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    Le référendum du 29 mai 2005 en Alsace

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    Les résultats du référendum du 29 mai 2005 se traduisirent en Alsace par une majorité en faveur du Oui alors qu’au niveau national c’est le Non qui l’emporta avec 54,9 % des suffrages exprimés. Mais le Oui alsacien de 2005 fut beaucoup plus faible que le Oui de 1992 sur le traité de Maastricht (53,4 % de Oui comparativement à 65,6 % en 1992). Par ailleurs, les résultats de ce référendum permettent de constater des clivages importants à l’intérieur de la région. Alors que le Oui fut nettement majoritaire dans le Bas-Rhin, il fut légèrement minoritaire dans le Haut-Rhin. Les cantons à forte composition populaire accordèrent une majorité de voix au Non à l’inverse des cantons constitués de façon prépondérante de cadres et de professions intermédiaires qui votèrent de façon massive pour le Oui, notamment dans l’agglomération de Strasbourg. Le vote des communes catholiques se traduisit par un surplus de vote Oui par rapport à celui des communes protestantes. En ce qui concerne le vote en fonction des préférences partisanes, on peut constater une correspondance entre le vote Non et le vote d’extrême droite, entre le vote Oui et le vote pour la droite traditionnelle ainsi qu’une division de l’électorat de gauche. En fait, les clivages visibles à l’intérieur de l’Alsace par rapport à ce vote reprennent les clivages visibles au niveau national.Alsace gave the «yes» vote a large majority against the «no» with 55,9% of the valid votes, nationally. But the Alsatian «yes» vote was definitely lower (53,4%) than the one for Maastricht in 1992 (65,6%). Besides, the results of this referendum made the regional division clearly apparent. While the «yes» vote gained a clear majority in the Bas-Rhin, it only had a minority in the Haut-Rhin. Predominantly working class constituencies voted mainly «no», unlike executive and middle class ones, particularly in the Strasbourg area. Unlike protestant villages, catholic villages tended to give the «yes» vote a preference. As for party followers, extreme right voters were in favour of the «no», the traditional right favoured the «yes», while the left supporters were divided. Actually, the Alsatian cleavage reflected rather faithfully the national situation.Im Elsaß ergab die Abstimmung beim Referendum vom 29. Mai 2005 eine Mehrheit für das Ja, während auf nationaler Ebene das Nein den Sieg davontrug. Das elsässische Ja war jedoch weitaus schwächer als das Ja von 1992 zum Vertrag von Maastricht. (53,4% gegenüber 65,6% 1992). Darüber hinaus ist das Ergebnis dieses Referendums innerhalb der Region alles andere als einheitlich. Während im Département Bas-Rhin eine eindeutige Mehrheit für die Annahme der Verfassung stimmte, entschied sich im Département Haut-Rhin eine knappe Mehrheit für die Ablehnung. In den Kantonen, deren Bewohner überwiegend den bescheideneren Schichten angehören, überwog das «Nein». Die Kantone dagegen, in denen vorwiegend Beamte und Angestellte wohnen, stimmten massiv mit «Ja», allen voran der Großraum Strasbourg. In den katholischen Gemeinden fiel das Votum für das Ja stärker aus als in den protestantischen. Was die Wähler betrifft, die Sympathie für eine bestimmte Partei zeigen, kann man folgendes feststellen: Die Wähler der extremen Rechten stimmten mehrheitlich mit Nein, die Wähler der traditionellen Rechten mehrheitlich mit Ja, die Sympathisanten der Linksparteien dagegen sind in sich gespalten. Im Grunde entspricht das Abstimmungs-verhalten der verschiedenen Gruppen bei diesem Referendum dem der vergleichbaren Gruppen auf nationaler Ebene

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    Schwengler Bernard. Correspondance. In: Autres Temps. Les cahiers du christianisme social. N°27, 1990. pp. 121-124

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