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Histoire des guerres du Vietnam. Préface du colonel du Puy-Montbrun
Sagant Philippe. Histoire des guerres du Vietnam. Préface du colonel du Puy-Montbrun. In: Revue française d'histoire d'outre-mer, tome 73, n°272, 3e trimestre 1986. pp. 372-373
Dasaĩ and dual power among the Yakthumba
DasaÄ© is a Yakthumba popular festival. The cult of DurgÄ legitimates the authority of the political headmen, the subbÄ, who appeared after the Gurkha conquest (having been delegated by the âkingsâ, called hang). The hang was in fact an ordinary head of house (tumyang) like any other. The subbÄs seem to have taken over from the former kings. But because he enjoyed the favor of Nahangma, the yakthumba goddess of the mountain, he was recognized as primus inter pares (tum tumyang) and was brought to power. Nahangma is not present at DasaÄ© but is replaced by another goddess called Yuma (the grandmother) with whom she has always been fighting. But this does not mean she is not still worshipped in each house on her own dates. And just as DurgÄ and Yuma legitimate the subbÄâs monopoly of power over arms, Nahangma legitimates this same power for each household head under the subbÄ; thus a contradiction arises. And so we find the Yakthumba living under the twofold antagonistic power of the gods (DurgÄ and Nahangma), which is the foundation of the twofold antagonistic power of men (subbÄ and tumyang). If this hypothesis is correct, then the hang of the past, also a head of house, has not disappeared, which is what the author has shown.Dasaáż chez les Yakthumba est une fĂȘte populaire. Le culte de DurgÄ rend lĂ©gitime lâautoritĂ© de chefs politiques appelĂ©s subbÄ qui sont apparus aprĂšs la conquĂȘte gurkha : ayant reçu dĂ©lĂ©gation des pouvoirs du roi du NĂ©pal, ils auraient pris la succession dâanciens « rois » appelĂ©s hang. Ces hang Ă©taient en fait des chefs de maison (tumyang) comme les autres. Mais par la faveur de Nahangma, divinitĂ© de la montagne yakthumba, ils Ă©taient reconnus les premiers parmi leurs pairs (tum tumyang) et portĂ©s au pouvoir. Nahangma nâest pas prĂ©sente Ă Dasaáż, remplacĂ©e par une autre dĂ©itĂ© appelĂ©e Yuma (la Grand-MĂšre) avec laquelle elle fut toujours en guerre. Mais elle nâen continue pas moins dâĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ©e dans chaque maison, Ă des dates qui lui sont propres. Et de la mĂȘme façon que DurgÄ et Yuma rendent lĂ©gitime ce mĂȘme pouvoir, Nahangma lĂ©gitime ce mĂȘme pouvoir pour chaque chef de maison qui dĂ©pend du subbÄ : il y a contradiction.On se trouve donc chez les Yakthumba dans une situation de double pouvoir antagoniste des dieux (DurgÄ et Nahangma) qui fonde le double pouvoir antagoniste des hommes (subbÄ et tumyang). Si cette hypothĂšse est fondĂ©e, alors le hang dâautrefois, chef de maison lui aussi, nâa pas disparu. Câest ce que montre lâauteur
H. Stoddard, Le Mendiant De I'amdo
Sagant Philippe. H. Stoddard, Le Mendiant De I'amdo. In: L'Homme, 1988, tome 28 n°106-107. Le mythe et ses métamorphoses. pp. 357-359
Myron Weiner, Sons of the Soil, Migration and Ethnic Conflict in India
Sagant Philippe. Myron Weiner, Sons of the Soil, Migration and Ethnic Conflict in India. In: Annales. Ăconomies, SociĂ©tĂ©s, Civilisations. 38á” annĂ©e, N. 2, 1983. pp. 299-300
Dambar Doj (Mundhunge) et le monopole du jeu
Un subbÄ ne peut devenir grand, Ă moins quâil ne soit riche. Au dĂ©but, quand le grand-pĂšre de Motta Ă©tait jeune, il Ă©tait pauvre. Câest le jeu qui lâa enrichi. Ă Tiwar, Ă Dasai, les jours de fĂȘte, on a le droit de jouer. Mais le reste du temps, câest interdit par la loi nĂ©palaise, par le gouvernement de Katmandou. Ceux qui se font prendre par la police vont en prison. Mais Ă cette Ă©poque-lĂ , vers 1910, quand Dambar Doj, le grand-pĂšre de Motta, a succĂ©dĂ© Ă son pĂšre comme subbÄ, lâadministratio..
M. HoppĂĄl, ed., Shamanism in Eurasia
Sagant Philippe. M. Hoppål, ed., Shamanism in Eurasia. In: L'Homme, 1987, tome 27 n°104. pp. 123-125
La mort dâun chef ou la logique des chamanes
Pierres dressĂ©es, vallĂ©e de la Mewa Pierre dressĂ©e en pays bhote (Ă gauche) ; tombes et pierres dressĂ©es Ă Thanku (Ă droite) ClichĂ©s Philippe Sagant, 1970 ; sources : LESC_FPS_7.1.12 et LESC_FPS_7.1.4 Lâhistoire qui suit sâest passĂ©e dans les annĂ©es 1960, au nord-est du NĂ©pal, chez les Yakthumba, une population de langue tibĂ©to-birmane que les NĂ©palais appellent Limbu. Deux chefs qui Ă©taient frĂšres sâaffrontaient dans le mĂȘme village, luttant pour le pouvoir. Le premier, lâaĂźnĂ©, avait abando..
De la chasse Ă l'Ă©levage
Sagant Philippe. De la chasse à l'élevage. In: L'Homme, 1996, tome 36 n°138. pp. 127-135