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    Femminilizzazione della psicoterapia: prospettive per la formazione

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    Zusammenfassung: Der Artikel setzt die von Eva Jaeggi (Psychotherapie-Wissenschaft, 4, 87–95, 2014) begonnenen Überlegungen zur Feminisierung von Psychotherapie fort. Er fokussiert auf die Situation in den Ausbildungsgängen zur Psychotherapeutin und zum Psychotherapeuten, in denen fast 80 % weibliche Kandidatinnen zu finden sind. Was das für die Teilnehmer_innen1, für die Lehrtherapeut_innen und die Ausbildungseinrichtungen bedeutet, wird hier skizziert und führt zum Schluss, dass ein Festhalten an der Gleichverteilung von weiblichen und männlichen Lehrenden zumindest in den Gruppenselbsterfahrungen nicht angebracht ist. Die in jeder Konstellation erwachsenden Gender-Dynamiken zu reflektieren, ist unumgänglich.Schlüsselwörter: Psychotherapie, Psychotherapieausbildung, Gender, Feminisierung von PsychotherapieSummary: This article pursues the reflections initiated by Eva Jaeggi (Psychotherapie-Wissenschaft, 4, 87–95, 2014) on the feminisation of psychotherapy. It focuses on the situation in training courses of psychotherapeutic candidates, in which nearly 80% of the participants are female. What this means for the candidates, the teaching therapists and the training institutes is outlined here. This leads to the main conclusion that we cannot stick to a balanced ratio of female to male teaching therapists in group self-awareness trainings and that the reflection of gender dynamics has to take place in all possible gender combinations.Keywords: Psychotherapy, psychotherapy training, gender, feminisation of psychotherapyRiassunto: L'articolo espone il proseguimento delle riflessioni iniziate da Eva Jaeggi nel 2014 sulla femminilizzazione della psicoterapia. È incentrato sulla situazione dei corsi di studi per diventare psicoterapeuta, i quali sono frequentati quasi per l'80% da candidate donne. L'articolo descrive a grandi linee cosa ciò significhi per le/i partecipanti, per le/i docenti di terapia e per gli organismi di formazione giungendo alla conclusione che non è appropriato persistere con una distribuzione uniforme di insegnanti donne e uomini, almeno per quanto riguarda il lavoro di gruppo sulla propria persona. Rispecchiare le dinamiche di gender che stanno crescendo in ogni costellazione è indispensabile.Parole chiave: Psicoterapia, formazione in psicoterapia, gender, femminilizzazione della psicoterapi

    Risiken und Nebenwirkungen in der Psychotherapie vermeiden: Was TherapeutInnen von PatientInnen lernen können

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    Auf der Basis einer Reihe von Wirksamkeitsanalysen wird davon ausgegangen, dass Psychotherapie für die behandelten PatientInnen in der Regel positive Wirkung zeigt. Weniger beforscht und bekannt sind unerwünschte Effekte und Nebenwirkungen in psychotherapeutischen Prozessen. An der Donau-Universität Krems ist ein Forschungsteam den potenziellen Risiken und Fehlerquellen in einem komplexen Forschungsdesign nachgegangen. Unerwünschte Wirkungen in psychotherapeutischen Prozessen treten demnach in einem gewissen Prozentsatz der Behandlungen auf. Negativen Verläufe kann daher nur präventiv und interventiv vorgebeugt werden. Wichtige Faktoren in der Fehlerprävention und -intervention sind Transparenz und Partizipation. Das für die therapeutische Praxis relevante Ergebnis wird im Artikel zur Diskussion gestellt.Based on the results of a series of efficacy studies it is assumed that psychotherapy is generally experienced by patients as having a positive effect. Less well researched and less well-known are undesirable effects and side effects in psychotherapeutic processes. A research team at Donau University, Krems, Austria has investigated the potential risks and sources of error in a complex research design. According to their results, adverse events in psychotherapeutic processes do occur in a certain percentage of cases. Negative processes and outcomes can therefore only be addressed by preventive and remedial interventions. Important factors in error prevention and repair are transparency and participation. The article presents and discusses the results with relevance for therapeutic practice

    Etude évaluant la gestalt-thérapie intégrative: effets et facteurs opérants

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    Die summative Evaluationsarbeit, bei der gesamthaft die Wirkung und Wirksamkeit von Integrativer Gestalttherapie durch eine katamnestische Befragung von KlientInnen gemessen wurde, stellt die von der Stichprobe her größte Studie dar, die je an KlientInnen der Gestalttherapie unter Praxisbedingungen durchgeführt wurde. Die Ergebnisse stammen von 431 Respondern: Es zeigt sich eine generell sehr hohe Zufriedenheit mit der Gestalttherapie. 63% der KlientInnen gaben an, ihre anfänglichen Ziele in der Gestalttherapie zur Gänze oder zum größten Teil erreicht zu haben: An erster Stelle stehen Veränderungen in der Persönlichkeit, dann Verbesserungen in den sozialen Beziehungen, des Lebens- und Vitalgefühls. Die Symptome gehen signifikant zurück. Die Angaben werden durch die Erhebung von life events unterstützt. Bezüglich der therapeutisch hilfreichen Wirkfaktoren dominieren in den offenen Antworten Aspekte der Beziehung zu ihren Therapeutinnen, gefolgt von spezifisch integrativ-gestalttherapeutischen Methoden und Techniken.Schlüsselwörter: Integrative Gestalttherapie, Psychotherapieforschung, Evaluation.The Evaluation study is concerned with the overall effects and effectiveness of Integrative Gestalt-Therapy through a katamnestic questionnaire. It is the most extensive katamnestic study performed on clients of Gestalt-Therapy under practice conditions, offer a variety of results for the reception of psychotherapy by its consumers. The study consisting of qualitative and quantitative data from the point of view of the consumer, gives demographic information for psycho-therapy-clients. The data generally reveals a very high degree of contentment with Gestalt-Therapy and successful changes through their psychotherapy. The reflection of successful therapeutic treatment in life-events reported after therapy is of special interest. Furthermore, clients see techniques of Gestalt-Therapy as very helpful specific factors of effectiveness in the therapeutic process.Keywords: Gestalt-Therapy, psychotherapy research; evaluation.L’étude satisfait aux exigences posées par une recherche en psychothérapie proche de la pratique et adaptée à cette dernière : elle représente un travail d’évaluation effectuant une synthèse des effets et de l’efficacité de la gestalt-thérapie intégrative, les données étant acquises par le biais d’un questionnaire remplis par les clients après le traitement. Ce genre d’étude n’existait pas encore concernant la gestalt-thérapie. Du point de vue de l’échantillon de clients suivant un traitement de ce type, elle est en fait la plus importante étude jamais entreprise dans des conditions proches de la pratique. Nous avons élaboré notre propre questionnaire, qui compte 67 questions ; avec l’aide de 75 psychothérapeutes membres de la section pour gestalt-thérapie intégrative, il fut envoyé dans toute l’Autriche à 2066 anciens clients. Ceux-ci avaient suivi au cours des cinq dernières années un traitement d’une durée d’au moins 5 séances (l’échantillon comptait donc des personnes ayant interrompu le traitement ou dont la thérapie avait moins bien réussi). Les traitements avaient été menés entre six mois et cinq ans avant l’enquête. Les données fournies par les 431 questionnaires qui furent renvoyés furent évaluées soit statistiquement dans le sens de fréquences (questions ‘fermées’), soit sur une base qualitative/analyse de contenu (questions ouvertes). Des liens furent ensuite établis entre les deux types de données, en utilisant des instruments statistiques là où cela paraissait judicieux.Les personnes ayant répondu au questionnaire ont souvent entre 30 et 40 ans, et les deux tiers d’entre elles sont des femmes; 75% ont le niveau du baccalauréat, 71% d’entre elles travaillent et presque toutes ont été traitées dans un cabinet privé. Les troubles ayant motivé le traitement se situent surtout dans le domaine des névroses, mais il peut aussi s’agir de problèmes sociaux ou psychosomatiques ou encore d’abus de substances nocives. Les résultats fournissent de nombreux détails, mais aussi une synthèse de la manière dont la psychothérapie est reçue par ses consommateurs : accès, setting, variables concernant les clients et les thérapeutes, processus et relation thérapeutiques, ainsi qu’objectifs de la thérapie et manière dont ils sont atteints, satisfaction subjective et effets/facteurs opérants perçus par les personnes traitées.Il s’avère qu’en général les personnes ont été très satisfaites du traitement: 87°/o des clients indiquent être entièrement ou au moins assez satisfaits et seulement 1.4% d’entre eux sont très peu satisfaits (alors qu’aucun n’indique être absolument insatisfait). 63% des clients indiquent avoir atteint -entièrement ou en grande partie - les objectifs qu’ils s’étaient fixés au début de la gestalt-thérapie; 25% les ont atteints en petite partie et seulement 2.5% pas du tout. Des questions ouvertes ont été utilisées pour cerner les domaines dans lesquels quelque chose a changé grâce à la thérapie; elles montrent que les clients perçoivent l’ensemble de manière multidimensionnelle : une guérison de leurs troubles s’accompagne de modifications touchant à l’ensemble de leur personnalité, d’améliorations au niveau de leurs relations sociales, d’une amélioration de leur sentiment de vitalité et de modifications au niveau de leur comportement. Si l’on compare l’état des clients avant et après la thérapie, on constate également des améliorations significatives dans les huit domaines étudiés. Concernant la manière de gérer les rechutes - qui peuvent se produire dans environ la moitié des cas - les personnes concernées se montrent créatives et indiquent qu’elles ont pu utiliser ce qu’elles avaient appris durant la thérapie. Ces données semblent se confirmer si l’on examine ce qui se passe dans leur vie: les clients satisfaits du traitement ont entrepris beaucoup plus souvent des démarches positives sur le plan professionnel ou amélioré leur situation de logement; ils ont aussi eu plus d’enfants que les clients qui sont demeurés insatisfaits des résultats de la thérapie. Les principaux facteurs opérants positifs sur le plan thérapeutique mentionnés par les clients (en réponse à des questions ouvertes) sont l’aspect relation avec le thérapeute, suivi de méthodes et techniques spécifiques utilisées par les praticiens de la gestalt-thérapie intégrative

    The impact of feminist theory and gender theory discourses on psychosocial work

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    Dieser Aufsatz beruht auf einer bislang unveröffentlichten Arbeit der Autorin gemeinsam mit Surur Abdul-Hussain zum Thema »Menschenbildannahmen im feministischen Diskurs – Perspektiven für die Psychotherapie« (Schigl & Abdul-Hussein in Vorbereitung). Die hier vorliegende Schwerpunktsetzung möchte den Zusammenhang und die wechselseitige Beeinflussung zwischen den Diskursen der Frauen- und Geschlechtertheorien und den vielfältigen Projekten und (Forschungs-)themen der Frauengesundheitsbewegung aufzeigen. Dazu soll als erster Schritt ein kurzer Überblick über die Paradigmen des feministischen Denkens gegeben werden (weiter und ausführlicher siehe auch: Abdul Hussein in Druck). Im Weiteren soll untersucht werden, wo in der psychosozialen und klinischen Praxis die theoretischen Annahmen feministischer Denkerinnen und GendertheoretikerInnen auffindbar sind bzw. wie sich Handlungsfelder und Theorieentwicklung gegenseitig durchdringen und befruchten.This article is based on a so far unpublished cooperation of the author with Surur Abdul-Hussain on concepts of »mankind« in the feminist discourse and its implications on psychotherapy (Schigl & Abdul-Hussein in preparation). The following article focuses on the reciprocal influence between feminist and gender theories and different kinds of research and projects within the women’s health movement. Therefore paradigms of feminist theories are presented in the first place (see Abdul Hussein in press, for more details). The author investigates how and where feminists‹ theoretical assumptions appear and are integrated in the psychosocial and clinical practice. Furthermore, it is demonstrated how the development of theories and spheres of activity interact in a valuable and interdependent way

    Commettre des erreurs – en tirer des leçons? De la classification des erreurs en psychothérapie et de leur gestion

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    In den letzten Jahren richtet sich das Augenmerk der Psychotherapieforschung auf  unerwünschte Effekte von Psychotherapie: Dazu wurde am Department für Psychotherapie und biopsychosoziale Gesundheit der Donau Universität Krems 2008-2011 eine multimethodische Studie zum Thema „Risiken, Schäden und Nebenwirkungen von Psychotherapie“ durchgeführt. In diesem Beitrag wird vor dem Hintergrund der Daten von PatientInnen-Beschwerden und ExpertInnen aller psychotherapeutischen Verfahren eine Klassifikation von Fehlertypen beschrieben. Dabei reicht die Bandbreite von Alltagsfehlern über Fehler in schwierigen Situationen zu Kunstfehlern und ethischen Verfehlungen – wobei das Schadensausmaß mit der Schwere des Fehlers zunehmen dürfte. Sodann werden drei Arten des Umgangs mit Fehlern beschrieben, die sich aus der Person der TherapeutIn und der Art des Fehlers ergeben.Schlüsselwörter: Psychotherapieforschung, Psychotherapieprozess, Psychotherapeutenvariable, Unerwünschte Psychotherapeutische Effekte, Psychotherapeutische Fehler.Over the last years the focus of psychotherapy research shifted to unwanted and side effects of psychotherapy. For that purpose a multy-method study on the topic „Risks, Damages and Side Effects of psychotherapy“ was carried out at the department of psychotherapy at  the Danube University Krems in 2008-2011. In this paper a classification of different kinds of faults based on data of clients’ complaints and data from focus-groups with experts of all psychotherapeutic methods in Austria is presented. Faults range from everyday omissions, failings in difficult situations to malpractice and ethical misconduct – whereas the extent of damage probably increases with the severity of the fault. Three kinds of dealing with faults by the therapists - resulting from therapist personality and kind of fault, are described.Key-words: Psychotherapy research, psychotherapy process, therapist variables, unwanted effects of psychotherapy, psychotherapeutic faultsLa psychothérapie est une méthode de traitement efficace de nombreux problèmes psychiques, de nombreuses études l’ont bien démontré. Ces dernières années, la question des effets négatifs de la méthode a également été posée. C’est sur ce thème que le Département de psychothérapie et de santé biopsychosociale de l’Université du Danube, à Krems, a mené entre 2008 et 2011 une étude qui porte le titre suivant : « Risiken, Schäden und Nebenwirkungen von Psychotherapie » (Les risques, les dégâts et les effets secondaires de la psychothérapie). (Voir à ce sujet le rapport en allemand, sous http://www.donau-uni.ac.at/imperia/md/content/department/psymed/forschungsartikel/risk_bericht_25.9.12.pdf). Les données fournies par l’analyse de courriers dans lesquels les patient/es émettaient des plaintes, ainsi que des groupes de parole dans lesquels étaient présents les représentants de toutes les méthodes psychothérapeutiques pratiquées en Autriche ont servi de base à notre réflexion sur les erreurs en psychothérapie et la manière dont les psychothérapeutes les gèrent.Il n’est pas très utile de rechercher des explications causales lorsqu’il s’agit d’un système aussi complexe que le processus psychothérapeutique ; par contre, au moment de rechercher les causes des effets indésirables ou des dégâts causés par les traitements, on va s’intéresser en priorité au/à la thérapeute. C’est lui ou elle qui, toujours, assume la responsabilité du processus, qui se trouve dans une position (professionnelle) de pouvoir et qui doit réagir lorsque des évolutions peu souhaitables se produisent dans le cadre du traitement ; ceci, quelles qu’en soient les raisons : trouble dont souffre le patient, mauvais choix d’un thérapeute, mauvaise indication quant à l’utilisation d’une méthode donnée, de techniques ou de settings, ou encore erreurs commises par le/la thérapeute. Dans le présent article, nous analysons différents types d’erreurs et la manière dont elles sont gérées, en nous fondant sur les données RISK et les indications fournies dans la littérature. Nous proposons une nouvelle liste hiérarchique en rapport avec les différents types d’erreurs. De manière générale, on peut considérer comme une erreur tout ce qui ne correspond pas à une autre manière – plus adéquate – d’agir. Nous esquissons quatre types d’erreurs : ‘erreurs au quotidien’, erreurs commises dans des situations difficiles (y compris par des débutants), fautes professionnelles et actions contraires à l’éthique.Les erreurs au quotidien se produisent dans le cadre d’un processus psychothérapeutique qui, en soi, se déroule bien, lorsqu’un/e thérapeute (suffisamment) compétent/e agit spontanément d’une manière qu’il ou elle considèrera plus tard comme inadéquate (Riedler-Singer 2007, p. 194f). Ces erreurs sont en rapport avec une situation unique et ne se produisent pas de manière systématique et spécifique pour des patients donnés. Les erreurs dans des situations difficiles et les erreurs commises par des débutants se produisent lorsque les conditions posent un défi particulier ; elles peuvent être uniques, comme les erreurs au quotidien, même lorsque le/la psychothérapeute est suffisamment compétent/e. Elles sont en rapport avec la situation, avec le système, avec le processus et/ou avec le/la patient/e, mais ne sont pas systématiquement causées par le comportement ou la personnalité du/de la thérapeute. Elles se produisent au moment où ce dernier se sent dépassé, lorsque, par exemple, l’alliance thérapeutique ou la structure du traitement est menacée. Par contre, les fautes professionnelles sont commises par des psychothérapeutes dont les compétences ne sont pas suffisantes ou qui mènent les traitements de manière peu professionnelle (Strauß et al. 2012). Elles se produisent de manière systématique : ce sont des ‘pièges’ dans lesquels ces thérapeutes tombent souvent dans des situations spécifiques ou lorsque le patient souffre d’un certain trouble ; elles peuvent également se produire de manière plus globale, dans tous les cas traités. Les fautes professionnelles sont des erreurs considérées comme telles du fait que le thérapeute agit d’une manière qui ne correspond pas à ce qui serait souhaitable du point de vue de la méthode qu’il applique ou de celui de la communauté scientifique. Elles peuvent se produire en rapport avec certains groupes de diagnostics ou, de manière plus générale, à tous les moments où des aspects de la personnalité du thérapeute sont (trop) fortement activés (Caspar & Kächele, 2008). Elles sont difficiles à prouver car, contrairement à ce qui se passe pour les deux premières catégories d’erreurs, les thérapeutes n’en sont pas conscients. Concernant les actions contraires à l’éthique ou au code professionnel, celles-ci sont plus aisément définies puisqu’il existe des codes déontologies qui doivent obligatoirement être respectés par les professionnels (exemples : ceux émis par l’Österreichisches Bundesministerium für Gesundheit, 2012 ou la Charte suisse pour la psychothérapie, 2006) ainsi que des bases légales (Märtens & Liegl, 2013) qui, dans ce cas, ne sont pas respectées. Font partie de cette catégorie tous les abus de pouvoir, de type sexuel, financier ou idéologique, ainsi que les abus causés par les blessures narcissiques des thérapeutes.En ce qui concerne la manière de gérer les erreurs commises dans le cadre psychothérapeutique, les indications formulées par les experts ayant participé aux groupes mis en place peuvent être résumées sous trois catégories : une gestion proactive (surtout en cas d’erreur au quotidien ou d’erreur dans une situation difficile) puisque le/la thérapeute devient rapidement conscient/e d’avoir commis une erreur et qu’il/elle réagit de manière adéquate. Le fait de savoir que quelque chose n’a pas marché peut être intégré au processus thérapeutique et apporter un élément positif à ce dernier. Le risque de répétition est peu élevé. Lorsque les thérapeutes concernés ne mènent aucune réflexion ou gèrent leurs erreurs de manière passive (surtout dans des situations difficiles, concernant des fautes professionnelles ou des infractions à l’éthique), ils ne vont pas réagir du tout. Soit ils sont insuffisamment compétents pour identifier les signes de développements néfastes, soit ils y sont aveugles du fait de leur propre personnalité, soit encore ils décident d’ignorer les problèmes. Une gestion ignorante (fautes professionnelles, éthique) est définie par le fait que le/la thérapeute admet qu’il y a un problème, mais refuse d’en assumer la responsabilité. Dans ce cas, la faute est attribuée au/à la patient/e (« diagnostiquer en tant que mécanisme de défense ») ou à des évènements extérieurs. Il peut également arriver que le/la thérapeute nie globalement les problèmes ou réinterprète ceux-ci pour en faire un aspect nécessaire et salutaire du processus thérapeutique. C’est ici que le risque de répétition et les dégâts sont les plus élevés.Il faut donc pratiquer une culture au sein de laquelle les erreurs ne sont pas considérées comme uniquement négatives et dans laquelle les thérapeutes y sont sensibilisés dans le cadre de la formation et de la supervision ; celle-ci doit également encourager l’ouverture d’esprit envers les erreurs. Les moyens mis en œuvre vont de la sélection à la formation des candidats, mais incluent également le fait d’encourager les patients à signaler les effets non désirables de leur processus à leur thérapeute (Gahleitner et al. 2013, en préparation). Les auteurs de l’étude RISK ont élaboré une ‘information destinée aux patients’ à ce sujet, voir (en allemand) http://www.donau-uni.ac.at/imperia/md/content/department/psymed/forschungsartikel/patientinneninformation_26.09.12.pdf.

    Physical Touch in Psychotherapy: Taboo - Necessity - Risk?

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    Der Beitrag beleuchtet körperliche Berührung als Intervention im psychotherapeutischen Prozess. Es gibt hierzu wenige empirische Daten, die meisten stammen aus den 1990er Jahren. Grundlage des vorliegenden Artikels ist die Master-These (MT) zum Thema Berührung von Bernhard Siller aus dem Jahre 2021. Die Datenerhebung erfolgte als Leitfadeninterviews mit fünf Expert_innen. Die Daten wurden zuerst im Rahmen der MT mittels qualitativer Inhaltsanalyse ausgewertet und für diesen Artikel von einer weiteren Autorin davon unabhängig einer kritisch-hermeneutischen Analyse unterzogen. Als Ergebnis zeigt sich, dass die Expert_innen eine Vielzahl von Einsatzmöglichkeiten für Berührung beschreiben, die als eine wirkungsvolle, einzigartige Intervention mit entsprechenden Indikationen und Kontraindikationen bewertet wird. Auf das mögliche Triggerund Re-Traumatisierungspotenzial und der daraus resultierenden Notwendigkeit, das Prinzip »informed consent« besonders zu beachten, wird hingewiesen. Der in der MT nicht thematisierte Machtaspekt in der therapeutischen Beziehung wird in der kritisch-hermeneutischen Analyse aufgegriffen. Um ein genaueres Bild von den tatsächlichen Benefits und Risiken von leiblicher Berührung zu erhalten, wären aktuelle Befragungen mit Patient_innen notwendig.The article examines physical touch as an intervention in the psychotherapeutic process. There is little empirical data on this, most of which dates back to the 1990s. This article is based on Bernhard Siller’s master’s thesis (MT) on the subject of touch from 2021. The MT data was collected using guided interviews with five experts. The data was evaluated as part of the MT using qualitative content analysis and independently subjected to a critical-hermeneutic analysis for this article by another author. The result is that the experts describe a variety of possible uses for touch, which is evaluated as an effective, unique intervention with corresponding indications and contraindications. The possible trigger and re-traumatization potential and the resulting need to pay particular attention to the principle of »informed consent« are pointed out. The aspect of power in the therapeutic relationship, which is not discussed in the MT, is taken up in the critical-hermeneutic analysis. In order to get a more accurate picture of the actual benefits and risks of physical contact, current surveys with patients would be necessary

    Perceived Barriers and Facilitators to Psychotherapy Utilisation and How They Relate to Patient’s Psychotherapeutic Goals

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    Access to psychotherapy is still limited by various barriers, and little is known about the facilitating circumstances. This study aims to assess self-reported barriers and facilitators to psychotherapy utilisation in private practice and how these access factors relate to psychotherapy goals as formulated by patients. The dataset consists of 21 face-to-face semi-structured interviews with patients treated by psychotherapists in private practice in Austria. Data were analysed using qualitative content analysis, including a frequency count of the number of codings to analyse relations between categories. A critical external barrier theme was unaffordable psychotherapy and confusion about how the Austrian funding system works. A negative experience with psychotherapy prior to the current one, such as not being understood and answered well enough by one’s therapist, was a frequently reported internal barrier. Individuals who faced more internal barriers and more external facilitators in seeking therapy, such as moral support from significant others and professionals, formulated less elaborate treatment goals. Although the study was carried out amid the COVID-19 pandemic, the pandemic played a minor role in patients’ self-reported barrier and facilitator themes
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