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    Activités De Transformation Du Soja (Glycine Max) Et Contraintes Sanitaires Associées Dans La Commune De Tanguieta Au Nord-Ouest De L’Atacora

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    Cet article porte sur les activités de transformation du soja (Glycine max) et contraintes sanitaires associées dans la commune de Tanguiéta au nord-ouest de l’Atacora. L’activité de transformation du soja demeure une activité de prédilection des femmes dans la commune de Tanguiéta. Elle permet aux femmes de se prendre en charge et de mieux s’affirmer dans la société, car pourvoyeuse de revenus considérables. Néanmoins, cette activité n’est pas sans impacts sanitaires dans la mesure où les femmes après avoir pratiqué la transformation du soja en fromage et ou en moutarde (yondara) se plaignent de divers maux. Les investigations faites à partir de la collecte des données au moyen de la recherche documentaire, des enquêtes socio-économiques et anthropologiques auprès de 64 transformatrices de soja en fromage et des 50 transformatrices de soja en moutarde (yondara) ont permis de savoir que l’activité de transformation du soja bien que bénéfique économiquement, a aussi les contraintes sanitaires qui y sont associées. Les techniques et outils de recherche portant sur la recherche documentaire, les observations directes, les enquêtes faites sur le terrain et les investigations socioéconomiques ont permis d’évaluer le poids de ces contraintes sanitaires sur les transformatrices de soja en fromage et ou en moutarde (yondara). Issues des investigations auprès de ces transformatrices de soja (Glycine max) en fromage et en moutarde (yondara), les données qualitatives et quantitatives ont permis d’obtenir les résultats concluants. En effet, la stagnation de l’eau (43,86 %) dans la cour et aux alentours des habitations des transformatrices quand il pleut, constitue des impacts épidémiologiques, étant donné que cette eau séjourne plus ou moins longtemps sans être évacuée peut etre sources de nombreuses infections. Faut-il aussi rappeler que 67 % des grandes transformatrices affirment qu’elles souffrent des courbatures et des céphalées qui les obligent à faire recours à l’automédication. De façon approfondie, les investigations faites ont montré que 6,14 % contre 93,86 % de transformatrices concernées par cette étude fréquentent les centres de santé pour la prise de la tension artérielle quand bien même elles sont en bonne sant

    Valorisation Des Mets Traditionnels A Base Du Maïs Et Du Niebe Dans La Commune De Tanguieta (Benin, Afrique De L’Ouest)

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    Valorization Of Traditional Dishes Based On Cornand Niebe In The Municipal Of Tanguieta (Benin, West Africa)RésuméLe maïs et le niébé sont des céréales et légumineuses à usages variés. La transformation de ces deux denrées donne des repas très copieux. La présente recherche étudie les différents mets traditionnels issus du maïs et du niébé dans la commune de Tanguiéta. Les enquêtes socio-anthropologiques, les entretiens techniques et les observations directes ont permis d’identifier les différents mets de transformation agroalimentaire du maïs et du niébé. Le modèle FFOM a été utilisé afin de connaître les valeurs socioculturelle et économique des mets traditionnels du Nord-ouest de l’Atacora pour ainsi réfléchir sur leurs possibilités de valorisation sur le marché national, régional voire international. Les résultats de cette investigation montrent que les activités de transformation du maïs permettent d’obtenir les produits finis tels que la pâte 42 %, la bouillie 23 %, l’akassa 20 %, la galette 10 % et le couscous 5 % directement utilisables dans la cuisine. Les produits provenant de la transformation du niébé permettent d’avoir le gâteau 58 % y compris toubani et moinhimoin, le watché 35 %, la sauce 6,5 % et 2,5 % d’autres mets peu connus à l’échelle nationale, mais qui constituent la lutte contre la pauvreté. La combinaison du maïs et du niébé donne un repas traditionnel communément appelé « tinga na siégayouaga » qui jusqu’aujourd’hui est un met non économique, autrement dit non commercialisé. Ce repas est périodique, car consommé pendant la période de soudure d’après 65 % des ménages interviewés pour pallier la sécurité et à l’insuffisance alimentaire.Mots clés : Commune de Tanguiéta, mets traditionnels, valorisationAbstrat Maize and cowpea are cereals and legumes for a variety of uses. The processing of these two commodities results in very hearty meals. This research studies the different traditional dishes derived from maize and cowpea in the municipal of Tanguiéta. Socio-antfropological surveys, technical interviews and direct and observations made it possible to identify the different food processing dishes of maize and beans. The SWOT model was used to learn about tthe sociocultural and economic values of traditional dishes in the north-west of Atacora in order to reflect on their possibilities of valorization pn the national, regional and even international market. The results of this investigaion show that maize pprocssing activities make it possible to obtain finshed products such as dough 42 %, porridge 23 %, akassa 20 %, galette 10 % and couscous 5 % directly usable in the kitchen. The products from the processing of beans make it possible to have the cake 58 % including toubani and moinhimoin, the watché 35 %, the sauce 6.5% and 2.5 % other dishes little known at the national level, but which constitute the fight against poverty. The combination of maize and cowpea results in a traditional meal commonly called ‘’tinga na siégayouaga’’ which until today is a not economic dish, in other words not commercialized. This meals is perodic, as consumed during the period of welding according to 65 % of households interviewed to compensate for food safety and insufficiency.Keywords : Municipa of Tanguieta, traditional disges, valorizatio

    Souiller la vie en soignant la mort au Benin. la mystérieuse image des thanatopracteurs hospitaliers de Parakou

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    peer reviewedIl n’est pas facile d’être agent de la morgue, au regard de la perception sur ce métier et des contraintes administratives liées aux agents des services de santé en général. Notre objectif a été d’analyser cette fonction au sein du centre hospitalier universitaire départemental du Borgou/Alibori au Bénin. Les méthodes de collecte ont été la revue de littérature, l’entretien individuel semi-directif et l’observation directe. Les entretiens ont été enregistrés, transcrits et analysés par la technique du contenu. Les résultats révèlent que les thanatopracteurs sont conviés par l’hôpital et les parents à soigner rigoureusement les morts envoyés à la morgue. Mais leurs pratiques de soins rencontrent des interprétations populaires qui font d’eux sinon des sorciers du moins des hommes occultes et fournisseurs d’éléments corporels de leurs clients. Cela accroît les contraintes sociales de leur métier qui est déjà des plus indigents dans la nomenclature professionnelle hospitalière au Bénin

    Crise, crises,... de quoi parlent des étudiants africains contemporains au Bénin et au Cameroun : une exploration

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    La jeunesse est souvent au premier rang de ces mouvements de contestation de l’ordre établi, qu’elle soit désignée comme « victime » de la crise ou comme « accélérateur » de cette crise. Ainsi en va-t-il en Afrique francophone (Congo, Cameroun, Afrique de l’Ouest), région avec laquelle les enseignants-chercheurs d’OMER entretiennent des relations étroites de longue date. La notion de « crise » paraît solidement implantée dans une série de discours, de récits ou de représentations

    Thirty-three years of land cover spatial dynamics in the city of Bujumbura, Republic of Burundi

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    peer reviewedThe aim of this study is to analyze the spatio-temporal dynamics of the urbanization phenomenon in the city of Bujumbura. We conducted this analysis based on six Landsat images acquired between 1986 and 2019 by the cartographic approach coupled with landscape ecology tools. The results reveal that over the last three decades, the proportion of built area has quadrupled, to the detriment in particular of vegetation, the proportion of which is reduced by half. The observed landscape dynamics is the result of anthropization illustrated by the dissection of vegetation, as opposed to the creation of built patches. The bare soil was relatively stable in the studied landscape. These spatial transformations of Bujumbura urban landscape compromise the sustainability of the ecosystem services provided by green spaces

    Are pilot programmes able to give rise to sustainable health system effects? The case of performance-based financing in Benin

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    Background: Sustainability, understood as “the continuation of benefits from a development intervention after major development assistance has been completed”, is a major performance criterion of development programmes. Performance-based financing (PBF) was implemented in Benin between 2012 and 2017, with support from four donors and along two models. However, insufficient demonstrated results and lack of national ownership led to the termination of PBF programmes in most districts in 2017. The termination of PBF in Benin represents a unique opportunity to analyse the ability of PBF to generate sustainable effects. This study aims to appraise the sustainability of PBF programmes through assessing the effects that were maintained after 9 months of termination. Methods: Sustainability was examined from the perspective of health practitioners, using a qualitative approach. Semi-structured interviews were led with healthcare providers and managers (N=59) in two health districts during PBF implementation in 2017, and thematically analysed. This enabled to identify perceptions regarding PBF’s effect over providers’ competences and behaviour in their day-to-day work. These results were confronted with those from another round of semi-structured interviews led with some of the stakeholders already interviewed (N=38) and conducted 9 months after the programme stopped. Results: Our results proved helpful to understand the dynamics of the transition period following PBF termination, the strategies implemented at the local level to guarantee sustainability of effects, and the effect of programme termination on healthcare providers’ performance and motivation. The PBF programmes aimed to motivate individuals in delivering health services. When implemented, they produced some positive effects on interpersonal communication and supervision, but also caused demotivation due to irregularity, low level and perceived unfair distribution of financial incentives. Our study shows that hardly no resource was dedicated to an exit strategy, so as to ensure continuing effects of PBF. Therefore, PBF termination was a major source of demotivation for healthcare practitioners, mainly attributable to the cessation of financial premiums that were already taken for granted, as well as to worsening in working conditions due to the withdrawals of PBF funding used for the recruitment of additional staff and the purchase of equipment for health facilities. Discussion / Conclusion: This study enabled to shed light on the poor preparation and understand the dynamics of the transition period following PBF termination, and to appraise effects on health practitioners’ motivation. It shows that PBF effects were not sustained. Greater attention should be paid to sustainability issues in future PBF programmes.ARC Effi-Sant

    Analyse des perturbations anthropiques des espaces verts le long du gradient urbain un gradient urbain-rural de la ville de Bujumbura (Burundi)

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    peer reviewedAnalysis of Anthropogenic Disturbances of Green Spaces along an Urban-Rural Gradient of the City of Bujumbura (Burundi). Land 2023, 12, 465

    Social acceptability of a decentralized drinking water supply system : the study case of the Associations d’Usagers de Réseaux d’Eau Potable (ASUREP) in Kinshasa, Democratic Republic of Congo

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    peer reviewedDans les grandes agglomérations de la République Démocratique du Congo (RDC), et en particulier à Kinshasa, l’extension du tissus urbain et périurbain ne s’est pas accompagné d’un développement adéquat des infrastructures de distribution d’eau, ce qui se traduit par des contraintes importantes dans l’accès à l’eau potable. Confrontée à des difficultés structurelles majeures, la RDC tente de répondre par différentes approches à ce défi. Parmi ces approches, le modèle ASUREP, constitué par des associations de citoyens gérant de manière autonome des réseaux d’eau potable, apparaît de plus en plus comme l’élément moteur de la mise en œuvre opérationnelle d’une logique de décentralisation de l’approvisionnement en eau potable. Cependant, des interrogations sont nées pour questionner l’efficience et l’acceptabilité sociale des ASUREP, notamment face à la diversité des contextes socio-économiques dans lesquels ce modèle est implémenté. En 2019, un questionnaire d’enquête a été soumis à 535 ménages dans les quartiers périurbains de Kinshasa afin de récolter des informations sur l’acceptabilité sociale des ASUREP qui desservent ces quartiers en eau potable. Nos résultats montrent que le modèle est globalement bien accepté. 85 % des répondants acceptent de payer le tarif pratiqué par les ASUREP. Ils valident ainsi le principe du consommateur-payeur qui fonde le modèle économique des ASUREP. Cette acceptabilité économique est cependant variable d’un quartier à l’autre. Les dépenses pour l’eau potable semblent soutenables même pour les ménages à revenus modestes, ne dépassant pas 10 % des dépenses journalières. Les mini-réseaux gérés par les ASUREP ont considérablement amélioré l’accès à l’eau potable dans les quartiers périurbains, en réduisant la pénibilité de la corvée de l’eau et en incitant de nombreux consommateurs à délaisser les sources d’eau non aménagées. On note cependant des tensions sociales récurrentes aux bornes-fontaines. C’est dans le domaine de la communication vis-à-vis de leurs bénéficiaires que les ASUREP montrent leurs plus grosses lacunes, avec une majorité de consommateurs qui se déclarent mal informés par les structures de gestion des ASUREP. Le sentiment général des bénéficiaires semble être celui d’une opacité de fonctionnement des ASUREP, puisque seulement 55 % des ménages interrogés déclarent avoir eu accès à des informations sur le fonctionnement de l’ASUREP dont ils sont membres. Nos résultats soutiennent l’hypothèse selon laquelle les ASUREP constituent un modèle pertinent, en termes économiques et sociaux, pour favoriser l’accès à l’eau dans les quartiers périurbains de Kinshasa. Des recherches complémentaires sont cependant nécessaires pour mieux comprendre les forces et les faiblesses de ce modèle afin d’en améliorer l’acceptabilité sociale et la légitimité vis-à-vis des bénéficiairesLA GESTION DÉCENTRALISÉE DE L’APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE FACE AU DÉFI DE L’ACCEPTABILITÉ SOCIALE : LE MODÈLE ASUREP ET SON APPLICATION À KINSHASA, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONG

    Les chenilles consommées dans la région de la réserve de biosphère de Luki en République démocratique du Congo : acteurs, connaissances locales et pressions

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    peer reviewedLa région de la réserve de biosphère de Luki connaît un changement dans les comportements alimentaires de sa population. La consommation des chenilles fait partie des nouvelles habitudes alimentaires de celle-ci. Cependant, la population fait état de la diminution, au fil des années, de la disponibilité des chenilles qu’elle consomme. Pourtant, aucune donnée n’existe à ce jour sur les chenilles comestibles dans la région. Notre étude s'est intéressée aux acteurs de la collecte et de la consommation des chenilles dans cette région, à leurs connaissances locales concernant cette ressource alimentaire ainsi qu’au contexte de gestion des chenilles dans lequel s'effectue leur cueillette. Les enquêtes structurées à l’aide d’un questionnaire auprès de 578 collecteurs préalablement recensés dans 22 villages et des observations directes sur terrain ont été réalisées de septembre 2020 à janvier 2021. Les résultats révèlent que la consommation de chenilles y est une activité récente et que les acteurs sont majoritairement des jeunes hommes ainsi que des hommes adultes relevant de tous les groupes ethnolinguistiques qui y vivent. Ils connaissent leurs chenilles alimentaires qu’ils désignent par un nom vernaculaire d’emprunt et les identifient à partir des traits morphologiques. Dix catégories locales de chenilles consommées ont été recensées et quatre ont été identifiées au niveau de l’espèce. Le cycle de vie des chenilles consommées est peu connu de la population. Les lieux de collecte sont les jachères, les forêts, les zones habitées et les savanes, où les chenilles se nourrissent sur 46 espèces de plantes hôtes appartenant à 20 familles botaniques. Leur collecte s’effectue dans un contexte de pressions anthropiques avec l’utilisation par la majorité des collecteurs de techniques destructrices. Cette étude a permis d’avoir un aperçu sur la dynamique locale concernant les chenilles comestibles pour leur prise en compte dans les mesures de gestion de la réserve de biosphère de Luki ainsi que dans les plans locaux de développement des villages situés dans sa périphérie
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