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    Evaluation de l'expérience des médecins généralistes du département du Nord dans la prise en charge des réactions cutanées médicamenteuses

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    Contexte : La prévalence des toxidermies ne cesse de croître du fait du vieillissement de la population et de l augmentation de la consommation médicamenteuse. Les médecins généralistes en tant que médecin de premier recours sont directement impliqués dans le diagnostic et la prise en charge des toxidermies. Le diagnostic de toxidermie n est que rarement confirmé, amenant à se priver de médicaments utiles ou à poursuivre une thérapeutique potentiellement dangereuse. Ce travail a pour objectif de faire un état des lieux des pratiques en médecine générale à chaque étape de la prise en charge des toxidermies, de la démarche diagnostique à la confirmation étiologique jusqu à la déclaration en pharmacovigilance. Méthode :Trois cent-quinze questionnaires de dix-sept items ont été envoyés à des médecins généralistes exerçant dans le département du Nord. Résultats : Cent-huit réponses ont été reçues soit un taux de réponse de 34 %. L âge moyen des médecins était de 53 ans. Les toxidermies les plus rencontrées étaient l urticaire (98 %) et le prurit (95 %). Les médicaments les plus incriminés étaient les antibiotiques (100 %) et les AINS (75 %). La recherche de critères de gravité clinique et biologique était rarement effectuée. Un antihistaminique était prescrit par 90 % des médecins et une corticothérapie systémique par 75 % devant une toxidermie avant avis spécialisé. Soixante-deux pour cent des médecins demandaient occasionnellement la réalisation de tests cutanés alors que 84 % d entre eux considéraient qu une éruption survenue sous antibiothérapie ne contre-indiquait pas la prescription ultérieure de la molécule incriminée. Seul trente pour cent des médecins étaient totalement rassurés après des tests cutanés négatifs et 56 % après un test de réintroduction négatif. Une carte d allergique était remise aux patients allergiques par 41 % des médecins. Quinze pour cent des médecins déclaraient en pharmacovigilance et 21 % disposaient dans leur cabinet de fiches de déclaration. Conclusion : L expérience des médecins correspond aux données de la littérature. Le manque de formation et le manque de consensus concernant la prise en charge des toxidermies, expliquent que les médecins généralistes usent davantage dans leur pratique de leur expérience personnelle. Une formation pourrait être mise en place grâce aux résultats de ce travail, formation d ailleurs souhaitée par 56 % des médecins de la cohorte.LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocSudocFranceF

    Rôle du couple fractalkine/CX3CR1 dans la dermatite atopique

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    La dermatite atopique (DA) est une dermatose inflammatoire et allergique, très fréquente, à la physiopathologie complexe et de polarisation mixte : Th2 en phase aiguë et Th1 en phase chronique. Certaines études mettent en évidence des niveaux élevés d expression de la fractalkine (FKN) et de son récepteur CX3CR1 chez les malades. Nous avons voulu approfondir l étude du rôle de ce couple dans la DA. L étude de souris déficientes en CX3CR1 et de l effet d un antagoniste de la FKN dans un modèle murin de DA a permis de mettre en évidence une atténuation importante de l expression de la maladie. Le couple FKN/CX3CR1 semble impliqué dans la rétention des lymphocytes T aux sites inflammatoires et dans un mécanisme d amplification de la réponse Th1. Nous avons également souhaité confirmer la relevance de ces résultats pour la physiopathologie humaine en analysant des échantillons cutanés humains de dermatite atopique chronique. Nos résultats confirment une surexpression du couple FKN/CX3CR1 et une polarisation mixte et complexe dans la DA. Le couple FKN/CX3CR1 pourrait ainsi constituer donc une cible thérapeutique d intérêt dans la phase chronique de la dermatite atopique chez l homme.LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocSudocFranceF

    Rôle de l'immunité innée dans la physiopathologie de la dermite atopique

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    LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocSudocFranceF

    Aspects génétiques de la dermatite atopique et de ses syndrômes associés

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    LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Anti-TNF-a de nouvelle génération (mécanismes d'action, indications en dermatologie et effets indésirables)

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    LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Traitement des pelades sévères par bolus de méthylprednisolone (évaluation à long terme après 10 ans)

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    Introduction : Le manque de données scientifiquement validées concernant le traitement despelades sévères rend leur prise en charge particulièrement difficile. Si les bolus de corticoïdes semblent induire une repousse dans certaines formes de pelade, leur efficacité à long terme est peu documentée. L'objectif de cette étude était de déterminer l'évolution à long terme de la pelade chez des malades traités par bolus de corticoïdes. Méthodes : Cette étude rétrospective incluait 30 malades traités par bolus intraveineux de méthylprednisolone entre janvier 1995 et septembre 2000 pour une pelade sévère. Les données cliniques initiales et les résultats à court terme étaient analysés en 2000 par étude des dossiers cliniques. L'évaluation à long terme était réalisée entre août et octobre 2010, par questionnaire téléphonique pour tous les malades et par un examen clinique pour 6 d'entre eux. Résultats : Vingt-deux adultes et 8 enfants étaient inclus. Tous les types de pelade étaient représentés avec une majorité de pelades décalvantes totales (7 malades) et universelles (6 malades). Une maladie auto-immune était associée pour 13 des 30 patients, et une atopie pour 7 malades. A 6 mois, une repousse significative (>50%) était observée pour un tiers des malades. La moitié des patients présentant une pelade en plaques obtenait une repousse significative à 6 mois, contre moins d'un quart des patients affectés par une pelade décalvante totale ou universelle. L'évaluation à long terme était réalisée avec un recul moyen de 12,3 ans. A la fin de l'étude, 8 des 10 répondeurs initiaux présentaient une pelade modérée ou étaient indemnes, alors que 14 des 20 malades n'ayant pas répondu aux bolus souffraient d'une forme sévère. Au total, la moitié des patients présentaient une forme sévère de pelade à la fin de l'étude, qu'ils aient reçu ou non un traitement complémentaire après les bolus initiaux. Des symptômes dépressifs apparaissaient chez 15 des 30 malades; le DLQI moyen était de 6/30 à long terme. Conclusion : Cette étude montre l'absence d'efficacité des bolus de corticoïdes dans les pelades décalvantes totales et universelles, à court et à long terme. Ce traitement ne doit donc plus être prescrit pour ces formes sévères. L'obtention d'une repousse significative à 6 mois semble représenter un facteur de bon pronostic, quel que soit le traitement utilisé. Notre série confirme le taux élevé de comorbidités psychiatriques chez les malades souffrant de pelade, mais l'évaluation à long terme montre une altération modérée de la qualité de vie. Ces résultats rendent légitime l'abstention thérapeutique pour les pelades anciennes étendues. Une approche globale, incluant une prise en charge des troubles psychiatriques, pourrait apporter un réel bénéfice chez ces malades.LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocSudocFranceF

    La dermatite atopique de l'adulte (éducation thérapeutique)

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    LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocSudocFranceF

    Maladie de Paget extramammaire primitive ou secondaire, intérêt de l'immunohistochimie (étude de 28 cas)

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    LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocSudocFranceF
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