6 research outputs found

    Population Dynamics of Long-tailed Ducks Breeding on the Yukon-Kuskokwim Delta, Alaska

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    Population estimates for long-tailed ducks in North America have declined by nearly 50% over the past 30 years. Life history and population dynamics of this species are difficult to ascertain, because the birds nest at low densities across a broad range of habitat types. Between 1991 and 2004, we collected information on productivity and survival of long-tailed ducks at three locations on the Yukon-Kuskokwim Delta. Clutch size averaged 7.1 eggs, and nesting success averaged 30%. Duckling survival to 30 days old averaged 10% but was highly variable among years, ranging from 0% to 25%. Apparent annual survival of adult females based on mark-recapture of nesting females was estimated at 74%. We combined these estimates of survival and productivity into a matrix-based population model, which predicted an annual population decline of 19%. Elasticities indicated that population growth rate (?) was most sensitive to changes in adult female survival. Further, the relatively high sensitivity of ? to duckling survival suggests that low duckling survival may be a bottleneck to productivity in some years. These data represent the first attempt to synthesize a population model for this species. Although our analyses were hampered by the small sample sizes inherent in studying a dispersed nesting species, our model provides a basis for management actions and can be enhanced as additional data become available.Les estimations de populations d’hareldes kakawis en Amérique du Nord ont chuté de près de 50 pour cent ces 30 dernières années. Le cycle biologique et la dynamique des populations de cette espèce sont difficiles à établir car ces oiseaux nichent moyennant de faibles densités dans une vaste gamme d’habitats. De 1991 à 2004, nous avons recueilli des données sur la productivité et la survie des hareldes kakawis à trois emplacements du delta Yukon-Kuskokwim. Les couvées atteignaient 7,1 oeufs en moyenne, tandis que le succès de reproduction s’établissait généralement à 30 pour cent. En moyenne, 10 pour cent des jeunes canards survivaient jusqu’à l’âge de 30 jours, mais ce taux variait beaucoup d’une année à l’autre, allant de 0 pour cent à 25 pour cent. Annuellement, d’après la méthode par marquage et recapture des femelles nidificatrices, la survie apparente des femelles adultes était évaluée à 74 pour cent. Nous avons combiné ces estimations de survie et de productivité dans un modèle de population matriciel, ce qui a permis de prédire un déclin de population annuel de 19 pour cent. Selon les élasticités, le taux de croissance de la population (?) était plus sensible aux changements dans le cas de la survie des femelles adultes. Par ailleurs, la sensibilité relativement élevée du ? par rapport à la survie des jeunes canards laisse croire que le faible taux de survie des jeunes canards pourrait présenter une embûche en matière de productivité d’ici quelques années. Ces données représentent la première tentative de synthèse d’un modèle de population pour cette espèce. Bien que nos analyses aient été gênées par la petite taille des échantillons inhérente à l’étude d’espèces de nidification dispersées, notre modèle fournit un fondement permettant d’aboutir à des mesures de gestion en plus de présenter la possibilité d’être amélioré au fur et à mesure que des données supplémentaires sont disponibles

    Seasonal Movements and Distribution of Steller’s Eiders (Polysticta stelleri) Wintering at Kodiak Island, Alaska

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    We used satellite telemetry in 2004–06 to describe the annual movements and habitat use of a segment of the Pacific population of Steller’s Eiders (Polysticta stelleri) that winters at Kodiak Island, Alaska. Information about broad-scale patterns of seasonal distribution and links among annual cycle stages is critical for interpreting population trends and developing conservation strategies. We captured birds in Chiniak Bay at Kodiak Island in late February and early March and monitored the movements after departure from Kodiak Island of 24 satellite-tagged birds: 16 after-second-year (ASY) age class females, one second-year age class female, and seven ASY males. All birds used the same intercontinental migration corridor during spring, but routes and chronology of spring migration appeared to vary by year and among individuals. Sixteen of the 24 birds that were tracked migrated to breeding areas along the Arctic coast of Russia from the Chukotka Peninsula to the Taymyr Peninsula; five birds, assumed to be non-breeding, spent the summer in nearshore waters of Russia and Alaska; and the remaining three birds either died during spring migration or had failed transmitters. Thirteen birds were tracked to molt sites that were broadly distributed along the coast of Alaska. Molt sites included St. Lawrence Island, the Kuskokwim Shoals, Kamishak Bay, and three sites along the Alaska Peninsula. Twelve of these 13 birds returned to Kodiak Island to winter, and a single male wintered on the Alaska Peninsula. Steller’s Eiders marked during winter at Kodiak Island were widely distributed during the breeding season, but a large proportion of marked birds returned to molting and wintering areas in two years of the study.De 2004 à 2006, nous avons recouru à la télémétrie satellitaire pour décrire l’utilisation de l’habitat et les mouvements annuels d’un segment de la population d’eiders de Steller (Polysticta stelleri) dans la région du Pacifique, eiders qui hivernent sur l’île Kodiak, en Alaska. Il est essentiel d’obtenir des données sur les tendances à grande échelle de la répartition saisonnière et des liens entre les divers stades du cycle annuel de ces oiseaux afin d’être en mesure d’interpréter leurs tendances démographiques et d’élaborer des stratégies de conservation. Nous avons capturé des oiseaux dans la baie Chiniak de l’île Kodiak vers la fin février et le début mars. Après notre départ de l’île Kodiak, nous avons surveillé les mouvements de 24 oiseaux pistés par satellite : 16 femelles de plus de deux ans, une femelle de deux ans et sept mâles de plus de deux ans. Tous les oiseaux ont emprunté le même couloir de migration intercontinental au printemps, mais les routes et la chronologie de la migration printanière semblaient varier d’une année à l’autre et d’un individu à l’autre. Seize des24 oiseaux pistés ont migré vers des aires de reproduction situées le long de la côte arctique de la Russie, depuis la presqu’île de Tchoukotkae jusqu’à la presqu’île de Taïmyr; cinq oiseaux, probablement non reproducteurs, ont passé l’été dans les eaux côtières de la Russie et de l’Alaska, tandis que les trois autres oiseaux sont morts pendant la migration printanière ou étaient dotés de transmetteurs défectueux. Treize oiseaux ont été repérés à des sites de mue largement répartis le long de la côte de l’Alaska. Parmi ces sites, notons ceux de l’île Saint-Laurent, du haut-fond de Kuskokwim, de la baie de Kamishak et de trois autres sites le long de la péninsule de l’Alaska. Douze de ces 13 oiseaux sont retournés à l’île Kodiak pour passer l’hiver, et un seul mâle a hiverné dans la péninsule de l’Alaska. Les eiders de Steller qui ont été marqués à l’île Kodiak pendant l’hiver étaient largement répartis pendant la saison de reproduction, mais une grande proportion d’oiseaux pistés sont retournés aux aires de mue et d’hivernage au cours des deux années visées par l’étude

    Distribution and Population Size of Emperor Geese during the Breeding Season on the Seward Peninsula, Alaska

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    The Emperor Goose (Anser canagicus) is a year-round occupant of northern latitudes, spending its entire annual cycle in coastal habitats of western Alaska and the Russian Far East. Over the last several decades, the Emperor Goose population underwent a pronounced decline, prompting 30 consecutive years of harvest closures, followed by a protracted recovery and the recent reopening of harvest. This recovery was primarily documented on the Yukon-Kuskokwim Delta in western Alaska, where an estimated 80% – 90% of the world’s Emperor Goose population breeds. However, the size and status of their population on the Seward Peninsula, Alaska, which is their only other significant breeding area in North America, remains almost completely unknown. Therefore, to better inform population and harvest management of Emperor Geese in western Alaska, we conducted extensive aerial surveys of Emperor Geese along the northern coast of the Seward Peninsula during the breeding season. During the summer of 2018, we surveyed 150 transects totaling 351 km2, for a total sampled fraction of 7.2% of the 4853 km2 survey area. Using a double-observer technique that accounted for detection probability, we estimated a population of 1226 (95% CI: 792 – 1660) Emperor Geese on the Seward Peninsula, of which 614 (95% CI: 416 – 811) were considered breeding birds based on their observed status as singles or pairs. Most Emperor Geese (61%) were found on barrier islands, even though these islands accounted for just 3.5% of the total survey area; the remaining geese were found in lowland coastal habitats (23%) or upland tundra (16%). Overall, our surveys indicate a small breeding population of Emperor Geese on the Seward Peninsula, which raises some conservation concern. Further reductions or extinction of this small population would leave Emperor Geese with only one significant breeding area in North America. Because Emperor Geese typically display high breeding site fidelity and female natal philopatry, any future growth of this small population will likely to need to come from within.L’oie empereur (Anser canagicus) occupe les latitudes boréales à l’année. Elle passe la totalité de son cycle annuel dans les habitats côtiers de l’ouest de l’Alaska et de l’Extrême-Orient russe. Au cours des dernières décennies, la population d’oies empereurs a connu une diminution prononcée, ce qui a donné lieu à des interdictions de récoltes échelonnées sur 30 années consécutives, suivies d’un regain prolongé et de la réouverture récente des récoltes. Ce regain a principalement été enregistré dans le delta Yukon-Kuskokwim de l’ouest de l’Alaska, où l’on estime que 80 % à 90 % de la population mondiale d’oies empereurs se reproduit. Cependant, la taille et l’état de la population d’oies empereurs dans la péninsule Seward, en Alaska, soit leur seule autre aire de reproduction importante en Amérique du Nord, sont pratiquement toujours inconnus. Afin de mieux éclairer la gestion de la population et de la récolte d’oies empereurs dans l’ouest de l’Alaska, nous avons réalisé des levés aériens substantiels des oies empereurs le long de la côte nord de la péninsule Seward pendant la saison de reproduction. Dans le courant de l’été de 2018, nous avons effectué le relevé de 150 transects totalisant 351 km2, ce qui correspondait en tout à une fraction échantillonnée de 7,2 % de l’aire de 4 853 km2 à l’étude. À l’aide d’une technique d’observation double tenant compte de la probabilité de détection, nous avons estimé une population de 1 226 (IC de 95 % : 792 – 1 660) oies empereurs dans la péninsule Seward, dont 614 (IC de 95 % : 416 – 811) étaient considérées comme des oies reproductrices en fonction de l’état observé, à savoir si elles étaient seules ou accouplées. La plupart des oies empereurs (61 %) se trouvaient dans le cordon d’îles, même si ces îles ne représentaient que 3,5 % de l’aire totale étudiée. Le reste des oies se trouvait dans les habitats côtiers des basses terres (23 %) ou dans la toundra des hautes terres (16 %). Dans l’ensemble, nos levés indiquent la présence d’une petite population reproductrice d’oies empereurs dans la péninsule Seward, ce qui soulève certaines inquiétudes en matière de conservation. La réduction encore plus prononcée, voire l’extinction, de cette petite population ferait en sorte qu’il resterait seulement une aire de reproduction importante d’oies empereurs en Amérique du Nord. Puisque généralement parlant, les oies empereurs semblent très fidèles à leur lieu de reproduction et que les femelles retournent à leur frayère natale, toute croissance future de cette petite population devra vraisemblablement venir de l’intérieur

    Migratory connectivity and variation in migration phenology within the Pacific population of Barrow's Goldeneye (Bucephala islandica)

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    Effective management of migratory animals requires an understanding of individual movement patterns throughout the annual cycle. We used satellite transmitters to track adult Barrow’s Goldeneye (Bucephala islandica) captured at five wintering sites, one breeding site, and one molting site from across the species’ geographic range in western North America. The data were analyzed to assess the strength of migratory connectivity and determine latitudinal and sex effects on migration phenology. At the range-wide scale, migratory connectivity was high; cluster analyses showed subpopulations aggregated at each stage of the annual cycle. Barrow’s Goldeneye from all wintering latitudes traveled north and east to breed. Compared to females, males traveled farther north to molt and consequently traveled longer distances when returning to their wintering areas. Wintering latitude had little effect on migration distance but a large effect on the phenology of migration. Individuals that wintered at northern latitudes arrived on their wintering areas earlier and departed later than individuals that wintered farther south. Individuals that wintered at northern latitudes also arrived on and left their inland breeding areas later but left their molting sites earlier than individuals that wintered farther south. Sex also influenced the phenology of migration at all sites: males left their mates during incubation and consequently spent less time on breeding areas and more time on their molting and fall staging areas. The high level of migratory connectivity observed in this study suggests that the subpopulation of Barrow’s Goldeneye in south-central Alaska is demographically independent from subpopulations in southeast Alaska and British Columbia, and could be managed separately
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