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Dépistage et traitement de l'infection tuberculeuse latente chez les requérants d'asile récemment arrivés dans le canton de Vaud
I. Facteurs associés avec l'infection tuberculose latent chez les requérants d'asile entrant dans le canton de Vaud : Une étude transversale dans le canton de Vaud.
Objectifs : Les objectifs de cette étude étaient l'identification des facteurs associés à l'infection tuberculeuse latente (ITBL) chez les requérants d'asile récemment arrivés au Canton de Vaud et leur utilisation pondérée pour l'élaboration d'un score prédictif qui pourrait permettre la meilleure sélection des individus à dépister avec les Interferon Gamma Release Assays (IGRA).
Méthode : Le protocole de l'étude prévoyait l'inclusion des requérants d'asile de plus de 16 ans, récemment arrivés dans deux centre de requérant du canton de Vaud ceux de Sainte-Croix et de Crissier. De septembre 2009 à juillet 2010 les requérants d'asile ont bénéficié lors des visites au centre de soins infirmier (CSI) d'informations sur l'ITBL et le protocole et les enjeux de l'étude. Les requérants d'asile ont d'emblée été informées que leur participation à l'étude n'aurait pas d'impact sur le débouché de leur dossier d'asile et qu'il n'y aurait pas de compensation financière à leur participation. Après avoir signé le consentement éclairé les requérants d'asile bénéficiaient d'une entrevue avec l'infirmière du centre où un questionnaire démographique et médical était remplit. 10cc de sang étaient prélevés à la fin de l'entrevue pour l'examen IGRA. Les patients présentant des symptômes évocateurs de tuberculose active ou un anamnèse de traitement pour une tuberculose active étaient exclus de l'étude et adressés au médecin référant du centre pour une visite médicale. Selon les résultats du test T-SPOT.TB (IGRA), les requérants étaient classés en deux groupes : positifs et négatifs. Le groupe IGRA positif était adressé au médecin référant. L'analyse statistique des données de l'étude a été réalisée par le logiciel STATA 11.2. Les coefficients de l'analyse multivariée ont été combinées pour la création d'un score pronostic dont la puissance de discrimination a été évaluée par une courbe ROC. Le protocole de l'étude avait reçu l'aval de la commission d'éthique de l'Université de Lausanne.
Résultats : Durant la période de l'étude, 788 requérants d'asile ont été hébergés dans les deux centres de l'étude. 639 avaient plus de 16 ans et 393 d'entre eux ont participé à l'étude (61.50%). 295 (75.06%) avaient un IGRA négatif et 98 (24.93%) étaient positifs. A noter que parmi les 98 positifs, 5 avaient une tuberculose active non détecté précédemment. Les analyses univarié et multivarié ont permis d'identifier 6 facteurs associées à l'ITBL : Région d'origine, moyen de transport, état civil, âge, toux et antécédent d'exposition à la tuberculose. Le score élaboré en combinant ces 6 facteurs présente un AUC de 81% avec une sensibilité de 80%, une spécificité de 70% et des valeurs prédictive positive et négative respectivement de 45% et 92% quant un seuil de 13 est utilisé.
Conclusion : Les requérants d'asile qui immigrent en Suisse proviennent de pays où l'incidence de la tuberculose est supérieure à celle des pays de l'Europe occidentale et présentent un risque élevé pour l'infection tuberculose latente (ITBL). L'origine comme seul facteur n'est pas suffisant pour stratifier le risque d'ITBL et ne peut pas justifier la prescription d'un traitement préventif d'ITBL. L'introduction des tests de détection, hautement spécifiques de l'infection au M. tuberculosis tel que les IGRA ainsi que le taux élevé de réussite des traitements préventifs de l'infection latente ont ouvert la voie à un dépistage précoce de l'ITBL qui compléterait le dépistage de la tuberculose active actuellement effectué à la frontière. Afin de mieux cibler le dépistage par ces tests une meilleure sélection des individus à dépister est impérative. Elle pourrait se faire en évaluant le score individuel de risque ITBL par requérant.
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II. Taux élevé d'adhérence au traitement préventif de l'infection tuberculeuse latente prescrit à un collectif de requérants d'asile dans un canton suisse.
Objectifs: L'efficacité du traitement préventif de l'infection tuberculeuse latente dépend de l'adherence du sujet au traitement. Un traitement bien conduit pour une duré prévue est en mesure de prévenir l'activation des cas d'infection tuberculeuse latente (ITBL). Le plus grand enjeu dans un programme préventif pour la tuberculose est, outre de cibler la détection des individus les plus à risque pour l'ITBL, de pouvoir traiter efficacement le collectif dépisté positif. Cette étude évaluait la faisabilité d'un traitement préventif court parmi un collectif de requérants d'asile porteurs d'une ITBL dans le canton de Vaud.
Méthode: Nous avons effectué une étude prospective de cohorte parmi des requérants d'asile récemment attribués dans le canton de Vaud, âgés de plus de 16 ans et qui avaient été dépistés positifs par IGRA. L'ensemble du collectif selon le protocole de l'étude était adressé au médecin référant afin d'exclure une tuberculose active et pour discuter du traitement préventif si le diagnostic d'ITBL était confirmé. Lors de la première visite médicale, outre l'examen clinique, un bilan radiologique avec une radiographie du thorax et un bilan de la biologie hépatique ainsi qu'un test de dépistage HIV était proposé à l'ensemble du collectif. En cas de suspicion clinique ou d'image radiologique suspecte de tuberculose active le sujet était adressé pour des examens complémentaires. Les sujets porteurs d'ITBL se voyaient proposés, en l'absence de contre indications, un traitement de rifampicine de quatre mois. En acceptant de participer à l'étude ils s'engageaient de se présenter à leur contrôle médical mensuel où était évaluée l'adhérence au traitement et l'apparition d'effets indésirable ou de complications. Si l'adhérence était jugée correcte l'ordonnance du traitement était renouvelée d'un mois et le requérant recevait son prochain rendez-vous de contrôle. L'adhérence était considéré satisfaisante si le patient était adhérent à son schéma de visites médicales et demandait le renouvellement de son ordonnance. Si le requérant d'asile ne se présentait pas à deux contrôles il était considéré comme non adhérent et son traitement est suspendu.
Résultats : Notre collectif comptait 98 sujet présument atteint de ITBL sur la base du test T-SPOT.TB ce qui représentait 24.9% du collectif initial. L'âge moyen était de 26.7 ans, 74% était des hommes. La majorité étaient des africains: 66 %, 17% étaient asiatiques et les populations balkaniques et de l'exunion soviétique étaient représentés à part égale d'huit pourcent. Parmi notre collectif nous n'avions pas de sujet immunodéficient notamment HIV positif. Des 98 sujets, 11 ne se sont pas présenté à leur visite médicale initiale. La visite médicale initiale a permis la détection de 8 patients porteurs d'une tuberculose active, dont cinq ont reçu un traitement antituberculeux, ou d'une autre affection pulmonaire non tuberculeuse. Chez deux patients il y avait une contre-indication au traitement préventif et deux avaient un anamnèse positif de traitement antituberculeux non précédemment déclaré. Le traitement préventif a été prescrit à 74 requérants d'asile. Durant le suivi mensuel trois requérants ne se sont pas présentés lors de la première visite de suivi, trois lors de la seconde et sept lors de la troisième pour un total de 13 sujets. Chez deux sujets le traitement préventif a du être suspendu à cause d'une adhérence problématique secondaire à des abus de substances illégales. Durant le suivi, nous n'avons pas eu de sérieuses complications ni d'effets indésirables au traitement qui auraient nécessité son arrêt. En final 60/75 des sujets ont achevé leur traitement soit 80% du collectif.
Conclusion: Malgré la vulnérabilité et la volatilité inhérente à cette population qui est d'ailleurs la plus à risqué de réactivation d'une ITBL, cette étude montre que il est possible d'obtenir de taux d'adhérence très élevés au traitement préventif. Nous considérons que les conditions qui ont permis ces résultats sont la prescription d'un schéma de traitement préventif court, un suivi médico-soignant régulier et l'hébergement contrôlée et stable où résidait notre collectif
Paraneoplastic Cerebellar Ataxia Can Affect Prognosis in High-Grade Serous Ovarian Cancer: A Case Report.
The reported case is a 61-year-old woman, admitted for gradual onset of gait disturbances and dysphonia. The serum immunological panel revealed anti-Yo autoantibodies, suggestive of a paraneoplastic syndrome (PNS). A PET-CT revealed a suspicious left ovarian mass with retroperitoneal nodal involvement, and the histological assessment of surgical samples confirmed a FIGO IIIC high-grade serous ovarian cancer (HGSOC). Deemed inoperable at first, the patient was treated by carboplatin and paclitaxel chemotherapy, after which she refused surgical debulking. At the end of her systemic treatment, the patient only experienced a transient improvement of the cerebellar ataxia. Despite the suboptimal oncological treatment, the patient still presents stable disease and is free of progression 7 years from her diagnosis. This case study illustrates the favorable effect of PNS occurrence on oncological outcome in a patient with advanced HGSOC. The absence of recurrence despite the presence of residual disease after the systemic treatment is unusual and could be related to the PNS
Cell therapies in ovarian cancer.
Epithelial ovarian cancer (EOC) is the most important cause of gynecological cancer-related mortality. Despite improvements in medical therapies, particularly with the incorporation of drugs targeting homologous recombination deficiency, EOC survival rates remain low. Adoptive cell therapy (ACT) is a personalized form of immunotherapy in which autologous lymphocytes are expanded, manipulated ex vivo, and re-infused into patients to mediate cancer rejection. This highly promising novel approach with curative potential encompasses multiple strategies, including the adoptive transfer of tumor-infiltrating lymphocytes, natural killer cells, or engineered immune components such as chimeric antigen receptor (CAR) constructs and engineered T-cell receptors. Technical advances in genomics and immuno-engineering have made possible neoantigen-based ACT strategies, as well as CAR-T cells with increased cell persistence and intratumoral trafficking, which have the potential to broaden the opportunity for patients with EOC. Furthermore, dendritic cell-based immunotherapies have been tested in patients with EOC with modest but encouraging results, while the combination of DC-based vaccination as a priming modality for other cancer therapies has shown encouraging results. In this manuscript, we provide a clinically oriented historical overview of various forms of cell therapies for the treatment of EOC, with an emphasis on T-cell therapy
Integrating Cancer Vaccines in the Standard-of-Care of Ovarian Cancer: Translating Preclinical Models to Human.
As the majority of ovarian cancer (OC) patients are diagnosed with metastatic disease, less than 40% will survive past 5 years after diagnosis. OC is characterized by a succession of remissions and recurrences. The most promising time point for immunotherapeutic interventions in OC is following debulking surgery. Accumulating evidence shows that T cells are important in OC; thus, cancer vaccines capable of eliciting antitumor T cells will be effective in OC treatment. In this review, we discuss different cancer vaccines and propose strategies for their incorporation into the OC standard-of-care regimens. Using the murine ID8 ovarian tumor model, we provide evidence that a cancer vaccine can be effectively combined with OC standard-of-care to achieve greater overall efficacy. We demonstrate several important similarities between the ID8 model and OC patients, in terms of response to immunotherapies, and the ID8 model can be an important tool for evaluating combinatorial regimens and clinical trial designs in OC. Other emerging models, including patient-derived xenograft and genetically engineered mouse models, are continuing to improve and can be useful for evaluating cancer vaccination therapies in the near future. Here, we provide a comprehensive review of the completed and current clinical trials evaluating cancer vaccines in OC
VEGFR Inhibitors for Uterine Metastatic Perivascular Epithelioid Tumors (PEComa) Resistant to mTOR Inhibitors. A Case Report and Review of Literature.
Uterine perivascular epithelioid cell tumors (PEComas) are rare neoplasms. PI3K/AKT/mTOR pathway upregulation is critical for their pathogenesis and is often associated with TSC1/TSC2 inactivation. Although first line mTOR inhibitors are an effective treatment, metastatic PEComas eventually progress. A 53-year-old woman presented a 4-month history of post-menopausal vaginal bleeding. Clinical and radiological examination detected a uterine mass and a single S1 bone lesion. The patient underwent a radical hysterectomy and bone biopsy. The anatomopathological evaluation concluded to an oligo-metastatic uterine PEComa. The tumor harbored a heterozygous deletion of 9q34 that contains the TSC1 gene. Concerning the primary lesion, the resection was complete and the single bone metastasis was treated with radiotherapy. Three months later, the patient presented bone, lung and subcutaneous metastatic progression. An everolimus and denosumab treatment was initiated. After 2 years of treatment, a clinically significant bone, lung and subcutaneous progression was detected. Following a literature review of the possible therapeutic options, we initiated a second line treatment by pazopanib. This treatment resulted in regression of the subcutaneous lesions and stability of lung and bone metastases. In this challenging, rare setting, our report suggests single agent, anti-angiogenic, tyrosine kinase inhibitor to be effective as second line treatment of metastatic uterine PEComa progressing on mTOR inhibitors
Lymph Node Involvement in Recurrent Serous Borderline Ovarian Tumors: Current Evidence, Controversies, and a Review of the Literature.
Borderline ovarian tumors (BOTs) account for 10-20% of epithelial ovarian neoplasms. They are characterized by their lack of destructive stromal invasion. In comparison to invasive ovarian cancers, BOTs occur in younger patients and have better outcome. Serous borderline ovarian tumor (SBOT) represents the most common subtype of BOT. Complete surgical staging is the current standard management but fertility-sparing surgery is an option for SBOT patients who are at reproductive age. While most cases of SBOTs have an indolent course with favorable prognosis, late recurrence and malignant transformation can occur, usually in the form of low-grade serous carcinoma (LGSC). Thus, assessment of the recurrence risk is essential for the management of those patients. SBOTs can be associated with lymph node involvement (LNI) in up to 30% of patients who undergo lymph node dissection at diagnosis, and whether LNI affects prognosis is controversial. The present review suggests that recurrent SBOTs with LNI have poorer oncological outcomes and highlights the biases due to the scarcity of reports in the literature. Preventing SBOTs from recurring and becoming invasive overtime and a more profound understanding of the underlying mechanisms at play are necessary
Primary Care-Led Transition Clinics Hold Promise in Improving Care Transitions for Cancer Patients Facing Social Disparities: A Commentary.
Transitions in care are key junctions during which care coordination, communication, and individualized support are required to ensure optimal health outcomes for patients. This is particularly true for patients who face social disparities, such as poverty, limited health literacy, or belonging to a racial or ethnic minority, who are particularly at risk for experiencing poor care transitions. Interdisciplinary primary care-led transition clinics are an intervention that have shown promise in improving care transitions for diverse patient populations, including those that face social disparities, but their role in improving transitions in cancer care remains largely untapped. In this commentary we highlight why the time-limited support of an interdisciplinary primary care-led transition clinic that targets socially vulnerable cancer patients holds the promise of achieving more equitable healthcare access, healthcare quality, and ultimately more equitable health outcomes for cancer patients
Longitudinal analysis of DC subsets in patients with ovarian cancer: Implications for immunotherapy.
The use of circulating cDC1 to generate anti-cancer vaccines is among the most promising approaches to overcome the limited immunogenicity and clinical efficacy of monocyte-derived DC. However, the recurrent lymphopenia and the reduction of DC numbers and functionality in patients with cancer may represent an important limitation of such approach. In patients with ovarian cancer (OvC) that had received chemotherapy, we previously showed that cDC1 frequency and function were reduced.
We recruited healthy donors (HD, n=7) and patients with OvC at diagnosis and undergoing interval debulking surgery (IDS, n=6), primary debulking surgery (PDS, n=6) or at relapse (n=8). We characterized longitudinally phenotypic and functional properties of peripheral DC subsets by multiparametric flow cytometry.
We show that the frequency of cDC1 and the total CD141+ DC capacity to take up antigen are not reduced at the diagnosis, while their TLR3 responsiveness is partially impaired in comparison with HD. Chemotherapy causes cDC1 depletion and increase in cDC2 frequency, but mainly in patients belonging to the PDS group, while in the IDS group both total lymphocytes and cDC1 are preserved. The capacity of total CD141 <sup>+</sup> DC and cDC2 to take up antigen is not impacted by chemotherapy, while the activation capacity upon Poly(I:C) (TLR3L) stimulation is further decreased.
Our study provides new information about the impact of chemotherapy on the immune system of patients with OvC and sheds a new light on the importance of considering timing with respect to chemotherapy when designing new vaccination strategies that aim at withdrawing or targeting specific DC subsets
A Phase I/II trial comparing autologous dendritic cell vaccine pulsed either with personalized peptides (PEP-DC) or with tumor lysate (OC-DC) in patients with advanced high-grade ovarian serous carcinoma.
Most ovarian cancer patients are diagnosed at a late stage with 85% of them relapsing after surgery and standard chemotherapy; for this reason, new treatments are urgently needed. Ovarian cancer has become a candidate for immunotherapy by reason of their expression of shared tumor-associated antigens (TAAs) and private mutated neoantigens (NeoAgs) and the recognition of the tumor by the immune system. Additionally, the presence of intraepithelial tumor infiltrating lymphocytes (TILs) is associated with improved progression-free and overall survival of patients with ovarian cancer. The aim of active immunotherapy, including vaccination, is to generate a new anti-tumor response and amplify an existing immune response. Recently developed NeoAgs-based cancer vaccines have the advantage of being more tumor specific, reducing the potential for immunological tolerance, and inducing robust immunogenicity.
We propose a randomized phase I/II study in patients with advanced ovarian cancer to compare the immunogenicity and to assess safety and feasibility of two personalized DC vaccines. After standard of care surgery and chemotherapy, patients will receive either a novel vaccine consisting of autologous DCs pulsed with up to ten peptides (PEP-DC), selected using an agnostic, yet personalized, epitope discovery algorithm, or a sequential combination of a DC vaccine loaded with autologous oxidized tumor lysate (OC-DC) prior to an equivalent PEP-DC vaccine. All vaccines will be administered in combination with low-dose cyclophosphamide. This study is the first attempt to compare the two approaches and to use NeoAgs-based vaccines in ovarian cancer in the adjuvant setting.
The proposed treatment takes advantage of the beneficial effects of pre-treatment with OC-DC prior to PEP-DC vaccination, prompting immune response induction against a wide range of patient-specific antigens, and amplification of pre-existing NeoAgs-specific T cell clones. Trial registration This trial is already approved by Swissmedic (Ref.: 2019TpP1004) and will be registered at http://www.clinicaltrials.gov before enrollment opens
Quantitative and qualitative impairments in dendritic cell subsets of patients with ovarian or prostate cancer
Background
Dendritic cells (DCs) are the most efficient antigen-presenting cells, hence initiating a potent and cancer-specific immune response. This ability (mainly using monocyte-derived DCs) has been exploited in vaccination strategies for decades with limited clinical efficacy. Another alternative would be the use of conventional DCs (cDCs) of which at least three subsets circulate in human blood: cDC1s (CD141bright), cDC2s (CD1c+) and plasmacytoid DCs. Despite their paucity, technical advances may allow for their selection and clinical use. However, many assumptions concerning the DC subset biology depend on observations from mouse models, hindering their translational potential. In this study, we characterise human DCs in patients with ovarian cancer (OvC) or prostate cancer (PrC).
Patients and methods
Whole blood samples from patients with OvC or PrC and healthy donors (HDs) were evaluated by flow cytometry for the phenotypic and functional characterisation of DC subsets.
Results
In both patient groups, the frequency of total CD141+ DCs was lower than that in HDs, but the cDC1 subset was only reduced in patients with OvC. CD141+ DCs showed a reduced response to the TLR3 agonist poly (I:C) in both groups of patients. An inverse correlation between the frequency of cDC1s and CA125, the OvC tumour burden marker, was observed. Consistently, high expression of CLEC9A in OvC tissue (The Cancer Genome Atlas data set) indicated a better overall survival.
Conclusions
cDC1s are reduced in patients with OvC, and CD141+ DCs are quantitatively and qualitatively impaired in patients with OvC or PrC. CD141+ DC activation may predict functional impairment. The loss of cDC1s may be a bad prognostic factor for patients with OvC
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