18 research outputs found

    Régime alimentaire du blaireau (Meles meles) en Wallonie

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    In the past, the badger was widespread throughout Wallonia. However, it was hunted and destroyed to such an extent that it almost disappeared from the northern part of the Sambre-Meuse region. In addition, the successive gassing of burrows against selvatic rabies (1966): foxes, badgers and even rabbits. When the gassing campaigns were stopped in 1982, the badger population remained stable at around 700 to 800 individuals. Thanks to oral vaccination, rabies has practically ceased to occur since the end of 1991 and badger numbers have increased, from around 3,000 to 5,000 individuals, from 2009 to 2016. Could the badger be a pest of maize crops in Wallonia? It would therefore be desirable to carry out a regional study to analyse the proportions of cereals consumed by this species. The analysis of 150 roadkill stomachs (a random sampling) revealed 276 items that are distributed over various systematic orders, both animal and plant and also anthropogenic remains. In terms of biomass, invertebrates (28%) were found first, including earthworms (9%), followed by litter (24%), fruits (18%) (dried, blackberries, plums, etc.), cereals (15%) including maize (11%), vertebrates (11%) and anthropogenic remains (4%). Out of 150 individuals, only 13 had consumed cereals at the time of their death, 10 in summer and autumn, of which 9 concerned maize: at this season, it is particularly palatable when it is milky or pasty. However, in the Ardennes, the proportion of maize is very low compared to other regions. Food is taken from the ground (beetles, anthropic remains) or by digging the soil superficially: earthworms, tipulae and cockchafer larvae, bumblebee brood, young voles in the nest... The technique is different for maize at the doughy stage: the badger breaks the stalks, removes the spathes and eats the grains on the ground. In Wallonia, it seems that the badger adopts an opportunistic generalist behaviour, changing its diet according to seasonal, regional or annual resources. This predator is not a hunter: it consumes what it finds on the ground but it looks for earthworms in a preferential way

    Trophic niche of three carnivores in southern Belgium : raccoon (Procyon lotor), European badger (Meles meles) and stone marten (Martes foina)

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    In Belgium, a sighting of raccoons (Procyon lotor) was recorded for the very first time in 1986. Howerver, expainsion only increased from 2009, particularly in the Ardennes region. It is therefore interesting to study its invasivenees, particulaly in terms of trophic competition in relation to indigenous carnivores. This study will compare the diets of raccoons with badgers (Meles meles) and stone martens (Martes foina). To do this, 142 stomach contents of raccoons and 150 of badgers from the Southern part of Belgium were processed and analysed. For the stone marten, data from a previous study via the faeces, led in same region, were used. Raccoons mainly consume insects, corn, amphibians, dried fruits and fish, but all classes of vertebrates, invertebrates (oligochaetes, gastropods, arthropods), seeds, dried fluits, fleshy fruits and anthropogenic food remains were found. Badgers do not eat aquatic prey but consume a lot of earthworms, and to a lesser extent slugs, chafer larvae, bumblebee larvae and carrion (dormouse, squirrel...). The trophic overlap of the raccoon and badger shows partial overlap, especially of oligochaetes, maize, geotrupes, acorns and carabids (aij Pianka = 0.53). These items are very abundant in natural environnements, especially in open area. Food competition would therefore be quite low for those two species. The stone marten is quite opportunistic. Its diet mainly includes rodents, birds and hen eggs. Trophic overlap is therefore quite low between and raccoons (0.20) or badgers (0.27)

    Structure à conserver et aménagement à prévoir pour le conservation de la loutre en Région wallonne

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    La loutre d’Europe est un mammifère protégé devenu rare en Région wallonne. Autrefois, l’espèce était pourtant présente sur l’ensemble des réseaux hydrographiques du pays. Très exigeante par rapport à la qualité de son habitat et de sa nourriture, la loutre constitue un excellent témoin de l’état de santé de nos rivières. Mais si la population de loutre d’Europe paraît chez nous aujourd’hui au bord de l’extinction, on constate que d’autres populations européennes sont en pleine progression, notamment à partir de la France (Massif central) et de l’Allemagne. Elle gagne du terrain chaque année, amenuisant la distance qui nous sépare des autres populations européennes. Ce guide propose l’identification des abris potentiels pour la loutre ainsi que des aménagements des cours d’eau propices à son retour, puisqu’on pourrait l’espérer, à partir des populations européennes, d’ici 15 ou 20 ans

    Les campagnols, chaînons essentiels des écosytèmes

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    Jadis relégués au rang de "nuisibles",la plupart du temps mal aimés, les rongeurs constituent souvent un élément sous-estimé de nos écosystèmes. Parmi eux, les campagnols sont un maillon clé des réseaux alimentaires et permettent à de nombreux prédateurs touchés par diverses menaces de maintenir tant bien que mal leur population

    Dégâts de blaireau en culture de maïs sur pied en Wallonie: un "épi-" phénomène ?

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    En 2012, les dégâts causés par le blaireau dans les cultures de maïs en Région wallonne ont atteint des seuils impressionnants. Pourtant, à la lumière des travaux réalisés par l'unité de recherches zoogéographiques de l'Université de Liège pour le service public de Wallonie, il a démontré que les niveaux de dommages aussi élevés étaient irréalistes en regard de l'effectif wallon de blaireaux, de leur organisation sociale par domaine vital et des capacités biologiques chez cette espèce (ration alimentaire journalière par individu). Aussi, pour améliorer tant les connaissances de terrain que les processus d'expertise de dégâts, des comptages exhaustifs ont été menés en vue de proposer une méthodologie d'estimation standardisée des dommages et de nombreuses formation ont été dispensées à tout un panel d'acteurs (agents DNF, experts actifs, candidats-experts) au cours des six dernières années. Au final, ces travaux ont contribué : 1/ à documenter très précisément le potentiel déprédateur du blaireau ainsi que celui du sanglier; 2/ à établir un indicateur annuel du niveau de dommage par parcelle de ces deux espèces de la faune sauvage; 3/ à renforcer le pool d'experts disponibles pour la réalisation d'estimation de dommages en Région wallonne en collaboration avec l'asbl Fourrage Mieux et la Direction de la Nature (DNF); 4/et enfin, à diminuer considérablement les indemnisations pour dégâts de blaireau dues annuellement aux exploitants agricoles en Wallonie

    Suivi de quelques mammifères protégés en Wallonie.

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    Depuis 2005, la "convention Mammifères" qui lie le SPW et l'U.Lg a pour but d'actualiser les connaissances sur les petits mammifères non volants en Wallonie: distribution et (micro-) habitats utilisés. Ces 30 dernières années, quelques mesures ont eu un impact sur les populations: mise sous statut de protection, renforcement général de la règlementation environnementale (Natura 2000, code forestier...) et épizooties. Quelques exemples montrent la diversité et la spécificité des suivis nécessaires en vue d'évaluer leur état de conservation: cinq espèces de musaraignes protégées, la loutre, la martre, le muscardin et le blaireau. Pour ce dernier, la comparaison des niveaux de population et de dégâts de l'année 2012 démontre l'importance de disposer de données solides sur les populations pour éviter une révision inappropriée de leur statu
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