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    Hystérectomie totale pour pathologies bénignes de l'utérus hors prolapsus (quelle voie d'abord chopisir? A propos de 198 cas au CHU de Rouen)

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    L'hystérectomie totale pour pathologie bénigne hors prolapsus est une des interventions les plus pratiquées dans le monde. L'objectif de cette étude est d'évaluer les différentes voies d'abord de cette intervention afin de déterminer quelle est la technique la plus appropriée entre la voie vaginale, cœlioscopique et laparotomique. Patientes et méthodes : Nous avons étudié de manière rétrospective 198 patientes opérées dans le service de Gynécologie-Obstétrique du CHU de Rouen pendant 26 mois. Nous avons comparé les caractéristiques des patientes, leurs antécédents chirurgicaux. Concernant l'intervention, nous avons comparé la durée opératoire, les pertes sanguines, le poids des pièces opératoires, les complications per et post opératoires, la durée d'hospitalisation, la douleur post-opératoire et la reprise du transit intestinal. 104 hystérectomies par voie vaginale (HVB), 64 hystérectomies par voie coelioscopique dont 43 par voie coelioscopique exclusive (HC) et 21 par voie coelio-préparée (HCP), et 30 hystérectomies par voie laparotomique ont été effectuées. Les patientes opérées par voie vaginale ont moins d'antécédents chirurgicaux adhésiogènes que les autres voies (p<Q03). La parité, l'indice de masse corporelle (IMC) et le pourcentage d'antécédent de césarienne ne sont pas significativement différents pour les trois voies d'abord. Par voie vaginale, le taux d'annexectomies bilatérales est plus faible (p<0,002), l'adhésiolyse est moins fréquente (p<0,001) et la durée d'intervention plus courte (p<0,0001) que pour les autres voies. Les pertes sanguines sont équivalentes entre les trois voies d'abord. Le poids moyen des pièces opératoires est plus élevé par voie laparotomique que pour les voies vaginale et cœlioscopique (p<0,001). Il n'a pas été montré de différence significative entre les trois voies concernant les complications per et post-opératoires. La durée d'hospitalisation et la reprise du transit intestinal sont plus faibles par voie vaginale et coelioscopique que par voie laparotomique (p<0,001). La douleur post-opératoire semble plus faible par voie cœlioscopique que par voie vaginale et laparotomique (p<Q004 et 0,047). Conclusion : La voie laparotomique est plus morbide que les autres voies d'abord ; elle est réservée aux contre-indications des voies vaginale et caelioscopique. Ces deux dernières sont équivalentes entre elles lorsqu'elles sont pratiquées par des chirurgiens expérimentés. La coelioscopie trouve son intérêt dans l'exploration de douleurs, d'une pathologie annexielle et lorsqu'il existe des antécédents chirurgicaux adhésiogènes.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
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