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Remarques sur les exploitations rurales en Touraine au haut Moyen Ăge
La Touraine reste toujours un champ de recherche largement inculte, sinon vierge, pour lâhistoire agraire du haut moye Ăąge comme tant dâautres rĂ©gions qui souffrent Ă©galement de la raretĂ© du document disponible. Nous avons lancĂ© notre propre recherche en appliquant une question-critĂšre bien connue : propagation ou absence du rĂ©gime domanial classique dans ces terres situĂ©es Ă la croisĂ©e de plusieurs civilisations agraires ? Notre enquĂȘte montre quâil ne suffit pas de trouver les termes comme mansus indominicatus, curtis dominica etc. dans les documents pour constater une vraie introduction de ce rĂ©gime, mais quâil faut analyser de plus prĂšs en quoi consistaient de tels mansus indominicatus et curtis dominica. Un testament datĂ© de 818 nous a permis de lancer lâhypothĂšse selon laquelle la Touraine nâa pas vu lâarrivĂ©e de ce rĂ©gime en tant que tel et quâelle resta largement un pays dâexploitation colongĂšre.The Touraine has been a research field that calls for much progress to be done, for rural and agricultural history of the early middle ages as other regions which uffered from the scarcity of documents. We launched into our own investigation for discovering the main features in land ownings and exploitations with a criterion: if the so-called bipartite classical manor did succeed to establish itself as rural organization on the soil of the Touraine, or not? Our investigations revealed that it was not enough to find out such terms as mansus indominicatus, curtis dominica for exemple, in the documents for asserting an installation of classical manor there, but to come to light with thorough investigations the entities which were qualified by the words mansus indominicatus and curtis dominica. A written will made in 818 permits us to make an assumption that the Touraine remained to be a virgin soil for the classical manor system and it prevailed there rather the colonical land ownings and exploitation during the early middle ages
Ă propos de la fiscalitĂ© et de lâĂtat mĂ©rovingien aux VIe et VIIe siĂšcles
La question de lâĂtat dans le Haut Moyen Ăge occidental est nĂ©gligĂ©e depuis longtemps par les historiens. En France mĂȘme, les mĂ©diĂ©vistes se sont dĂ©libĂ©rĂ©ment et prudemment dispensĂ©s dâemployer le terme « Ătat », auquel ils prĂ©fĂ©raient celui de « royaume » ou de « monarchie » pour dĂ©signer lâentitĂ© politique suprĂȘme qui contrĂŽlait un territoire ou une population avec sa propre lĂ©gitimitĂ© du pouvoir. Ce choix terminologique pourrait ĂȘtre justifiĂ©. En sâabstenant dâappliquer le concept dâ« état..
Développement de l'étude de l'histoire médiévale européenne au Japon : une esquisse historiographique et interprétative
Le médiéviste devant ses sources
Ce recueil rassemble seize communications, faites au sĂ©minaire de l'Ă©quipe de recherches « SociĂ©tĂ©s, IdĂ©ologies et Croyances au Moyen Ăge » Ă l'universitĂ© de Provence, en 2001 et 2002. Chacun des chercheurs universitaires qui y a participĂ© avait la tĂąche de revenir sur un certain nombre des sources qui lui Ă©taient familiĂšres et de rĂ©flĂ©chir sur les mĂ©thodes mises en Ćuvre dans leur analyse, sur leur finalitĂ© et leur apport Ă la connaissance du Moyen Ăge occidental. Le propos n'Ă©tait dont pas d'Ă©tablir une typologie complĂšte des sources Ă©crites, mais d'arriver Ă dĂ©gager la conception du monde partagĂ©e par leurs auteurs. Les sources envisagĂ©es se rĂ©fĂšrent Ă des autoritĂ©s garantissant leur authenticitĂ© et leur vĂ©racitĂ© et, en dernier ressort, Ă Dieu ordonnateur du temps et de l'histoire des hommes, dont Ă©mane toute vĂ©ritĂ©. Cette recherche de l'authenticitĂ© est aussi celle de l'historien mĂ©diĂ©viste de notre temps, guidĂ©e par d'autres critĂšres dont celui de se « mettre devant ses sources » pour s'en approcher au plus prĂšs