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    Auto-prélèvement avec test HPV : une nouvelle alternative pour améliorer l’adhésion au dépistage du cancer du col de l’utérus?

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    International audienceLe dépistage du cancer du col utérin, basé sur le frottis cervico-vaginal, a été mis en place dans les années 60 dans la plupart des pays développés, permettant une diminution spectaculaire du nombre de cancers. Cependant ce dépistage, proposé en France aux femmes de 25 à 65 ans, ne couvre pas la totalité de la population cible puisque 40 % environ des femmes y échappe dans notre pays.Une alternative pour augmenter la couverture du dépistage est de proposer aux femmes un auto-prélèvement, vaginal ou urinaire, puis un test de détection des papillomavirus humains (HPV). De nombreuses publications ont montré que cette approche présentait une bonne sensibilité et bonne spécificité comparée au frottis pour la détection des lésions histologiques de haut grade.Plusieurs facteurs doivent être validés avant la mise en place à grande échelle de l’auto-prélèvement : le type de dispositif utilisé, la technique de détection des HPV, les modalités de mise à disposition et de retour des dispositifs, l’information des femmes, la prise en charge des femmes avec test HPV positif et, comme pour tout dépistage, le coût/bénéfice de l’approche choisie.Plusieurs études sur l’auto-prélèvement ont été faites en France ces dernières années et cette approche sera certainement intégrée au dépistage organisé du cancer du col utérin prévu dès 2018 pour améliorer l’efficacité de ce dépistage
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