255 research outputs found

    Les critĂšres d’ñge chez les reptiles et leurs applications Ă  l’étude de la structure des populations sauvages

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    Notes sur l’écologie et la structure des populations des Laticaudinae (serpents, Hydrophidae) en nouvelle CalĂ©donie

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    Les observations sont trop peu nombreuses pour constituer plus qu’une Ă©tude prĂ©liminaire, mais plusieurs points de l’écologie trĂšs particuliĂšre de Laticauda colu- brvna ont pu ĂȘtre mis en Ă©vidence. L’étude de la structure des populations de cette espĂšce a Ă©tĂ© rendue possible par la forte densitĂ© des Serpents dans les rares « colonies » et par l’absence de rĂ©actions de fuite Ă  terre. 244 individus, reprĂ©sentant Ă  trĂšs peu de chose prĂšs la totalitĂ© de l’effectif prĂ©sent sur l’ülot du Petit Taenia, ont Ă©tĂ© capturĂ©s et mesurĂ©s. 100 adultes ont Ă©tĂ© marquĂ©s. Au moins pendant les sĂ©jours Ă  terre, les mĂąles sont plus nombreux que les femelles et ce phĂ©nomĂšne est plus accentuĂ© chez les adultes que chez les jeunes. Ceux-ci reprĂ©sentent, Ă  l’ñge de six mois environ, 26,7 % de l’ensemble de la population. Les mĂąles atteignent leur maturitĂ© sexuelle Ă  dix-huit mois, leur croissance se ralentit assez vite et il est impossible de distinguer les groupes annuels chez les adultes. La maturitĂ© sexuelle des femelles est peut-ĂȘtre un peu plus tardive ; leur croissance est prolongĂ©e et, au mois de juillet, on peut reconnaĂźtre, outre les jeunes de l’annĂ©e, un groupe apparemment ĂągĂ© de dix-huit mois, un autre de 2 ans et demi et la masse des vieux adultes. D’aprĂšs la dĂ©crois sance numĂ©rique des groupes annuels, la mortalitĂ© annuelle des femelles est de l’ordre de 38 % entre six et dix- huit mois et de 10,5 % entre dix-huit et trente mois. A terre les Laticauda — contrairement Ă  ce qui se passe en mer — ne prĂ©sentent aucun comportement de fuite ou d’agressivitĂ© et semblent ignorer la notion d’ennemi. Il n’y a pas non plus d’intolĂ©rance intra- ou inter-spĂ©cifique. Nous n’avons pu mettre en Ă©vidence de rythme nycthĂ©mĂ©ra linnĂ© et la thermorĂ©gulation semble seule responsable du cycle journalier qui se dessine parfois. Les basses tempĂ©ratures gĂȘnent peu les Laticauda qui circulent encore Ă  12° C. L’optimum thermique est voisin de 29-30° et le maximum volontairement tolĂ©rĂ© supĂ© rieur Ă  33°. La durĂ©e totale des cycles alimentaires (digestion et mue Ă  terre ; chasse en mer) est supĂ©rieure Ă  deux mois en saison froide et vraisemblablement plus courte en sai son chaude. Le rĂ©gime se compose exclusivement de pois sons de coraux, avec une nette majoritĂ© de TĂ©lĂ©ostĂ©ens Apodes. En hiver, les reprĂ©sentants Ă  terre de Laticauda colubrina sont localisĂ©s dans quelques colonies surpeu plĂ©es, rĂ©pondant Ă  des conditions trĂšs strictes de mor phologie et d’orientation. D’aprĂšs les marquages et recaptures, il semble qu’à cette Ă©poque un peu plus de la moitiĂ© de la population soit en mer, chassant Ă  grande distance de la colonie et se reposant accidentellement sur le grand rĂ©cif, des Ăźlots de corail mort ou mĂȘme les plages et les rochers des grandes Ăźles et de la cĂŽte. En septembre (fin de l’hiver austral) la durĂ©e des sĂ©jours Ă  terre paraĂźt diminuer, la localisation des colonies devient moins stricte et il n’est pas impossible que, par la suite, on assiste Ă  une dispersion importante des Serpents. La ponte doit avoir lieu entre dĂ©cembre et fĂ©vrier, probablement Ă  l’emplacement des colonies hivernales et il en est peut-ĂȘtre de mĂȘme de l’accouplement dont la date est inconnue. Durant la saison froide, Laticauda colubrina est appa remment sĂ©dentaire, bien qu’avec un terrain de chasse trĂšs Ă©tendu ; il n’est pas impossible que cette espĂšce devienne plus ou moins erratique durant la saison chaude. L’écologie de Laticauda laticauda, espĂšce beaucoup moins abondante, semble trĂšs voisine de celle de L. colubrina

    Quelques observations sur la reconnaissance des proies chez les serpents

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    Les mƓurs nuptiales de la Vipùre aspic

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    Poids des nouveau-nés et stratégies reproductrices des vipÚres européennes

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    The reproductive strategies of six species and two subspecies of European vipers are compared. Eighty eight clutches were examined. The reproductive effort, defined as the ratio of total litter weight over body weight of the female just after parturition, varies widely among individuals. This individual variation is in part due to the variable amount of fat accumulated by pregnant females during vitellogenesis, and therefore is associated with their nutrition during the gestation period. However, a genetic polymorphism cannot be ruled out in certain populations. The average reproductive effort of the varions species studied is 0.476 ; it does not significantly differ between the species concerned. Among the taxa studied, the average female body weight, just after parturition, ranges from 12.1 to 139.0 g, whereas that of the neonates ranges from 2.74 to 7.4 g, and their number from 2.0 to 8.9 per litter. Therefore the variation in neonatal body weight is smaller than that of the number of newborn per litter. Broadly speaking, small viper species bear fewer offsprings than larger ones, but these offspring are proportionately bigger. The distribution of the reproductive effort not only varies with the body size of the individual adult female ; it also depends on the species concerned, more particularly on the feeding habits and feeding opportunities of the newborn. Those which feed on invertebrates and, to a lesser extent, on small lizards, can afford to be small and numerous. This is not the case for the species whose young feed mostly on small mammals. Within a given taxon, the size of a litter generally increses with the body weight of the mother, whereas there is no correlation between the individual body weight of the newborn and that of their mother. The mortality rate of the young vipers during their first ten months of life varies greatly within the species concerned, at least in captivity. However, within a given species, the larger the newborn, the lower the mortality rate. In conclusion, the individual body weight of the newborn, and the variability of the reproductive effort among the various species of European vipers studied, depend on a number of different factors : female body size, feeding habits of the newborn, availability of prey, and mortality rates of the young in the postnatal period. The values observed under natural conditions obviously result from a compromise between different and often conflicting selective pressure

    Cycle annuel d’activitĂ© et reproduction de la Couleuvre vipĂ©rine

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    L’étude du cycle annuel d’activitĂ© et de la reproduction chez Natrix maura repose, d’une part sur les manuscrits de Rollinat (1891-1931) et nos propres observations dans la nature, d’autre part sur l’examen histologique de 75 mĂąles et 57 femelles, en majoritĂ© adultes, autopsiĂ©s aux diffĂ©rentes Ă©poques de l’annĂ©e. Les spĂ©cimens proviennent soit du centre de la France (Rollinat), soit de l’ouest de ce pays, entre Nantes et La Rochelle (Duguy et Saint Girons). Les premiĂšres sorties des mĂąles ont lieu au dĂ©but de mars, celles des femelles un peu plus tard, vers le milieu du mois. A partir de cette date, commence la pĂ©riode d’accouplement vernale qui dure jusqu’en mai, mais est surtout intense durant la premiĂšre quinzaine d’avril. Pendant toute la belle saison, les activitĂ©s de la Couleuvre vipĂ©rine sont principalement d’ordre alimentaire : recherche et capture des proies, le plus souvent dans l’eau, puis digestion Ă  des emplacements suffisamment chauds. Le rĂ©gime est composĂ© principalement de Poissons et de TĂȘtards et, occasionnellement, d’Amphibiens adultes. Il existe une deuxiĂšme pĂ©riode d’accouplement en automne, du 10 septembre au 15 octobre environ, mais l’activitĂ© sexuelle est beaucoup moins forte qu’au printemps. Les derniĂšres sorties ont lieu la deuxiĂšme quinzaine d’octobre, un peu plus tĂŽt chez les femelles que chez les mĂąles. L’hivernage dure au moins quatre mois, un peu plus long temps (quatre mois et demi, voire cinq mois) chez les femelles, ou lorsque les conditions climatiques sont dĂ©favorables Ă  la fin d’octobre ou au dĂ©but de mars. Le cycle sexuel des mĂąles est caractĂ©risĂ©, comme chez les Colubridae des rĂ©gions tempĂ©rĂ©es, par une spermatogenĂšse estivale, de type prĂ©nuptial. La multiplication des spermatogonies commence Ă  la fin de mars, les spermatocytes de premier ordre sont abondants de la fin d’avril Ă  la mi-juin et les premiers spermatozoĂŻdes apparaissent au dĂ©but de juillet ; la spermiogenĂšse dure jusqu’en aoĂ»t. Il semble exister une deuxiĂšme poussĂ©e spermatocytogĂ©nĂ©tique, peu intense, en juillet-aoĂ»t, suivie d’une nouvelle spermiogenĂšse, partiellement abortive, en septembre-octobre. Les spermatozoĂŻdes sont stockĂ©s durant l’hiver dans les canaux dĂ©fĂ©rents. En fait, les tubes sĂ©minifĂšres de Natrix maura ne sont jamais au repos complet ; toutefois, l’activitĂ© spermatogĂ©nĂ©tique n’est vraiment intense que pendant une courte pĂ©riode, de juin Ă  aoĂ»t. Le segment sexuel du rein est hypertrophiĂ© pendant presque toute l’annĂ©e, mais prĂ©sente un stade de nette involution en juillet et au dĂ©but d’aoĂ»t. La vitellogenĂšse des femelles est principalement vernale et s’effectue, pour la plus grande part, durant le mois de mai. L’ovulation a lieu au cours de la premiĂšre quinzaine de juin, la ponte un mois plus tard en moyenne. L’oviducte (Ă©pithĂ©lium du tube vaginal, glandes utĂ©rines, Ă©pithĂ©lium muqueux et rĂ©ceptacles sĂ©minaux de la trompe) est au repos ou modĂ©rĂ©ment dĂ©veloppĂ© pendant la plus grande partie de l’annĂ©e et s’hypertrophie de façon spectaculaire en mai ou au dĂ©but de juin. L’involution de l’oviducte est rapide au dĂ©but de la gestation et se poursuit progressivement jusqu’aprĂšs la ponte. Il convient d’insister sur le fait que l’oviducte peut se trouver Ă  des stades de stimulation assez diffĂ©rents, au dĂ©but du printemps et Ă  l’automne, chez des femelles dont le comportement sexuel est, par ailleurs, identique, L’éclosion des jeunes a lieu, le plus souvent au dĂ©but de septembre, mais la durĂ©e de l’incubation est trĂšs variable et le dĂ©veloppement embryonnaire peut n’ĂȘtre pas terminĂ© en novembre. A l’éclosion, les jeunes mesurent de 15 Ă  17 cm et ils grandissent un peu avant l’entrĂ©e en hivernage. La taille des mĂąles est approximativement de 25 cm Ă  1 an, 34 cm Ă  2 ans et 39 cm Ă  3 ans. A ce moment, ils atteignent leur maturitĂ© sexuelle mais, dĂšs l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, on pouvait observer une premiĂšre poussĂ©e spermatogĂ©nĂ©tique, tardive et presque complĂštement abortive. La croissance des femelles est un peu plus rapide que celle des mĂąles et, Ă  3 ans, elles mesurent au moins 42 Ă  45 cm. Chez les adultes, il existe un net dimorphisme sexuel de la taille, au profit des femelles. Le premier accouplement a lieu au plus tĂŽt Ă  3 ans, peut-ĂȘtre seulement Ă  3 ans et demi ou mĂȘme Ă  4 ans chez certaines femelles. Dans la plupart des cas, les femelles ne Se reproduisent pas avant 4 ou 5 ans, voire 6 ans. Le nombre moyen d’Ɠufs par ponte est de 7,3 (4 Ă  16) et, dans l’ensemble, il est d’autant plus Ă©levĂ© que la Couleuvre est plus grande. La fĂ©conditĂ© varie donc selon la croissance des individus

    Evolutionary fates within a microbial population highlight an essential role for protein folding during natural selection

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    Physicochemical properties of molecules can be linked directly to evolutionary fates of a population in a quantitative and predictive manner.Reversible- and irreversible-folding pathways must be accounted for to accurately determine in vitro kinetic parameters (KM and kcat) at temperatures or conditions in which a significant fraction of free enzyme is unfolded.In vivo population dynamics can be reproduced using in vitro physicochemical measurements within a model that imposes an activity threshold above which there is no added fitness benefit

    Accurate automated quantitative imaging of tortoise erythrocytes using the NIS image analysis system

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    The standard method for assessing blood cell characteristics using an ocular micrometer is time-consuming and limited. We used the Nikon NIS Elements imaging software and May-GrĂŒnwald-Giemsa staining to determine whether automated image analysis is suitable for rapid and accurate quantitative morphometry of erythrocytes. Blood was collected during four seasons from 126 geometric tortoises and the blood smears were evaluated for cell (C) and nuclear (N) characteristics of the erythrocytes. We measured area, length (L), width (W), perimeter, elongation and pixelation intensity, and calculated L/W and N/C areas. Erythrocyte size differed among cohorts; females, the larger sex, had smaller erythrocytes than either males or juveniles. Males had more elongated erythrocytes than females and erythrocytes of adults were more elongated than those of juveniles. Erythrocyte size and shape influence the efficiency of gas exchange owing to surface area to volume ratios, which are greater for small, elongated cells than for large, round cells. The high N/C ratio and low pixelation intensities of males and juveniles indicate that they may have had more immature erythrocytes in their circulation than females. The use of pixelation intensity to indicate the presence of immature erythrocytes was validated by seasonal differences that corresponded to the biology of the tortoises. Pixelation intensity was lowest in winter. We found that automated image analysis is a rapid and reliable method for determining cell size and shape, and it offers the potential for distinguishing among developmental stages that differ in staining intensity. The method should be useful for rapid health assessments, particularly of threatened species, and for comparative studies among different vertebrates.Web of Scienc
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