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    Allocation under dictatorship : research in Stalin’s archives

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    We survey recent research on the Soviet economy in the state, party, and military archives of the Stalin era. The archives have provided rich new evidence on the economic arrangements of a command system under a powerful dictator including Stalin’s role in the making of the economic system and economic policy, Stalin’s accumulation objectives and the constraints that limited his power to achieve them, the limits to administrative allocation, the information flows and incentives that governed the behavior of economic managers, the scope and significance of corruption and market-oriented behavior, and the prospects for economic reform

    Le réexamen du problème des « indicateurs de succès» dans l'industrie soviétique

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    The Problem of Success Indicators in Soviet Industry Revisited. This article surveys the chronic problem of devising satisfactory performance indicators for Soviet industrial enterprises that will lead them to produce the product mix that planners and /or consumers want with a minimum expenditure of ressources. Before the 1965 economic reforms, enterprises were evaluated and rewarded mainly for fulfilling plans for gross value of output and output of key products measured in physical units. Under this system the government got what it wanted most — high rates of growth of industrial output. But the success indicators also resulted in production of goods that nobody wanted, poor product quality, use of expensive materials, waste of labor and capital, and resistance to new technology. The 1965 economic reforms established sales (or profits) and profitability (return on capital) as new success criteria and the basis for managerial bonuses. Fulfillment of the plan for output of key products in physical units was still also required. Bonuses were now paid from special funds formed out of retained profits. These changes did not produce significant improvement in economic efficiency and created some new aberrations of their own. The government's response was to increase the number of success indicators and tighten controls overs expenditure of incentive funds. As a result, the present incentive system has become extremely complicated. Judging from the Soviet press, the problems with poor quality of goods and waste of ressources still persist. At present, vigorous debates are being conducted in the Soviet press over essentially the same matters that have been argued about two decades. The aim is to devise a set of rules and success indicators that will lead firms in a bureau- administered economy to behave like firms in a market economy, but without giving up central planning of production. The present complex system of multiple, specialized indicators has contributed to increased centralization and has greatly furthered the « bureauratization of economic life », which Oskar Lange regarded as the « real danger of Socialism ».Cet article porte sur la difficulté chronique à imaginer des indicateurs de succès satisfaisants pour les entreprises industrielles soviétiques, qui les conduiront à produire l'assortiment de biens souhaité par les planificateurs et / ou les consommateurs en utilisant un minimum de ressources. Avant les réformes économiques de 1965, l'activité des entreprises était estimée et rémunérée en fonction de la réalisation des plans de production brute et d'assortiment des principaux produits évalués en quantités physiques. Ce système permettait au gouvernement d'obtenir ce qu'il désirait par dessus tout : des taux de croissance élevés de la production industrielle. Mais les indicateurs de succès n'ont pas que des conséquences positives ; ils entraînent aussi une production de biens dont personne ne veut, des produits de qualité médiocre, l'utilisation de matériaux coûteux, un gaspillage de main-d'œuvre et de capital et une résistance aux techniques nouvelles. Depuis les réformes économiques de 1965, les ventes (ou profits) et la rentabilité (rendement du capital) constituent les nouveaux critères de succès et la base des primes à la direction. La réalisation du plan d'assortiment des principaux produits en quantités physiques est toujours exigée. Les primes sont désormais payées à partir de fonds spéciaux alimentés par un prélèvement sur les profits. Mais ces modifications n'ont pas amené une amélioration significative de l'efficience économique et ont provoqué à leur tour de nouvelles aberrations. Le gouvernement réagit en accroissant le nombre d'indicateurs et en renforçant son contrôle sur la répartition des fonds de stimulation. De ce fait, le système de stimulation est devenu extrêmement compliqué. Si l'on juge d'après la presse soviétique, les mêmes problèmes persistent : faible qualité des produits et gaspillage des ressources. Aujourd'hui, de violents débats se poursuivent dans la presse soviétique: ils concernent pratiquement les mêmes questions que celles qui ont été discutées depuis vingt ans. L'objectif est de trouver une série de règles et d'indicateurs de succès qui pousseront les entreprises à se comporter dans le système bureaucratique et administratif comme des entreprises fonctionnant dans un système de marché, mais sans abandonner la planification centrale de la production. La série complexe d'indicateurs de succès spécialisés aujourd'hui en vigueur a contribué à renforcer la centralisation et la «bureaucratisation de la vie économique» qui, pour Oskar Lange, représentait « le véritable danger du socialisme ».Schroeder Gertrude E. Le réexamen du problème des « indicateurs de succès» dans l'industrie soviétique. In: Revue de l'Est, vol. 5, 1974, n°4. pp. 75-95
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