = 80,8 %). Ces espĂšces semblent influencer le comportement du prĂ©dateur grĂące Ă certains de leurs caractĂšres particuliers. Les couleurs contrastĂ©es noir et blanc des Ă©lytres du colĂ©optĂšre Anthia (Thermophilium) sexmaculata (Fabricius 1787) ou vert noir et blanc de Cicindela (Lophyra) flexuosa (Fabricius 1787), la teinte blanche de lâescargot Sphincterochila candidissima (Draparaud 1758), la brillance de la cuticule de Chrysomela bicolor (LinnĂ© 1758), de Messor structor (Latreille 1798) et de Messor barbara (LinnĂ© 1767), ainsi que la grande taille comme celles du criquet Euryparyphes
quadridentatus (Brisout 1852) attirent lâattention du Grand Corbeau (Corvus corax). Par contre, les espĂšces qui ont
une valeur de Ii = -1 sont prĂ©sentes sur le terrain mais ne font pas partie du menu trophique de Grand Corbeau. Câest le cas de 27 espĂšces notamment Tetramorium sp. Mayr 1855 (OuvriĂšres) et Tapinoma nigerrimum (Nyl., 1886) (OuvriĂšres) qui se caractĂ©risent par la petitesse de leurs tailles (2 Ă 5 mm). Bien plus, les espĂšces qui font partie du rĂ©gime alimentaire du Grand Corbeau et qui sont absentes sur le terrain, en apparence du moins, ou peu reprĂ©sentĂ©es dans la nature, correspondent Ă des valeurs positives comme Messor arenarius (Fabricius 1787) (Ii = +0,66) ou Tetramorium biskrensis kahenae (Menozzi 1934) (Ii = +0,49)
Contribution Ă lâinventaire des ectoparasites des micromammifĂšres et dĂ©tection des agents pathogĂšnes
National audienceLa biodiversitĂ© des ectoparasites est liĂ©e Ă la diversitĂ© des mammifĂšres, ces derniers contribuant significativement Ă la dispersion des agents infectieux vectorisĂ©s par ces ectoparasites. Parmi les ectoparasites habituellement rencontrĂ©s et qui jouent un rĂ©el problĂšme en santĂ© humaine et animale, nous pouvons citer : 1) les tiques dures (Ixodidae), qui sont souvent infectĂ©es par les bactĂ©ries des genres Rickettsia (agent de la fiĂšvre boutonneuse mĂ©diterranĂ©enne), Babesia (maladie parasitaire qui attaque les globules rouges provoquant ainsi lâanĂ©mie chez les humains et animaux) et Borrelia (agent de la borrĂ©liose de Lyme provoquant chez lâhomme trois manifestations cliniques ; arthrite de Lyme, neuroborrĂ©liose et acrodermatite chronique atrophiante); 2) les tiques molles (Argasidae), responsablesde la transmission de Borrelia entraĂźnant des fiĂšvres rĂ©currentes chez lâhomme; 3) les puces (SiphonaptĂšres) qui peuvent ĂȘtre infectĂ©es par Rickettsia (agent de la fiĂšvre boutonneuse Ă puce et typhus murin), Bartonella (agent des endocardites connues sous le nom de « maladie des lĂ©gionnaires », et agent de la « maladie des griffures de chat ») et Yersinia (agent de la peste); 4) les poux, qui sont souvent contaminĂ©s par les bactĂ©ries des genres Rickettsia (agent du typhus Ă©pidĂ©mique) et Bartonella(agent des endocardites et fiĂšvres rĂ©currentes). Ce travail examine la biodiversitĂ© des ectoparasites et des bactĂ©ries afin de contribuer Ă un inventaire des vecteurs et pathogĂšnes au Maghreb. Les relations entre les ectoparasites et les micromammifĂšres sont Ă©galement abordĂ©es, ainsi que leurs implications ensantĂ© humaine et animale
Small mammals bone modifications in Black-shouldered Kite Elanus caeruleus pellets from Algeria: implications for archaeological sites
International audienc
Small mammals bone modifications in Black-shouldered Kite Elanus caeruleus pellets from Algeria: implications for archaeological sites
International audienc
Mise Ă jour de la liste des rongeurs dâAlgĂ©rie, biogĂ©ographie et implications palĂ©oĂ©cologiques
International audienceAdvances in integrative taxonomy have allowed to correct some old claims about rodent taxonomy in Algeria and reveal the existence of new species in the region. Thanks to these new data, it is now possible to update the list of rodents in Algeria and to provide an overview of their distribution. Through the review of data from the literature (articles, works and unpublished manuscripts), 31 species are currently known compared to 26 during the last taxonomic revision. In this article we seek, from a large panel of data, to describe the structure of this diversity but also to assess the biogeographical and climatic parameters explaining the rodent diversity in Algeria. Our results are not only useful for a better understanding of the current diversity of rodents, but can also be used by palaeontologists to better understand the past communities and environments in northwestern Africa. Thus, a first application to the Neolithic site of Gueldaman and to the Early-Middle Pleistocene site of Tighennif indicates that they belong to the humid/subhumid stage and desert stage respectively, which is in agreement with the other paleoenvironmental proxies.Les avancĂ©es de la taxonomie intĂ©grative ont permis de corriger certaines assertions anciennes sur les rongeurs dâAlgĂ©rie et de rĂ©vĂ©ler lâexistence de nouvelles espĂšces dans la rĂ©gion. GrĂące Ă ces nouvelles donnĂ©es, il est aujourdâhui possible de mettre Ă jour la liste des rongeurs dâAlgĂ©rie et de dresser un aperçu de leur distribution. Lâexamen des donnĂ©es de la littĂ©rature (articles, ouvrages et manuscrits non publiĂ©s) permet de recenser 31 espĂšces connues actuellement contre 26 lors de la derniĂšre rĂ©vision taxonomique. Dans cet article nous recherchons, Ă partir dâun large panel de donnĂ©es, Ă dĂ©crire la structure de cette diversitĂ© mais Ă©galement Ă Ă©valuer les paramĂštres biogĂ©ographiques et climatiques explicatifs de la diversitĂ© des rongeurs dâAlgĂ©rie. Nos rĂ©sultats ne sont pas seulement utiles pour une meilleure comprĂ©hension de la diversitĂ© actuelle des rongeurs, mais sont Ă©galement exploitables par les palĂ©ontologues pour mieux apprĂ©hender les communautĂ©s fauniques et les environnements du passĂ© dans cette rĂ©gion du nord-ouest africain. Ainsi une premiĂšre application au site nĂ©olithique de Gueldaman et au site PleistocĂšne infĂ©rieur-moyen de Tighennif indique leur appartenance respective aux Ă©tages humide/subhumide et dĂ©sertique (sableux/rocheux), ce qui est en accord avec les autres proxies palĂ©oenvironnementaux
Mise Ă jour de la liste des rongeurs dâAlgĂ©rie, biogĂ©ographie et implications palĂ©oĂ©cologiques
International audienceAdvances in integrative taxonomy have allowed to correct some old claims about rodent taxonomy in Algeria and reveal the existence of new species in the region. Thanks to these new data, it is now possible to update the list of rodents in Algeria and to provide an overview of their distribution. Through the review of data from the literature (articles, works and unpublished manuscripts), 31 species are currently known compared to 26 during the last taxonomic revision. In this article we seek, from a large panel of data, to describe the structure of this diversity but also to assess the biogeographical and climatic parameters explaining the rodent diversity in Algeria. Our results are not only useful for a better understanding of the current diversity of rodents, but can also be used by palaeontologists to better understand the past communities and environments in northwestern Africa. Thus, a first application to the Neolithic site of Gueldaman and to the Early-Middle Pleistocene site of Tighennif indicates that they belong to the humid/subhumid stage and desert stage respectively, which is in agreement with the other paleoenvironmental proxies.Les avancĂ©es de la taxonomie intĂ©grative ont permis de corriger certaines assertions anciennes sur les rongeurs dâAlgĂ©rie et de rĂ©vĂ©ler lâexistence de nouvelles espĂšces dans la rĂ©gion. GrĂące Ă ces nouvelles donnĂ©es, il est aujourdâhui possible de mettre Ă jour la liste des rongeurs dâAlgĂ©rie et de dresser un aperçu de leur distribution. Lâexamen des donnĂ©es de la littĂ©rature (articles, ouvrages et manuscrits non publiĂ©s) permet de recenser 31 espĂšces connues actuellement contre 26 lors de la derniĂšre rĂ©vision taxonomique. Dans cet article nous recherchons, Ă partir dâun large panel de donnĂ©es, Ă dĂ©crire la structure de cette diversitĂ© mais Ă©galement Ă Ă©valuer les paramĂštres biogĂ©ographiques et climatiques explicatifs de la diversitĂ© des rongeurs dâAlgĂ©rie. Nos rĂ©sultats ne sont pas seulement utiles pour une meilleure comprĂ©hension de la diversitĂ© actuelle des rongeurs, mais sont Ă©galement exploitables par les palĂ©ontologues pour mieux apprĂ©hender les communautĂ©s fauniques et les environnements du passĂ© dans cette rĂ©gion du nord-ouest africain. Ainsi une premiĂšre application au site nĂ©olithique de Gueldaman et au site PleistocĂšne infĂ©rieur-moyen de Tighennif indique leur appartenance respective aux Ă©tages humide/subhumide et dĂ©sertique (sableux/rocheux), ce qui est en accord avec les autres proxies palĂ©oenvironnementaux